Salut les gars,
Ce post me rassure car je constate que la raison n'a pas encore quitté le cerveau de nombre d'entre nous. Je ne comprends pas que l'on crie haro sur le baudet, sans même réfléchir sur les conséquences de nos actes.
L'exemple de la voiture électrique est symptomatique. Après la mise à mort du diesel, ça y était, le grand soir était arrivé, le tout électrique allait sauver la planète. Puis on a commencé à entendre des voix dissonantes : on fait quoi des batteries ? où trouvera-t-on en masse et pas cher les métaux composants des batteries les plus performantes ? comment on va produire suffisamment d'électricité pour alimenter 25 millions d'automobiles électriques alors que les consommations domestiques explosent du fait là aussi de l'abandon progressif des énergies fossiles et que la France est en déficit de production une bonne partie de l'année ?
Et là, soit c'est le grand vide, soit c'est le régime de la méthode Coué. Concernant le recyclage des panneaux solaires et des éoliennes en fin de vie, j'écoutais dernièrement à la radio un écolo pure souche débiter des saucisses aussi grosses que lui en expliquant que certes, on n'avait aucune filière ou technique simple à proposer à ce jour, mais que nécessité faisant loi, d'ici 5, 10 ou 20 ans la solution serait trouvée. Et si on ne la trouve pas, on fait comme pour les vieux téléphones en fin de vie, on les envoie en Afrique pour s'en débarrasser et transposer le PB ailleurs ?
Il n'y a pas plus menteur qu'un industriel, ben si on a trouvé encore mieux : un écolo radicalisé !
Je suis aussi écolo que tout un chacun, mais j'essaye d'éviter de hurler avec les loups sans connaître dans la mesure du possible les tenants et aboutissants. Les bonnes solutions d'un jour se révèlent souvent être un choix catastrophique 30 ans après. Prenez l'exemple de l'amiante, on en mettait partout. Pendant mon service militaire, je me suis même entraîné à porter une combinaison anti-feu d'avion entièrement tissée de fibres d'amiante ! O temporal, o mores !