SUJET :

Le SRMN n'est pas non plus une référence ultime en terme de construction...
C'est un peu plus échantillonné que la gamme DB Bombard dont ils sont inspirés, c'est tout..
J'ai eu un 600 srmn+150 hpdi (acheté quasi neuf, 1an), les jambes de forces fissuraient dans leurs liaisons au pont et au tableau AR, et ont dûes etre reprises 2 fois par le SAV Zodiac !

ce que j'ai lu me fair réagir et me fait tordre de rire
Par exemple ;
Trimer négatif, puis positif ......
Ou alors
Prendrer les vagues de face ....
Ceux qui ont été confronté à des vagues de 3 mètres dont la crête déferlait n'ont aucune envie de l'affronter de face, la mer, croyez-moi.
Il faut tirer des bords, en lofant dans les creux, puis un petit coup de volant à l'abattée au sommet pour attéunuer le choc, pour re-lofer ensuite etc, etc, etc
Quant à trimer, sachant que le tyrim met plusieurs secondes avant d'en ressentir l'effet, et que les vagues se succèdent à une cadence moitié moindre....

ptitrouze50 écrit: Le SRMN n'est pas non plus une référence ultime en terme de construction...
C'est un peu plus échantillonné que la gamme DB Bombard dont ils sont inspirés, c'est tout..
J'ai eu un 600 srmn+150 hpdi (acheté quasi neuf, 1an), les jambes de forces fissuraient dans leurs liaisons au pont et au tableau AR, et ont dûes etre reprises 2 fois par le SAV Zodiac !

Je t'ai envoyé un MP à ce sujet

ulysse83 écrit: ce que j'ai lu me fair réagir et me fait tordre de rire
Par exemple ;
Trimer négatif, puis positif ......
Ou alors
Prendrer les vagues de face ....
Ceux qui ont été confronté à des vagues de 3 mètres dont la crête déferlait n'ont aucune envie de l'affronter de face, la mer, croyez-moi.
Il faut tirer des bords, en lofant dans les creux, puis un petit coup de volant à l'abattée au sommet pour attéunuer le choc, pour re-lofer ensuite etc, etc, etc
Quant à trimer, sachant que le tyrim met plusieurs secondes avant d'en ressentir l'effet, et que les vagues se succèdent à une cadence moitié moindre....

Je ne parlais évidemment pas des vagues de 3 mètres et me cantonnais à mon expérience, en Méditerranée, avec un SR de catégorie C...

J'ai une technique infaillible pour rendre mes navigations hyper confortable : je ne sors que quand il fait beau. Et si la mer est pourrie, je reste au lit.
Et vue la qualité et la précision des données météo de nos jours, faut vraiment l'avoir cherché pour se retrouver dans la mouise sur nos sorties à la journée. (je ne parle pas du type qui par traverser l'Atlantique....)

Tout à fait !
Ca me rappelle le vieux loup de mer qui avait tout vecu et qui me faisait passer le permis ...il y à presque 40 ans ...à l'époque des permis de la marine marchande....Quand c'était le commandant du port de port vendre qui avait le privilège de rédiger le sujet et de nous faire passer l'examen...entourés d'un policier et d'un douanier ...pour ne pas copier sur son voisin !!!

Friand d'anecdotes, je l'ai interpellé: "vous avez du en vivre des situations compliqués qaund la mer est démontée ...?????"
et sa réponse : " non, quand il fait mauvais temps, je ne sorts pas en mer !"

juan66 écrit: J'ai une technique infaillible pour rendre mes navigations hyper confortable : je ne sors que quand il fait beau. Et si la mer est pourrie, je reste au lit.
Et vue la qualité et la précision des données météo de nos jours, faut vraiment l'avoir cherché pour se retrouver dans la mouise sur nos sorties à la journée. (je ne parle pas du type qui par traverser l'Atlantique....)

Je partage cet avis à 200%

Absolument d'accord !!! Pour être clair sur ma question, ce que j’appelle « mer un peu formée » est l’équivalent de « Mare poco mosso » en ma langue (vagues <50cm) or maximum « mare mosso » (vagues entre 50cm e 1m).

Si deja la prévision est « mare mosso » je ne sort pas, mais parfois les prévisions se trompent… mais avec vagues de 3m il faudrait vraiment que j’ai perdu la tête

Bonsoir à tous,

Carlo, meme si je navigue sur des pneus souples ou semi rigides depuis tout petit, il me semble que c'est délicat de te donner des bons conseils, car il y a beaucoup trop de paramètres qui rentrent en jeu...

Type de vagues, sens du vent, expéreince du "pilote" et de l'équipage, éloignement d'une cote plus abritée etc..

Par contre, si tu es presque débutant, il va falloir absolument admettre que tu peux partir le matin avec une mer très calme...et revenir péniblement quelques heures plus tard avec une mer très très agitée. J'ai lu que tu allais naviguer en mer Adriatique, vers Venise de mémoire. Coté Croatie, j'ai vu des changements de temps plutot rapides, ne jamais l'oublier.

Deuxième conseil, mais tu le connais déjà: ne jamais dépasser ses limites, ni celles de l'équipage et du bateau. j'allais oublier: coupe circuit et gilet performant obligatoire, on s'en doutait.

Ensuite, j'ai navigué pendant des années en Corse avec un semi rigide proche de ton Pro Open 550, cela s'est toujours bien terminé...en ayant eu quelques moments un peu "chauds" quand meme, évidemment.

Pour info, je te recommande la plus grande attention par vent de face avec des vagues très serrées de plus d'un metre cinquante...nous avons failli nous retourner avec un Pro 470: trop de poids à l'arrière, la frayeur de notre vie, à coup sur !!! Aningoul connait parfaitement l'endroit: c'était entre Rondinara et Balistra, par vent d'Ouest, vraiment redoutable comme souvent dans ce secteur proche de Bonifacio...

Carlo, j'ai oublié de l'écrire, mais Ulysse y avait pensé: " piloter" debout pour amortir un maximum les chocs avec les jambes et les bras....plus difficile pour l'équipage !

manza écrit: Carlo, j'ai oublié de l'écrire, mais Ulysse y avait pensé: " piloter" debout pour amortir un maximum les chocs avec les jambes et les bras....plus difficile pour l'équipage !

Sur mon SR Promarine, il y a deux places debout derrière la console, en rabattant les sièges , plus deux places debout derrière le leaining post avec une rampe pour se tenir, sur le passavant babord, une place debout en se tenant à une rampe latérale , une autre place debout à coté de la console.
Ce qui fait au total 6 places debout

Au risque de choquer certaines personnes, je vais vous faire part de mon sentiments de naviguer par mer formée;;; entendons nous bien, je veux être seul pour me livrer à ce qui est addictif me concernant.
Il y a trois jours, Dimanche passé, avec "avis de grand frais sur Est Provence ", je suis parti seul pour déjeuner à Port Cros, par une mer de sacristain.
Pour terminer ce repas, j'avais décidé de me faire une petite sieste de l'autre coté, sous le vent de Bagaud.
A peine avais-je croché la bouée de corps morts qu'un vent de folie s'est brutalement levé.
Immédiatement largué l'aussière j'ai mis le cap vers la cote, et sitot passé le cap Nord (de Bagaud, of course ) , je me suis retrouvé avec une mer démontée, des vagues déferlantes( la MTO a annoncé plus tard un vent de 31 nds dans ce secteur )
Premier bord babord jusquà Brégançon, deuxième bord tribord jusqu'aux Mèdes, troisième bord jusqu'au Cap Estérel, puis descente au surf jusquà la passe de La londe où je suis entré à 25 nds dans le Maravenne.
La tête de mes voisins quand ils m'ont vu prendfre ma place " vous étiez en mer??? "
Je leur ai raconté mon parcours, ils m'on traité de Kamikaze.
Je vous jure que je n'avais pas l'impression d'avoir pris des risques insensés, j'ai toujours parfaitement maîtrisé.
Je me suis tout simplement [size=]E-CLA-TE[/size]

juan66 écrit: J'ai une technique infaillible pour rendre mes navigations hyper confortable : je ne sors que quand il fait beau. Et si la mer est pourrie, je reste au lit.
Et vue la qualité et la précision des données météo de nos jours, faut vraiment l'avoir cherché pour se retrouver dans la mouise sur nos sorties à la journée. (je ne parle pas du type qui par traverser l'Atlantique....)

Nous sommes tous d’accord, sauf que ...
Sauf que lorsque tu pars pour 3 semaines de balade non stop dans des coins où les prévisions MTO se lisent fans les tasses de lait de chèvres ...

Tu te retrouves parfois sans l’avoir vu venir dans des conditions de vent et de mer incroyables ..

Et là faut bien prendre le taureau par les cornes, regarder la mer et ses vagues et naviguer au mieux dans la direction que tu t’es grosso modo fixée .

Crois moi après les dix premieres minutes où ton estomac est au niveau de ton oesophage, soit tu es passé a l’eau avec le bateau sur la tete soit tu as compris la tactique ...

Je ne vous raconterai pas une fois encore notre epopée dans les Cyclades où pendant plus d’une heure et demie nous nous sommes fait chahuter, Meltem debout ( je parle du vent) entre Delos et Tinos par 4 m de creux et force 8.

Heureusement que nous avions un vrai bateau sinon je ne serais peut etre plus là pour vous en parler ...

Et si vous avez quelques doute sur l’histoire, F3 d qui etait avec nous au début pourrait bien vous la raconter

....il y avait tant de vent dimanche ??

Ceux qui croient encore que la météo est infaillible ne doivent pas sortir souvent.
Si j'étais resté à terre chaque fois que la météo prévoyait que le vent serait plus fort qu'un pet de donzelle j'aurais moins de miles à mon actif.
Un dicton est d'ailleurs célèbre: "A trop écouter la météo, on passe sa vie au bistrot".
Le reste n'est qu'affaire de discernement et un peu d'expérience.

carlo écrit: Absolument d'accord !!! Pour être clair sur ma question, ce que j’appelle « mer un peu formée » est l’équivalent de « Mare poco mosso » en ma langue (vagues <50cm) or maximum « mare mosso » (vagues entre 50cm e 1m).

Si deja la prévision est « mare mosso » je ne sort pas, mais parfois les prévisions se trompent… mais avec vagues de 3m il faudrait vraiment que j’ai perdu la tête

Con "mare mosso" et un 6 à 7 mètres, je sors!

www.meteoam.it/meteomar/view

Leur "mosso "ce matin, c'était mer d'huile !!!!!!

<<<<<< Et si vous avez quelques doute sur l’histoire, F3 d qui était avec nous au début pourrait bien vous la raconter >>>>>> est-ce cette fois là que Madame Koufig s'est jetée dans "les flots déchaînés" ( C'est bien dit, hein !!!!!!) pour sauver .....le Chien ?

et qu'est-ce qu'il devient, ce si Chic Type ? OHÉ! Koufig !!!!!!!

<<<< Premier bord babord jusquà Brégançon>>>>> et tu n'en as pas profité pour y embarquer de quoi jeter aux requins!

Voilà! Occasion perdue de rendre service à la nation!

C'était pourtant l'o à s !!!!! (Occasion à saisir, ô! n'allez pas chercher plus loin!!!!!!)

Tout a fait Aningoul,

Je vois que tu as une excellente memoire ...

Ça bougeait tellement que le chien qui etait dans son panier sur le pont est monté en l’air et est retombé ... à coté du Sr ni une ni deux la proprio a saute a l’eau pour le rattrapper

Ce jour là le dieux de la mer ( Poseidon pour ne pas le nommer) devait etre dans un bon jour car il eut suffit d’un rien pour que Koufig perde sa femme ... et son chien .

Bref, sur 4 bateaux, deux ont pu faire demi tour et se planquer pendant 2 jours au fond d’une crique.

Ayant passés la pointe de l’île, Eric 33 et moi même étions deja trop loin dans la «  machine a laver » et ayant peur de se faire retourner en faisant 1/2 tour nous avons décidé de continuer face aux vagues ...

Ce fut la traversée la plus agitée de toute ma vie de «  petit marin »

La traversée la plus agitée de ma vie n'était pas quand nous avons démâté en pleine Méditerrannée, et retournés en Corse sous gréement de fortune, en surfant sur les déferlantes toute la nuit.....
Non, la traversée qui resetra dans ma mémoire est celle que j'ai fait pour aller récupérer mon Sun Fizz "abandonné " par un client à Calvi pour cause Mistral.
Le bateau enfournait parfois face à une vague gigantesque qui passait par dessus , m'obligeant à me mettre à genoux et me cramponner de toutes mes forces à la barre à roue en sentant une masse d'eau sur mon dos qui remplissait le cockpit.
Heureusement que deux nables de diamètre généreux avaient vite fait d'évacuer toute cette eau en quelques secondes avant qu'une suivante le remplisse à nouveau, ce qui aurait été dramatique.
Merci et bravo JEanneau pour avoir fait un bateau vraiment marin.