SUJET :

aningoul actuellement en sejour corse
'ayant pas internet
je fais le relai
il y a de nombreux projet qui mettront du tps a voir le jour
mais on en parle
-ameriolation en nombre et en qualité en sud corse de cale,
santa manza et l'ance surnellu
-probablement un projet de port a aleria côte est
nord sardaigne
-ouverture de la nouvelle cale de mise a l'eau a caniggione dans le golf d'arzachenaaningoul donneras + de detail et des photos a son retour
ca fait du bien de voir des autorités se remué


bon vent,belle mer

Sans dénigrer le 'travail d'Aningoul, si aucune zone ne se 'mérite', ça va en faire des bateaux dans le coin !

A mettre des cales et des installations portuaires (ou de mouillages) partout, ça limite les zones désertes.
Et c'est bien dommage.

Dans moins de 10 ans, la Corse aura rejoint la côte d'Azur.

Pascal

Il y a 40 ans, 5 à 10 bateaux de passagers dans le port de Calvi ... fini ce temps !

Embarque sur Bruline, le diable rit avec nous ...

Si tu as notre ami Aningoul au téléphone, passes-lui mon amical bonjour. Et s'il veut faire escale à Porto-Pollo, il y a là désormais toute la place qu'il veut.

@ dopu.

Thierry

@ pascal 31b

'Dans moins de 10 ans, la Corse aura rejoint la côte d'Azur.'

Je ne crois pas, non, même si certains élus le souhaitent pour le plus grand bien de leur compte en banque. Jdçjdr.

Thierry

Thierry,

J'aimerais être aussi optimiste que toi.

En juillet, j'ai scanné tous les négatifs de photos prises en Corse depuis plus de 20 ans.
La pression immobilière est impressionnante.
je ne vois pas ce qui pourrait l'arrêter dans les années à venir.

Les projets d'aménagements portuaires sont multiples.

Le nombre de bateaux atteint des records. Si tu veux jeter un oeil à des photos prises en plein mois d'août à Piantarella ou sur les Lavezzi il y a 15 à 20 ans...
Piantarella est devenu l'un des plus beaux salons nautiques européen !!!

Pascal

Disons que si l'Etat persiste à ne rien faire je n'oublie pas Sarkozy demandant publiquement et sans honte au préfet de l'époque de tout faire pour que J. Reno puisse construire sur une zone naturelle protégée !!!) il ne faudra pas s'étonner que des nuits bleues sonorisent nos douces nuits insulaires. Je parle ici du PADDUC en projet, soutenus par le cher Camille Rocca Serra et ses petits copains. Ce plan de dév^h^h^bétonnage est programmé pour transformer la Corse en un Ibiza bis. Ce qui ne veut pas dire qu'un PADDUC (mais autre que celui proposé) n'est pas nécessaire. Il est même essentiel pour le devenir de l'île.

Perso, j'ai tout intérêt à ce que le PADDUC version actuelle passe : dans les 5 ans je serai rentier et je pèterai dans la soie jusqu'à la fin de mes jours, ne serait-ce qu'avec la vente de 3 ha que je possède sur la baie de Cupabie. Mais je n'y tiens pas, au moins pour les générations futures qui ne méritent pas de vivre dans une Corse transformée en poubelle à bobos.

Cependant, il y a en Corse un manque de places flagrants pour la plaisance. Ça se sent en particulier chez moi, à Porto-Pollo, qui dépend de la commune de Serra di Ferro, dont le maire, mon cousin, est justement... le responsable du tourisme en Corse. Il y a en ici qui connaissent le coin et qui confirmeront mon propos. De fait, le port devrait être agrandi à terme.

La situation est de fait assez spéciale (et Lolo le confirmera, rien ne peut être simple en Corse). Le tourisme est essentiel à notre développement et on ne peut pas rester dans un sous-développement qui ne rapporte qu'une chose, le départ de nos jeunes. Reste à savoir comment développer le tourisme dans l'île, sans que ça se fasse au profit d'une petite clique de profiteurs qui se fichent bien de la préservation de l'île.

Vaste débat, hélas. Et vu ce qui se passe aujourd'hui, peu importe les étiquettes politiques, je dis que nous, le petit peuple corse, nous sommes dans la m*** pour un bon bout de temps.

Thierry

Thierry,

Le Petit Nicolas a acheté la paix sociale avec quelques largesses et en autorisant l'émergeance économique de quelques 'Chefs de plages'.

Je ne crois plus aux nuits bleues parce que ceux qui les orchestraient sont rangés des camions ou défunts.

Les 'héritiers' étant de façon générale davantage sensibles à l'appât du gain que par les considérations de droit constitutionnel, ils ne seront pas nombreux à jouer les artificiers pour protéger le littoral.

Pour conclure, le tourisme ne peut pas être la seule source de développement économique. Bétonner pour accueillir 2 millions de personnes sur une prériode allant du 15 juillet au 20 août est une magnifique connerie et l'aveu d'une certaine médiocrité.

Aujourd'hui, et avec les outils de communication existant, le développement économique peut exister, même sur une île.

Pascal

Je ne vois pas ce qu'il y a à rajouter, puisque je suis globalement d'accord avec ce que tu écris. Encore que je crois que les artificiers, comme tu dis, ont encore de beaux jours devant eux.

Thierry

bonjour
personnellement le beton j'aime pas
mais une cale et une continuité de route
le tout c'est d'en avoir dans les endroits stategique
et gratuite evidement comme les routes
ou avoir des services associés
une cale n'est en rien associé a un urbanisme galopant
je n'en dirai pas tant d'une certaine loi littoral qui sous le couvert d'un projet touristique se permet de betonner notre littoral
meme le conservatoire du littoral ammenage le littoral dans un sens pas toujours tres .....NATUREL


bon vent,belle mer

Corsu2a :

Le PADUC a-t-il ressuscité?
A ma connaissance, il est mort est enterré depuis juin 2009, ceci grace à la mobilisation générale des 'amoureux de la Corse'

J'ai signé la fameuse pétition contre le PADDUC

La mobilisation a été un véritable exemple de ce que l'on peut faire pour agir contre un développement anarchique.

Merci également au Conservatoire du litoral pour racheter progressivement des terres vouées aux spéculateurs de toutes sortes.

Merci surtout à ceux qui ont su agir dans les années 70 pour s'opposer aux promoteurs assoiffés de pognon, même si les méthodes pouvaient choquer dans les salons parisiens.....

Ortiacciu

Le PADDUC n'est pas enterré. 'Courageusement', Rocca-Serra et ses copains ont préféré le planquer dans un placard, le temps de laisser passer les élections territoriales de mars 2010.

Mais que les promoteurs se rassurent, le PADDUC ressortira juste après.

Thierry

...voila ce qu'en pen le docteur....

edmondsimeoni.blog.lemonde.fr/category/padduc/



Ortiacciu

ce qu'en pense le docteur...soyons vigilants

A prestu

Ortiacciu

Thierry,

Les artificiers pratiqueront toujours, mais probablement plus pour 'gérer' la concurrence entre commerces...

Quant au PADDUC, ce sera la surprise...

Pascal

Bonjour à tous,

Je partage les inquiétudes de pascal quant au devenir des plus belles zones de navigation du sud Corse. Cette année, la fréquentation touristique en Corse a augmenté de pratiquement 9%. On a évoqué le phénomène de la crise économique pour expliquer qu'un report de destination a bénéficié à la Corse. Cette explication me paraît bien douteuse.

L'hotellerie et la restauration corses sont en perte de vitesse. Les principaux bénéficiaires sont les campings, les loueurs de meublés et les supermarchés. La demande de l'immense majorité des touristes privilégie les lieux de résidence 'les pieds dans l'eau'.

La pression touristique et immobilière se fait chaque année plus prégnante et je ne connais pas un seul endroit au monde qui peut résister indéfiniment aux sirènes de l'argent facile. Il suffit d'y mettre le prix. Les places au soleil se font rares et la demande toujours plus soutenue. Les promoteurs immobiliers ont de beaux jours devant eux.

Attrapé sur le site de Radio Corse / Alta Frequenza :

'Vers le pouvoir d'expérimentation legislative de Jerôme polverini ? (Aujourd'hui 07h02)
(Alex Bertocchini - Alta Frequenza) - Comme il l?avait annoncé au début du mois de septembre, Jérôme Polverini a décidé d?interpeller l?assemblée de Corse à propos du pouvoir d?expérimentation législative. En effet, le problème constaté sur la plage de Piantarella, cet été, a été révélateur d?une situation qui se pose de plus en plus en Corse. Certains sites dans l?île sont dans un état de sur-fréquentation avancée, ce qui impacte gravement le milieu naturel. La question est simple, à priori : Faut-il interdire purement et simplement la fréquentation de certains sites touristiques prestigieux ? Pour l?instant la législation française ne le permet pas, mais des solutions existent comme nous le dit Jérôme Polverini, président de l?Office de l?Environnement de la Corse.'

Thierry

Bonjour Thierry,
je pense que ceci est un faux (vrai) problème ....

Au train où vont les choses et face à la démographie gallopante (au niveau général) personne n'empêchera jamais la surfréquentation de quoique ce soit sur notre planète .

Prenons par exemple une région qui nous est chère : La Corse::A-)
Certes il faut freiner (et interdire) complètement le 'bétonnage' de nos côtes .
Pour l'instant nous nous en sommes plutot bien sortis.
Il n'y a qu'à voir, pour s'en rendre compte, l'état des rivages du coté de Bodrum ou Antalya, en Turquie; de la côte Sméralda en Sardaigne ou plus proche de nous de certains coins de la côte d'azur...

Mais ne sommes nous pas, nous même, les principaux fautifs (à notre modeste échelle) de la surfréquentation 'pneubonistique' en vantant depuis plusieurs années les beautés de ses côtes.

Depuis longtemps, 'l'île de beauté' est connue et appréciée pour son soleil, sa mer et sa quiétude...
Comment cacher plus longtemps ses paysages sauvages et encore (?) vierges ?
Comment ne pas faire partager à nos co- pasionnés ces lieux magiques sans faire preuve d'un égoïsme exacerbé ????

D'autres, ailleurs ont déplacé le problème en faisant des 'parcs nationaux' qui n' ont de raison d'exister que de faire payer les visiteurs.

Que ce soit à Budelli (Sardaigne) à Télascica (Croatie) et dans bien d'autres lieux encore ( lieux 'magiques' pour nous autres , amoureux de la mer) il n'est pas interdit d'y 'mouiller' mais il est obligatoire de payer pour le faire ...

Nous n'empêcherons donc jamais ( il est interdit d'interdire) quiconque d'aller, et de plus en plus nombreux, se dorer la couenne à Piantarella, pas plus qu'à Palombaggia ou Santa Giulia::N-)

Cette augmentation inéluctable de la fréquentation devra obligatoirement s'accompagner, (qu'on soit d'accord ou pas) de la mise en oeuvre de tout un système 'logistique' pour les accueillir décemment (et les empêcher de polluer davantage) afin de gérer, entre autre, ce qu'ils ingurgitent et derechef, ce qu'ils rejettent

La seule chose qui pourra nous sauver ( je veux dire sauver la Côte) est un apprentissage rapide (et musclé) de ce qui devra être une règle intangible pour tous : Le Respect de la nature !

Car n'oublions pas que même si certains peuvent se payer les Seychelles ou la Nouvelle Calédonie, la Corse restera pour le français moyen, le lieu paradisiaque le plus adapté à sa bourse



Meltem 74

Bonjour à tous,

L'attrait d'un nombre toujours plus important de personnes pour des zones ciblées entrainera de manière inéluctable des mesures officielles pour limiter les effets de la surfréquentation.

Cet été, sur Corse matin, j'ai pu lire un article où clairement, les responsables du parc marin de Bonifaziu envisageaient à court terme des mesures de contingentement des bateaux au mouillage autour et au milieu des iles Lavezzi. A aucun moment, une limitation draconienne n'a été envisagée pour les compagnies des vedettes de passagers qui déversent 200 à 300 personnes à chaque rotation. Pour être clair, en terme d'apport pendulaire de populations, peut-on croire que les plaisanciers à bord de leurs propres bateaux pésent d'un même poids que le flux de visiteurs transportés par les navettes venant de plus en plus loin ?

Le scénario est pour moi déjà écrit. Il est évident que c'est le plaisancier qui sera le cocu de l'histoire.

'Le scénario est pour moi déjà écrit. Il est évident que c'est le plaisancier qui sera le cocu de l'histoire.'

C'est déjà le cas pas très loin de chez moi, où des particuliers empêchent l'approche au domaine maritime public, sans que l'Etat fasse quoi que ce soit.

Thierry