Bon !
Une bonne photo vaut mieux qu'un long discours
Nous voyons ci dessous une photo d'un mur en parpaing en cours de construction.
J'avais dit, je vous le rappelle, qu'il n'y avait pas de joints verticaux, comme on peut le voir nettement
Les joints horizontaux constituent l'essentiel de la robustese dans le scellement des agglos.
La robustesse verticale est assurée par des poteaux aux angles et des poteaux tous les 3 ou 5 mètres suivant la configuration.
Lors de la construction, le maçon va disposer une couche de mortier sur les agglos inférieurs, épaisse de 5 à 7 cm, puis il va poser les agglos supérieurs bien jointés l'un à l'autre, sans espace, un à un en les tapotant avec un marteau pour les faire descendre jusquà obtention d'une semelle de 2 cm, mais ce faisant, le fait de les frapper va entraîner une vibration dans l'agglo, vibration qui va se transmettre au mortier pour lui donner une robustesse indispensable, mais aussi pour le faire adhéreraux aux parois intérieures de l'agglo qui va remonter de plusieurs centimètres et constituer in fine un scellement et une liaison parfaite partout
Concernant les espaces verticaux, il est évident qu'il est totalement impossible de "vibrer " le mortier verticalement. Il va se contenter de l'enfoncer vaguement dans l'espace avec le bout de la truelle , mais en aucun cas on ne pourra appeler cela un joint, tout sjuste un collage.
La meilleure preuve est lors de la destruction d'un mur en agglo, nous aurons besoin d'une masse, d'un burin, d'un burin electrique, bref de beaucoup d'énergie pour casser les scellements horizontaux, alors que le béton entre les agglos s'effritera au premier coup de marteau .
Conclusion mettre une cheville dans l'espace vertical est totalement stupide