SUJET :

@burtiflup : tu dois être trop jeune ou trop poreux () pour te souvenir de l'une de mes diatribes à propos de l'usage des prénoms IRL* sur un forum. Cela ne fait qu'embarasser les pneubonautes qui n'en ont pas la connaissance.
Je tiens donc à l'usage du pseudonyme afin que chacun sache de qui l'on parle. Par respect pour ceux qui ne connaissent pas les individus personnellement (sans compter que cela pourrait aussi légèrement relever d'un certain snobisme que d'utiliser un dénominatif connu uniquement par certains et point par d'autres).

N'est ce pas ?


*IRL : In Real Life = dont l'usage se fait dans la vraie vie... par opposition à la vie virtuelle d'un forum par exemple.

Breton immigré au Lac Léman

aH oui Koufig ;tu fais comment
Je pars de Concarneau pour aller aux Glénan je fais comment pour calculer la distance en km sur la carte - 6 milles 7 milles?? la dérive des courants de marées tu connais ? tu changes ton cap de départ ou bien tu fais ça au pif ?
Tu es sur que ton GPS ne te lacheras pas le jour ou la brume te tomberas dessus ou la nuit sur un problème moteur?
Demande à Ulysse s'il ne prends pas ce genre de précautions en temps que voileux
et souviens toi .qui peux le plus peut le moins
2 précautions ne sauraient nuire

richardeau

Pffffff:^-C}
je redécouvre le forum ce soir...
désolé les gars mais je voulaiss pas déclenché une telle polémique surtout moi aussi en tant que bobo (cf Renaud) marin du dimanche au Lac de Lourdes ( anongoul)
allez sans rancune

gérard et coralie / MMSI:227 713 980

encore une faute anIngoul

gérard et coralie / MMSI:227 713 980

Gérard! Il y a quelques (!!!!!!1962!!!!) années ayant amené ma mère à la Grotte je suis monté au Lac;;;; il me semble que ça faisait du ski nautique à l'époque...? A mon dernier passage le lac m'a semblé si petit.... Ai-je rèvé?
Sinon, je rigole! On n'a pas un n° MMSI pour un lac.
Stille Nacht, Heilige nacht!joyeux noël.

Ben moi j'suis snob ,c'est baat.
Et si je parle d'amour c'est .... .. .... .. ....
A vous

Richardeau : Etant né au bord (entre guillement) de l'un des courants les plus forts d'Europe (j'ai nommé la Jument) je connais un peu le principe des courants mais j'avoue que depuis que je fais du semi rigide, je m'en moque éperduement vu le faible tirant d'eau de nos montures (en voile je ne dis pas, on est obligé de jouer avec).

Comment faire pour aller aux Glénans ? Et bien : je lève les yeux et puis j'y vais. Et si je dois rassurer un ami que je dois emmener :
- je regarde une carte -routière si nécessaire mais le bloc cotier est officiellement plus recommandé - pour lui montrer la distance et la route principale (en fait depuis que j'ai un GPS je ne fais qu'allumer mon GPS)
- je croise un ou deux locaux auprès de qui je m'inquiète des choes à savoir
- je me renseigne avant de partir sur la météo...

Et puis je fonce sans me poser d'autre soucis qui ne feraient que repousser chaque jour l'envie d'une balade.
En tout cas c'est comme cela que j'ai fait pour mes différents périples (dont les Glénans) et tout s'est bien passé. Le mieux étant d'être accompagné ou renseigné par un local.

S'il faut sortir une carte et sa table, les calculettes et les dérives de courants pour aller sur des îles que l'on voit depuis le continent... je comprends (prudence est mère de suretée) mais ce n'est pas ma culture.
Je préfère porter procession à Béquerelle plutôt que de craindre un retour hazardeux dans une brume non maîtrisée.
Je cite deux navigateurs de cet après midi 'Même par brouillard... c'est tout de même difficile de rater l'Europe'.

Le jour où mon GPS me lâche, j'ai une bousole qui sait montrer le nord. Et si c'est le moteur, je ne bouge pas des Glénans. Et si c'est la brume... et bien cela n'a jamais empèché de naviguer.

Je me souviens d'un retour de Hoedic sur un petit voilier (genre 5.5), sans direction car sans safran (oui il a laché deux fois malgré sa réparation de fortune sur Houat) sans moteur (du moins pendant 3 heures, le temps de le démonter sur le pont pour le réparer) sans radio (oui mon pote l'avait oubliée), dans le brouillard et sous 2 ris car le coup de vent annoncé arrivait... Bein on a serré les fesses et fini par toucher l'Europe car c'était tout bonnement en face. Mais à aucun moment nous ne nous sommes posé la question des cartes ou des unités de mesure. C'était le cadet de nos soucis.

Breton immigré au Lac Léman

@aningoul : pas de pb ja avais saisi pour la anv sur le Lac

@Koufig : je suis le premier à reconnaitre la simplicité usuelle quotidienne du SI mais quand je prépare mes navs sur la table ...de la cuisine (çà permet de se laisser aller aux rêveries) le compas et la carte eux ne sont pas au SI donc bien obliger de m adapter.... et je trouve pas si compliqué de compter le nombre de coup de compas et de le transfomer en horaire de nav A/R

gérard et coralie / MMSI:227 713 980

Nous sommes bien d'accord... je n'ai point dit que c'était impossible ni parfois obligatoire (d'autant que je le pratique depuis toujours).






Breton immigré au Lac Léman

à la bonne 'heure'!!!!

gérard et coralie / MMSI:227 713 980

Mon cher Koufig
Je pense que tu as bien fait pour ta sécurité ,d'émigrrer sur le Leman
Comme tu dis chacun sa culture ,la tienne ne me convient pas et me fait peur , je sais que la tendance aujourd'hui est à l'assistanat , le local ne sera pas toujours là pour te sortir de la 'merdre ' dans laquelle tu te seras fourré
Tu sais 0,50 m ou 2,00 m de tirant d'eau ,un roche affleurante tu te la prends pareil
C'est sur , en revenant des glénan (je regrette rarement visible du continent )
je préfère sans rater l'europe car là il faut vraiment le vouloir
ralier Concarneau plutot que Camaret ou le pouliguen
Si tu te trouves par exemple aux glenans je doute que ton moteur s'il a envie de tomber en panne te feras le plaisir de le faire aux glenans plutot que de le faire au milieu du trajet
Putain il est fort Koufig ;pas de moteur , de la brume ,pas de GPS , pas de safran , de la tempête,pas de radio , un opinel pour réparer son moteur sur le pont et une boussple qui lui sert de compas,c'est Mac Gyver ou Rambo du Leman


richardeau

Je comprend que tu ai peur. La peur vient souvent du manque de connaissance. Et souvent le local qui aide... c'est moi (en tout cas je n'ai jamais été assisté... la chance surement et mon tour viendra). Mais quand j'aide c'est un plaisir pour moi, j'espère que le jour où j'en aurai besoin, je saurai trouver une pogne amicale et réconfortante.

Ceci dit jamais tu ne me verras réparer un moteur
(ça ferait trop marrer Lcom qui risquerait une attaque cardiaque)
Mais tu me verras toujours me renseigner auprès de ceux qui savent, de ceux qui pratiquent le coin et connaissent ce qui n'est pas écrit sur les cartes. C'est comme cela que j'ai grandi... et que je progresse.

En ce qui concerne Mc Giver... si tu as fait de la voile tu dois savoir qu'il n'y a pas besoin de safran quand on a 2 voiles pour diriger un voilier.

Breton immigré au Lac Léman

C'est ce qu'on peut appeler un 'Dialogue de sourds '
Tous deux ont raison mais ne parlent pas de la même chose.......

L'un parle trajet à la voile donc plus ou moins long mais lent où effectivement une carte est nécéssaire (avec la table qui va avec) car pour rallier un point à un autre on est obligé de tenir compte du vent, de la marée, des fonds (une quille c'est profond) et de tout un tas de paramètres qui compte tenu des changements, sont trés utiles dans ce type de navigation.

L'autre parle de ballades avec nos bateaux qui n'excèdent rarement quelques heures, qui peuvent filer entre 30 et 45 nds dans les moments les plus favorables et où franchement on n'a rien à f...e des éléments cités plus haut!





Meltem 74

Je continue, car mon doigt a 'fourché'.....

Quand on sait qu'avec de telles petites unités on peut rallier la Corse au Continent en 4 h de temps on comprend que l'engagement 'moral' et à fortiori les besoins ne sont pas les mêmes. (que sur un voilier)

Certes dans les 2 cas, le 'navigateur prévoyant' aura préparé son trajet en amont (sur la table de la cuisine ) et aura essayé de prévoir la majorité des ennuis qui pourraient survenir.(et leur solutions de repli)
De même il aura longuement étudié la MTO sur les heures ( ou jours) que dureront la traversée...

Ceci dit j'aimerais connaître Combien arrivent à déployer, et lire une carte sur nos petits bateaux
Déjà que lire un GPS plus petit que 7 pouces est quasiment impossible à plus de 30 nds sur une mer qualifiée de 'calme' ou 'peu agitée'.
Je ne parle pas de ceux qui arrivent à se servir de leur jumelles sur les mêmes coques de noix ?????
Tout simplement Impossible .
Ceux qui me connaissent bien savent que je hais l'assistanat sous ttes ses formes:M:+)
Ceux qui me connaissent un peu savent le temps que je mets à préparer une grande navigation (un an pour notre raid en Croatie, plus de 4 mois, déjà pour notre prochain périple en Grèce..)

Pour donner un exemple précis, je dirais que l'on a pas besoin de grand chose pour rallier, d'un point connu, un endroit choisi à l'avance si ,au péalable on a pris le tems de calculer (en miles ou en km) la distance qui les séparent et rapporter sur le 'road book' l'altitude et la position du sommet ( phare, immeuble, église, j'en passe et des meilleurs) bref de l'amer' le plus proche
le vent, les courants n'ont quant à eux, vu le temps de parcours et notre vitesse de déplacement ,qu'une influence epsilonesque.

Vous l'avez donc compris, à chaque type d'unité et de navigation correspondent un type différent de matériel à embarquer .

Et pour finir je dirai que je mets le meilleur des pneubonautes de ce site
au défi d'arriver sans GPS, 'pile poil' devant l'embouchure du Blavet, au départ des Glénans , avec un brouillard à couper au couteau en plein reflux de marée, avec uniquement sa carte et sa boussole....

Il pourra tout au plus faire du plein Nord, atteindre la côte et la suivre , vers la droite, jusqu'à l'endroit désiré

S'il 'tirait' Nord Est il pourrait tout simplement passer au sud de l'ile de Groix et se perdre en mer jusqu'à la prochaine éclaircie

Meltem 74

Point de porosité dans les conections neuronales, perfide breton::M-). Je n'ai pas oublié ta diatribe fumeuse sur l'utilisation des prénoms pour ceux qui ont un pseudo. Mais soit nous n'avons pas les mêmes valeurs, soit nous ne les plaçons pas au même endroit.
Il n'y a que les aveugles ou les ramolis du bulbe pour ne pas connaître mon prénom::e-(et le tien, sans doute). Pour ma part, je me vois mal signer mon propos 'Burtiflup' lorsque je m'adresse à des gens que j'ai rencontré et avec qui j'ai sympatisé. Ce n'est pas du snobisme mais simplement de la pudeur. Ceci étant, me permets-tu d'être un peu snob,parfois? Merci!
Burtiflup

pour revenir aux unités de mesure,je pense que c'est à celui qui arrive dans un milieu de s'adapter et pas le contraire.
Maintenant koufig si tu prefères les métres les kilométres et les kilomètres heure c'est ton choix,mais je ne trouve ni rétrograde ou snob que d'utiliser les valeurs internationales.
Perso j'utilise toujours des cartes 'papier' même si j'utilise évidement le GPS,je trouve que les avoir est une sécurité.
Sans Gps (panne) une carte papier avec un compas non compensé( en plus il faudrait savoir ce qu'est la déviation la déclinaison et dans quel sens cela s'applique) et sans une idée assez précise de sa vitesse pour un régime moteur c'est pas gagné.
Pour résoudre le triangle des vitesses il faut connaitre un minimum de paramètres.
A+

FRED

Michael

si tu as fait de la voile tu dois savoir qu'il n'y a pas besoin de safran quand on a 2 voiles pour diriger un voilier.

Faudra que tu viennes me faire une démo, parce que moi ça fait 40 ans que je fais de la voile et je serais bien incapable de diriger un voilier sans safran...

... avec 2, 4 ou 15 voiles

J aime la vie, ma famille et mes amis

@Ulysse : Simone, fait tes valises, on y va !
(tu ne vas pas me dire que ton superbe voilier n'est pas équilibré )
En tout cas sur les - très petits il est vrai - voiliers que j'ai pratiqué, la grande voile pousse au cul et le foc ou génois pousse en tête. Les deux formant un axe autour du mat qui, tout en accusant une dérive, permet de diriger la trajectoire en bordant plus ou moins l'un et l'autre.

Cher Burtiflup, il est bien entendu que mon avis n'empiètera jamais la liberté de chacun de se comporter et de s'afficher comme bon lui semble.
Etre snob n'est pas une tare en soi, c'est même un art de vivre.

@Meltem : Tout à fait. Merci de l'avoir exprimé ainsi

@axenon : c'était jusqu'ici en effet mon avis. Mais la co-existence des 2 unités me chiffonne (il faut bien que l'hiver se passe ::B::e-.

Breton immigré au Lac Léman

De rien Mike, mais il me semble que malgré tout tu as oublié un organe essentiel sur ton boat c'et la dérive, le 'safran' étant pour les non voileux ce que d'autres auraient appelé le 'gouvernail'

Donc ce qui équilibre le bateau dans sa trajectoire (Ulysse corrige moi si je me trompe), c'est le rapport entre la poussée vélique ( obtenu par un savan calcul de l'ensemble des poussées sur les différentes voiles) et la force 'anti dérive' qui s'applique sur la ...dérive' (ou la quille) du bateau.

A cela s'ajoute les caractéristiques propres à chaque coque qui la rende plus ou moins 'ardente' Hiiiiiiii! (comme aurait dit notre ami Louissss)

Bref, contrairement à la planche à voile où l'on peut changer cette force et donc la direction de l'ensemble, uniquement en avançant ou reculant le mat, de façon à la faire tourner (avec l'aide des pieds,) autour de l'axe de dérive, il me semble difficile d'orienter ton boat simplement avec les voiles à moins que tu puisses en augmenter ou en diminuer la surface , tout en avançant

J'arrete là mon raisonnement qui, étant un passioné de physique , pourrait durer jusqu'à l'arrivée du Père Noël

Meltem 74

Je ne l'ai pas oubliée : au contraire, sans dérive je ne pourrais pas jouer sur l'axe et le bateau partirait en dérapage sans accepter ma direction.
La dérive lui donne la dynamique nécessaire.

Je n'ai jamais fait de planche. J'ai essayé tout petit... mais je n'ai pas réussi à soulever la voile du paquebot de mon père... et honteux me suis satisfait du statut de spectateur. C'est une expérience qui me manque vu le plaisir dont tous les véliplanchistes font état.

Breton immigré au Lac Léman