SUJET :

J'en connais même qui sont bien plus expérimentés à naviguer sur un forum, avec ou sans vague

Ça c’est certain Laurent, au moins ils ne seront même pas mouillés.

Dommage c’est si bon le goût des embruns sur les lèvres

Au fait, si certains veulent essayer leur bateau par grosse mer et vent arriere, c’est tres simple :
Ils se mettent à l’eau à Calvi ou Ile Rousse et pointent sur Centuri un jour de « gros » Libeciu.

Juste 35 miles à faire »straight on » à essayer leur boat au «  surfing » sur les vagues .

Là ils pourront s’adonner tout à loisir au maniement du trim «  up » pour ne pas enfourner et aux accélérations pour remonter la vague ...

La profondeur etant conséquente ( plus de 1000 m au bas mot) vous n'aurez pas de déferlentes assassines.

Je l’ai fait une fois avec mon Pro Open 5,50 et une autre avec le Zar 61 ...
Tout simplement un pied pas possible

Et pour les anxieux sachez que vous serez tjs a portée du Cross d’Ersa avec des Canots de sauvetages à moins de 20 miles de vous

Car hier comme aujourd’hui, c’est tjs en forgeant qu’on devient forgeron, n’est ce pas ???

Avec ma modeste expérience je peux vous dire que je prends mon pied aussi sur mer formée, c'est un vrai plaisir d'être un peu chahuté et surtout de trouver le bon compromis gaz-trim-barre pour passer les vagues.

(bon j'avoue que je me serai fait dessus face à des creux de 4 mètres, vous êtes joueurs... )

Mais non, Chris, c’est l’occasion qui fait le larron .

Et quand on est dans la mouise il faut bien en sortir, le tout étant de ne pas vouloir brûler les étapes

Maintenant c’est comme pour le ski :
Certains descendront toute leur vie les «  bleues » de Courchevel, grand bien leur fasse

D’autres évolueront et prendront un pied pas possible dans la descente du couloir Davin qui affiche près de 50° En finale

Un souvenir inoubliable, pour moi, le sublime étant au bout de l’audace ...

Me permettrai-je un dicton marin maltais ?

<<<< Il bahar, aandu zaqqu ratba imma rassu yibssa! >>>> orthographe pas garantie du tout ! )

La mer a le ventre mou mais la tête dure

( Dans les eaux maltaises, lampédusiennes et pantelleraises, se méfier surtout du grégal ( est) et du "mistral" (nord ouest)

Plus rare, le sirocco peut aussi ne pas "être triste" !!!! )

et un dicton italien -que Carlo va peut être compléter, car je ne l'ai plus en tête (AH, Zeimer !!!!) In mezzo al mare non ci sono locande!

(au milieu de la mer, il n'y a point d'auberges!)

Chris83110 écrit: avec ma modeste expérience je peux vous dire que je prends mon pied aussi sur mer formée, c'est un vrai plaisir d'être un peu chahuté et surtout de trouver le bon compromis gaz-trim-barre pour passer les vagues.

(bon j'avoue que je me serai fait dessus face à des creux de 4 mètres, vous êtes joueurs... )

Exact, Cris! et même avec un fond musical de Wagner! (Le Vaisseau Fantôme); par contre, si les creux font 4 mètres, tout dépend de la longueur d'onde!! À Saint Gilles les Bains, ( 97-4 ) c'était courant, mais avec 200 m de longueur d'onde ça équivalait à calme plat!

Tout a fait exact

Et avec 30 ou 40 m, c’est tellement raide que l’on n’ose plus faire demi tour au risque de chavirer ...

Et là, comme souvent en montagne, la sortie c’est’ » vers le haut »

Bah moi, ces conneries là, je les ai testées.........la mer formée........j'étais tout fier comme l'abruti que je suis............mais maintenant, je n'ai même plus envie.........et pourtant, cette situation de ne pas prendre le risque de faire demi-tour comme décrite par Meltem, j'ai connu, j'ai même connu pire, ne pas pouvoir récupérer un gilet dans un coffre alors qu'il était obligatoire dans de telles conditions. Bref, nous sommes tous perfectibles, et je ne conseille donc pas de faire les mêmes conneries que celles là.

Hormis comme ce qui est dit plus haut, partir le matin sur une mer de curé, et revenir le soir en se faisant brasser parce que la météo annoncée du matin varie en quelques heures sans qu'on s'y attende. Mais là, je subis, je ne prend pas mon pied.

Mais c'est la nature humaine, on veut se frotter aux éléments, se foutre la trouille, aller à la limite..........pi un jour, c'est le drame......et là.....

Cap Camarat 83 écrit:
Mais c'est la nature humaine, on veut se frotter aux éléments, se foutre la trouille, aller à la limite..........pi un jour, c'est le drame......et là.....

C’est tout a  fait cela, et si l’Homme n’avait jamais poussé au delà de ses limites et était resté dans sa zone de confort, il ne serait jamais parti a la chasse au mamouth avec une simple lance et nous mangerions encore que des racines de pissenlits .

N’oublie jamais, Laurent, «  Qui n’avance pas, recule et qui s’arrête, meurt

" se foutre la trouille "
c'est clair que celui qui a la trouille n"e doit sortir que par un temps de curé comme tu dis.
Perso, je n'ai certainement pas la trouille quand je sors par mer formée, mais mon challenge est de négocier au mieux les vagues, et ça c'est band... grisant

AH, l'époque de notre jeunesse! La météo radio à 7 h avant les infos n'était -et ne servait que de- plaisanterie / passe temps! Avec 3,70 de long et un 20 CV, traverser le Lac de Porto Farina, passer en mer par le goulet .... longer la côte -à l'abri du Cap....
( Avec un Mercury, c'est le morceau qu'on fait en général à pied ! )

Puis, en arrivant au Marabout de Sidi Ali, CAP AU LARGE ! trois nautiques jusqu’à l'Ile Plane, et début de ramassage et gavage d'oursins....après avoir donné au gardien du phare ce qu'il avait demandé la veille par "La Goulette Radio" : halib bombouna (du lait de bombonne!)

En général les "solaires" se levaient vers midi, vu la configuration des lieux....Mais plusieurs fois, Si Larbi Hamdi, gardien en chef (R I P) venait EN COURANT vers 9 h du mat nous ramasser aux quatre coins de l'ilot: VITE, VITE! embarquez et dégagez!! <<El Chèmèli>> (le Mistral! (au sens non Provençal, mais Toutelaméditerranéal, nous tombait dessus: ça m'est arrivé aussi une fois aux "Fratelli", à 10 NM de Cap Serrat: EN QUATRE MINUTES, la mer passait de l'ÉTALE à FORCE 5/6 !!!!

On rentrait au ralenti, en chevauchant les ondes en furie (c'est bien dit, non ? )aller en 10 minutes, le retour prenait plus d'une heure..... Le coup de Cap Serrat, j'avais déjà le Deltamarine: une vague sur deux, il la chevauchait; la suivante, il rentrait dedans ..... et elle embarquait.... ....sur la capote pare soleil ! et de là à la mer!

La météo actuelle vaut ce qu'elle vaut, mais aurait prévu des coups pareils.

Souvenirs, souvenirs !!!!



Là, on voit le Lac de Port Farine (Gahr el Melh) la plage Pédibus Merc, le Cap Farina (Marabout de Sidi Ali.... et l'Ile Plane



Au premier plan, l'Ile Plane, en arrière plan, le Cap Farina.

Jeudi 10 sept, 14H20, sortie par mer formée

J'interviens peu dans ce genre de discussions....
J'ai tellement vu de mecs qui à l'heure de l'apéro aurait pu apprendre à naviguer à Tabarly ...et qui sur un bateau se chiaient dessus, vomissaient leurs tripes , ou qu'il fallait déposer sur une île le temps d'une partie de pêche par mer d'huile.

bref ..... On est toujours beaucoup plus couillu sur un forum.

Si j'interviens c'est pour dire que chacun peut prendre les risques qu'il veut et à ce stade nous ne sommes pas tous égaux ....nous n'avons pas tous la même expérience....se faire peur si ça les fait bander.
là où je ne suis pas d'accord , c'est qu'en cas de pépins, en mer , en montagne , en spéléo, etc ...ils vont engager la vie d'autres personnes.

Vous voulez vous prouvez à vous même que vous avez des couilles ? très bien ...soyez autonome et couillus jusqu'au bout.

Mer formée, CCam ?
Comme les nichons d'une table à repasser! (De ces femmes plus plates que toi et moi, l'on dit, en Sicile " San Pipino ci passao u chianuzzu (St Joseph lui a passé le rabot ! ) (elles n'en sont pas moins enragées pour autant!) ....

JE CROIS qu'on parlait de mer formée, non ?

Meme pas peur

Ou suis suis-je ? Que fais je ?

pia66-13 écrit: J'interviens peu dans ce genre de discussions....
J'ai tellement vu de mecs qui à l'heure de l'apéro aurait pu apprendre à naviguer à Tabarly ...et qui sur un bateau se chiaient dessus, vomissaient leurs tripes , ou qu'il fallait déposer sur une île le temps d'une partie de pêche par mer d'huile.

bref ..... On est toujours beaucoup plus couillu sur un forum.

Si j'interviens c'est pour dire que chacun peut prendre les risques qu'il veut et à ce stade nous ne sommes pas tous égaux ....nous n'avons pas tous la même expérience....se faire peur si ça les fait bander.
là où je ne suis pas d'accord , c'est qu'en cas de pépins, en mer , en montagne , en spéléo, etc ...ils vont engager la vie d'autres personnes.

Vous voulez vous prouvez à vous même que vous avez des couilles ? très bien ...soyez autonome et couillus jusqu'au bout.

Toutafé,
C'est pour cela que nous n'avons sollicité aucun secours alors que nous étions en pleine Méditerrannée par des creux de 4 m, un vent Force 7 (ou plus ) au milieu de nulle part, le mat coulé par 3000m de fond...
On s'est dé-mer-dés

ca empèche pas d'envoyer un PAN par VHF.
au moins, les secours sont au jus qu'il y a une couille qui peut dégénérer.

bref, la houle, 4m de haut, quand elle est longue, c'est pas un gros souci. enfin, en nav. parce qu'en statique (pêche, encalminé....) je passe mon tour (et pourtant, j'ai fait n°1 en méditéranée)

raison pour laquelle les bateaux sont homologués pour des conditions "moyennes" et que chaque chef de bord fait en fonction de ce qui lui plaît.

Moi aussi je suis un demerdard.

Moi aussi je peux prendre le mal de mer à 8H00 du.matin au point de devoir me déposer à terre le temps que ça passe pour mieux repartir ensuite.....pour que vous sachiez tous que ce jour là, j'étais avec un certain Alpha13, et un certain Pia66/13.

Et alors ?

A la SNSM, il arrive que certains vomissent leurs tripes pendant un sauvetage.
Dans les marins de carrière, ça arrive aussi.

Il n'y a que les trous du cul pour rigoler de ça .

Puis les grosses conditions de mer ou chacun y va de sa fierté, " on se demerde" ça a sa limite, le jour où ça vire mal.

Les bénévoles de la SNSM qui y ont perdu leur vie méritent mieux que ce genre de commentaire. C'est bien de se demerder, mais jusqu'au jour où ça vire mal. N'oubliez pas que ce n'est que de la plaisance, j'espère au sens étymologique pour toute le monde.



Bon apéro à tous, moi, je viens de me caler. Dans 2 Cm de creux

Ce sinistre crétin d'amiral nelson ne s'est CHAMAIS débarrassé du mal de mer!

Moi, ça s'est fait TOUT SEUL, un jour où je pêchais le pageot et le marbré au large de Djerba Midoun, ( à la dérive sur vagues de 0,6 à 1,20 mètre sur un Starcraft loin d'être stable, ) et je n'ai CHAMAIS compris pourquoi! Allah seul le sait!

Après ce jour là, sur Zodiac ou cuirassé Yamamoto, ça ne m'a CHAMAIS repris.

Car c'est loin d'être rigolo de l'avoir ou de le constater chez d' Autres.

Il paraît qu'au début, on a peur de mourir.
Et après on a peur de ne pas mourir.