Ziu "JL", il faut vivre avec son temps et prendre ce qu'il nous donne de meilleur. Sincèrement, les boites modernes et les plus sophistiquées sont un régal. Celle qui équipe mon tracteur actuel a 4 modes de fonctionnement en automatique + un mode "manuel". J'ai manœuvré mon bateau sur remorque dans tous les sens et sur des surfaces pas toujours planes et dures et je n'ai jamais rencontré la moindre difficulté. Je conseille à fond l’utilisation d'une boîte auto dans la mesure où le moteur et la voiture sont adaptés.
En outre, à force d'ostraciser de manière compulsionnelle les moteurs diesel, la propulsion électrique, hybride ou par pile à combustion sera de plus en plus répandue. Le sort des boîtes manuelles sera vite réglé car ces dernières sont vouées à disparaître si l'on continue et amplifie le mouvement de fond actuel dans le monde du transport automobile.
J'ai conservé mon bon vieux Lada niva 4x4 de plus de 40 ans et je ne peux que donner raison à l'ami samartom. Au début des années 70', le moteur équipant le niva était celui de la défunte Fiat 125, une technologie déjà ancienne remontant aux années 50', vendue sous licence aux soviets avec toute la qualité (bien sûr une litote !) de fabrication qui caractérisait les productions mécaniques à l'époque du socialisme triomphant. Bref une bonne grosse m...e qui consommait comme un Cadillac escalade mais sans les prestations. Pour autant, cela n’enlève rien aux qualités reconnues du niva qui du fait de son court empattement, de sa hauteur de caisse, de ses 4 roues motrices permanentes, de sa boîte de transfert et de ses rapport courts avec blocages des ponts était capable de passer à peu près partout, sil l'on était prêt changer le disque d'embrayage souvent, vu qu'il ne résistait pas longtemps à du TT dur. En termes de fiabilité et de robustesse, on était bien loin des standards d'un Jeep wrangler ou d'un Toy landcruiser court. Le prix n'était pas non plus le même !
Il fallait se battre pour tenir un niva sur la route en tenant compte du flou de la direction, de pneus indignes d'être montés sur un Renault de 1914 et de l’impossibilité chronique d'équilibrer le freinage sur les 4 roues. Pour le fond sonore, on bénéficiait vite de la chanson de la chaine de distribution, vu que le tendeur ne dépassait pas 15000 kms sans se relâcher. L'avantage est qu'on roulait pépére à 60/70 km/h. Sur les routes de l'intérieur de la Corse, ce n'était guère gênant, il suffisait juste de prévoir un bidon d'essence car le réservoir était petit et l’appétit du bestiau féroce.