SUJET :

Beau dossier cité par Shiryu68, j'aime particulièrement

Le but est en principe de ne jamais attaquer la vague de front, à fortiori au moment où elle déferle, cela conduirait immanquablement à retourner l?embarcation. Les anciens apprennent donc aux nouveaux venus comment repérer les ?portes? au milieu des déferlantes, comment définir la phase dans laquelle se trouve la vague ou encore comment jongler en naviguant parallèle aux vagues. Autant de techniques qu?il va falloir mettre en pratique le lendemain. Autre thème du briefing, la conduite du bateau. Si pour tous les volontaires la navigation en eaux calmes ne pose guère de problème, maîtriser un pneumatique à fond souple et en barre franche dans de grosses vagues réserve parfois des surprises. Pour autant, le choix d?un bateau pneumatique à fond souple s?est depuis longtemps imposé aux sauveteurs. Léger et donc facile à transporter, il peut être mis à l?eau très rapidement quand le besoin s?en fait sentir. Qui plus est, il possède une remarquable stabilité et une souplesse qui lui permettent de passer sur la vague sans rentrer dedans comme a tendance à le faire un bateau rigide. Enfin, associés pour la circonstance à un moteur de 25 cv, les bateaux sont à la fois rapides et faciles à mener.

En lisant PMB je m'aperçois que j'avais, en effet, oublié de parler de ces fameuses 'portes'.
Une vague ne barre pas tout 'l'horizon' et il y a tjs moyen de passer entre deux, dans le sens de la largeur bien sûr.
En naviguant le plus parallèle possible entre deux vagues on arrive à passer par ces portes sans trop sauter.
J'ai pu tester cette technique en rentrant un soir des Calanques vers Pointe rouge avec un bon Mistral de face et ma femme qui hurlait à chaque déferlante. Du grand spectacle garanti !!!

Meltem74

Salut,

Pmb76, je fonce immédiatement chercher ce Pneumag comportant le reportage que tu cites.
Je suis certain de mon coté qu'il y a plein de manières différentes de négocier une ou plusieurs vagues très délicates, voires dangereuses.

En effet, le contexte changera suivant de nombreux parametres : type du bateau, longueur, poids, hauteur de vague, type de vague, force et sens du vent, expérience du 'pilote', cofiance ou grosse trouille de l'équipage, commandos de marine ou famille avec jeunes enfants etc...

Pmb76, c'est vrai que les sauveteurs sont très souvent équipés de pneus souples...au départ des plages en tous cas.

Pour mes deux chaleurs vécues citées dans les posts précédents, je suis presque certain que pour les vagues de sillages du porte-hélicoptères, j'avais choisi avec mon bateau de l'époque la bonne manière, affronter les vagues, hautes et surtout très sérrées, de vrais murs !, de face bien perpendiculaire à ces monstres, à 5-6 km/h.

Ma méthode: main sur le volant, l'autre sur les gaz...fermer les yeux et serrer les fesses, oui, je sais ce n'est pas marqué dans le code Vagnon.

D'autre part, je suis surpris malgré tout de voir que certains d'entre vous sont allés jusqu'au retournement...je ne pensais pas. Excellent sujet.

Steph

Ma solution, prendre la vague de face, tant que tu peux la prendre de face, si elle déferle aller plutôt chercher plus loin à gauche ou à droite l'endroit où elle déferle pas.
Un petit coup de gaz en bas et couper en haut de la vague, être toujours maitre et imposer au bateau ce que tu veux faire.
D'après vos récits l'accident arrive presque souvent quand on se fait surprendre. Donc fait trés attention, regarder 4 vagues plus loin, celle qui sont sous le bateau sont déjà traitées.
Autre solution, regarder comment font les surfeurs où ils passent.
Le PB aussi c'est l'équipage et tout ce qui traine sur le pont, si tout le monde est bien installé à bord tu peut envoyer du gaz et passer dans une mer pas possible.

Bruno. NuovaTroJolly 670

surtout et c'est le message qu'il faut faire passer :
ne pas s'éloigner du bateau, meme si la cote est a 50 métres, les courants peuvent avoir raisons de vous !

un bateau de repère un homme moins !
Par contre un pneu retourné c'est vraiment casse gueule du verglas sur la coque et pour y gripper c'est coton !
Si kkun a une idée
par contre pour le retourner faut vider un coté

Sujet effectivement très interessant


Pour François 40.

Est ce toi qui a fait la une du journal 'Sud Ouest' du 2 mai?
Si oui, je pense que tu avoir bien chaud malgrè la fraicheur de l'eau en attendant le bateau de secours.

Pour ceux qi ne l'auraient pas, un lien concernant l'entrainement des sauveteurs en Zodiac

www.pneumag.com/index.php?d=4&p=dossier_pratique&idessai=10


Mon expérience des vagues vient de la planche à voile dans les vagues (quand j'étais jeune)

De face pour décoller, et de travers pours amortir (et demi tour rapide si la vague déferlait)

Je pense qu'en pneu cela doit etre la meme chose à la différence pret que l'on cherche plus souvent à amortir qu'à décoller.


Amicalement

Jacques

Je pense qu'en pneu

Par mer de façe plutôt attaquer de 3/4 éviter de les prendre perpendiculairement car si le vent s'engouffre en même temps c'est le salto assuré, ne pas oublier aussi de jouer avec la trim et la manette des gaz, bien répartir le poids, et effectivement bien surveiller les série de vague il en a une toujours plus mauvaise que les autres

@+

Zodiac pro Open 550

Une petite synthèse pour notre pote Kergoat29 qui débute, afin de ne pas l'embrouiller.

Avec un vent de face et des vagues hautes, mais espacées assez largement, il faut les négocier de 3/4, et d'un coup de volant et de gaz, se replacer et se préparer à affronter les suivantes.

Pour des vagues hautes et hyper serrées ( celles créées par le sillage d'un gros bateau par exemple ), là pas de choix : il faut les négocier de face avec un filet de gaz pour pouvoir conserver la manoeuvrabilité du bateau, pour affronter la deuxième ou troisième vague bien perpendiculaire.

Pour les détails...qui ont leur importance : bien répartir le poids, gaffe aux rafales de vent au sommet des vagues quand le bateau est pendant un instant bien cabré, un trim au négatif ...et ce sera tout bon.

Steph

très intéressant ce post
Il faudrait le relire plus souvent !!

Salut Vamalo,

Je vais déposer un brevet pour ce post,

Vamolo, dans quel état était ton matos après le retournement, le moteur notamment ?.

Steph

Très interressant ce post, contrairement a ceux que certain peuvent penser même les Pneus et SR on une limite, et on ne peut pas toujours faire n'importe quoi avec.

Juste deux expèriences perso avec mon premier pneu de 5.20m:

- On c'est mis une fois à la vertical le bateau c'est enfoncé jusqu'au tableau arrière, mais est revenu à rebasculer dans le bon sens, car il y avait deux personnes devant la console, en fait la ou tu trouves également des grosse vague : dans un fort courant avec un vent de sens contraire, et la ca peut faire très mal. (on à fait demi-tour, resté au port, rentré par la navette, et récupéré le bateau 3 jours après quand ca c'était calmé) et les vents de terre, parfois très violants 6/7 lèvent de belles vagues même à 5 miles des côtes, seulement pour rentrer, elles sont de face.

- Un coup je déposais du monde sur la plage, mer calme, avant sur la plage, tout à coup deux grosses vagues qui arrivent, juste le temps de tourner le bateau pour le mettre de face, les vagues ont déferlés, bateau à été remplit d'eau, mais rien de plus, à si j'oubliait mon apareil photo qu'à pas aimé!!

- Aujourd'hui j'ai un plus grand SR 5.8, ce printemps on est rentré par un 6/7 de nord, vagues prises de 3/4 (en tirant des bords) vitesse réduite ~10nds max, c'est passé sans problème, mais c'est stressant quand même, et le vent peut'être plus que les vagues, car tu as toujours peur que le vent prenne dans la coque, et un bateau de 6m qui ce lève, c'est impressionant surtout si t'es à l'arrière, c'est pourquoi ma console est au 2/3 avant.

- Dans des conditions comme ca il faut avoir le gilet de sauvetage sur toi, le coup circuit, et une corde qui te rattache au bateau, et tout bien attaché dans le bateau. mais le mieux est encore de rester au port, surtout si tu as femme et enfants avec toi, généralement ca finit par ce calmer.

Homer56

Copme disait mon grand pere, n'oubliez pas que c'est la mer qui a la priorité. restez maître du bateau mais négociez toujours sans forcer.
@+

Bonjour,
Je suis un cousin québécois adepte de pneu depuis plus de 20 ans avec un bateau à fond souple(4m20).J'ai presque toujours abordé les grosses vagues de côté(3/4.en réalité) avec plus de facilité,à l'opposé d'une embarcation conventionnelle comme celle que j'utilisais à une époque lointaine-je les prenais de front.Ayant suivi cette discussion de près,j'aimerais savoir votre opinion,à savoir fond souple vs fond rigide:
comportement dans les grosses vagues,confort,sécurité,etc...Je suis à mijoter l'acquisition d'un pneu à fond rigide.
Merci,
Jean

pour jacques33
oui c'est bien moi
l'article a quand même été exagéré, nous nous sommes retournés presque à l'arrêt et nous nous sommes accrochés au bateau. un autre bateau nous a sorti de l'eau tout de suite et les pompiers nous pris en charge aprés.
c'est vrai que ç'a aurait pu être plus grave, mais nous n'avons perdu que du matériel de pêche, appareil photo, téléphone, leurres ...
et maintenant du temps car les réparations du moteur risquent de durer longtemps, les délais étant long en ce moment.
le moral va mieux maintenant, même si je ne comprend toujours pas comment on a pu se faire avoir !!

très intéressant ce post...
comme quoi on peut quand meme se retourner...6 personnes à bord, pas de risque apparent, j'imagine l'ambiance...vous avez de la chance que cela se termine ainsi...

La plupart des pneus sont homologués en catégorie C, ce qui limite l'utilisation à force 6 et vagues de 2 mètres, ne l'oubliez pas...

Certains récits font état de conditions météo bien supérieures, prenez vos responsabilités mais vous risquez de ne pas etre assurés s'il est prouvé que vous n'aviez rien à faire en mer dans ces conditions...

Proverbe breton; Si tu croises des goélands quand tu vas mettre à l'eau, fais demi tour!!!

serge

j'en connais un autre...

Goelands croisés :
naufrage assuré. !!!

revendez vos pneus

réponse pour manza,

le moteur un 2 tps évinrude de 98, était noyé, il st reste une heure environ retourné (temps que notre sauveteur nous recueille, ramasse ce qu'il peut et qu'il traine le pneu vers une plage, pour avec l'aide d'une dizaine de baigneurs, qu'on puise le retourner :
a bord c'était l'horreur RIEN plus rien : vidé,
sauf miracle les clé de bagnole accrochées a la porte ouverte de la petite console.
moteur hs surtout au niveau de l'électricité, l'expert n'a pas voulu prendre le risque de la réparation, il a été repris a un petit petit argus.
meme pas voulu le revendre d'occase,réparé : je l'ai abandonné au réparateur,( de peur que si un acheteur éventuel tombe en panne en mer, je ne vous dit pas les résponsabilités meme morales)
Mais mon petit doigt me dit que le réparateur a dû le revendre après avoir changé l'électronique !

idem pour moi, il est resté à l'envers 1 heure et la première remarque du concessionnaire sur l'ile d'oléron était de le mettre à la poubelle. Par contre, il s'est dépêché de faire la sauvegarde du bloc moteur : double vidange et redémarrage dans de l'eau douce. Quand je lui est dis que je le ramenais dans les Landes : il voulait me le reprendre 2500 ? contre un neuf !! bizarre pour un moteur qui devait partir à la casse !!
pour l'instant, l'expert est passé le voir et attends le devis pour juger
à suivre ...

un hors bord qui tombe à l'eau n'a strictement rien, il faut le plonger dans un bain de gas oil en prennant soin de démonter carbu et bougies. une fois une petite semaine de bain, vidange du bloc si 4 temps, carbu à l'essence, wd 40 ds les cylindres et il devrait partir comme un neuf !

J'ai déjà vut le cas sur une petite unité (retournée lors d'une tempête au corps mort) et il vaut mieux laisser le moteur dans l'eau avant d'être sur d'agir tout de suite ...

C'est ce qui a été fait et pas de problème

Paul