SUJET :

En ce qui concerne la façade sud de la Bretagne que je connait et fréquente assidument tant professionnellement que touriste nautique, je puis avancé sans crainte d'erreur que plus d'un ports , et pas des moindres sur ce secteur sont officiellement sur liste d'attente pour les amodiations !!
Mais que si demain je veux une place pour un bateau de 6 m 8 m ou de 12 m ce me sera facile, en sonnant aux bonne portes !! Un emplacement provisoire qui ce transforme en permanent sans trop savoir comment !! un bateau qui part en carénage mais ne revient pas !! etc etc
Les astuces et combines sont légions pour ceux qui connaissent .

www.voilesetvoiliers.com/initiation-perf...-le-droit-au-ponton/

un bien joli texte qui ne correspond que peut à la réalité du terrain

mais tout comptes faits ......personne ne s'en plaint vraiment car comme tu le dis ...tu ceux qui veulent un place et y mettent l’énergie qu'il faut là où il faut ...finissent tous par en avoir une....suffit de ne pas être trop c****

Merci beaucoup pour vos retours et avis !

Il y a effectivement des freins, comme dans toute activité, mais l'exercice ne serait pas intéressant s'il n'y avait pas de défis à relever.
En tout cas vos discussions montrent bien qu'il y a matière à changer les choses et nous allons prendre en compte vos remarques pour améliorer les questionnaires que nous avons préparé pour recueillir des avis.

N'hésitez pas à continuer la discussion ou à nous poser des questions, nous restons à l'écoute !

Merci encore

Dans le 66, les places de port sont devenues très faciles à obtenir. Pour des bateaux jusqu'à 7m, tu as une place quasiment de suite, où en quelques mois pas plus. Pour le port le plus demandé, Argeles, j'ai attendu "seulement" deux ans et demi pour une place.
En tout cas par chez nous, les listes d'attentes ont fondues comme neige au soleil, et les "départs" sont de plus en plus nombreux :
D'une part la crise fait des siennes : les ventes de bateaux neufs se sont effondrées, donc les places prises d'emblée par les pro sont de moins en moins nombreuses.
Les gens qui avant laissaient des bateaux poubelles juste au cas où, pour conserver leur place, ont du mal maintenant à jeter 1500€ par an par les fenêtres.
Enfin, les utilisateurs de places de port sont dans l'ensemble agés voir plus et il n'y a pas aujourd'hui tant de "jeunes remplaçants" que ça disponibles pour payer aussi chère un loisir.
Evidemment, d'un département à l'autre, les choses diffèrent.

Salut à tous,

La question du manque de places à flot se pose principalement quand la plupart des plaisanciers veulent naviguer, soit entre juin et septembre. Passé le rush estivale, la demande fond comme neige au soleil, en particulier celle émanant des propriétaires de petites unités.

C'est souvent plus facile d'avoir une place à l'année que pour la saison d'été. Les gars l'ont bien compris. Ils louent une place à l'année et la libèrent en juillet et août, ce qui leur permet d'avoir une remise conséquente. Pendant cette période, ils laissent leur bateau sur corps-morts ou dans un mouillage d'été accessible aux seuls locaux.

Bonjour Clément,

Voila deux jours que je me "Tate" quand à savoir si j'allais ou pas intervenir dans çe post .

Je ne suis en la matiere , ni l'assistant ne le conseiller de personne et je m'en excuse

Il y a bien longtemps que j'ai décidé de ne plus participer à toutes ces simili assemblées qui ne servent qu'à entretenir l'égo de çeux qui y siègent , et çe pour deux raisons principales précises :

Primo, j'ai horreur du " brasser du vent" et de perdre mon temps dans des sempiternelles réunions qui ne servent absolument à rien ...

Secundo, j'ai encore plus horreur de cautionner les magouilles diverses et variées dont, comme le dit Pia, il vaut mieux ne pas parler à moins de sortir " le gilet pare balles qui va avec "

Le manque de places de port est notoire et il suffit de regarder le temps d'attente dans la majorité des ports pour s'en persuader ..

Que çertains passent ou ne passent pas devant les autres n'est pas la raison mais uniquement la conséquence de la chose ....

La seule responsable est la façon dont les autorités locales gèrent le problème ...

Je m'explique : que l'on soit d'accord ou pas , la plaisance explose ....

Il faudrait donc, pour arranger tout le monde, soit agrandir les ports , soit en ouvrir d'autres mais là on se heurte à ne nombreuses pseudos association dites " écologiques" qui militent ardemment contre la chose.

De plus il est évident que la gestion " préférentielle" de çertains ports agrave encore le problème .

Je vais vous citer deux exemples :

Les bateaux " ventouses" ...

Nous connaissons tous, et on en a dejà parlé ici meme, l'existence de ces unités qui squattent des places de port sans bouger ( souvenez vous d'une réplique " humanitaire de l'ami Pia qui disait : pourquoi voudriez vous enlever le pointu d'un vieillard pour qui la motivation de sa promenade quotidienne est de venir le voir attacher à son anneau ?)

Je comprends tout à fait et je serais presque d'accord... Si d'autres, qui eux naviguent encore, n'attendaient pas la place

Notons que si le nb de places etait suffisant on pourrait alors laisser çe brave viellard tranquille

Les solutions existent .. Ailleurs , là où on ne fait pas de sentiment en faisant passer l'intérêt particulier avant le collectif ..

Dans les ports Suisse où la demande est aussi trés forte, les bateaux ventouses sont régulierement enlevés ( après avoir prévenu leurs propriétaires) et la facture leur est envoyée ...
Si pas payée le bateau est saisi et vendu, où il part à la casse ...

Qui aura le courage de faire çela chez nous ...Personne bien sûr..

Deuxièmement , l'attribution des places de port :

C'est quasiment partout un foutoir gigantesque ...

Comment expliquez vous qu'alors que certains locaux attendent des places depuis de nouvelles années , des " étrangers friqués" puissent en avoir une en moins de 15 jours et puissent même en changer çar l'emplacement ne leur convient pas

Magouille, magouille sport national bien connu où nous sommes çertainement Champion du monde ....

Pourtant La solution existe, il suffit d'enlever la gestion des ports aux collectivités locales et de les faire superviser par un service central ( au niveau de la région par exemple) avec divulgation collective au fur et à mesure des demandes et des attributions ...

Trop simple, n'est çe pas et surtout trop rigide pour pouvoir continuer à faire ses petites " affaires" en toute tranquilité :

Et comme il a été ecrit plus haut, je comprends d'ailleurs tout à fait que l'on ne voit pas d'un bon œil ceux qui viendraient s'ingérer dans les " histoires" locales.

Derniere remarque : comment expliquer qu'un port " important" de la côte méditerranéenne ne puisse pas attribuer, lors d'un rassemblement de 2 jours, une 20 e de places pour nos SR alors que la capitainerie d'un " petit port intérieur" totalement complet , puisse les mettre à disposition en faisant tout simplement sortir ,le temps demandé, le nb de bateaux nécessaires ???

Tout simplement La volonté de certains qui une fois encore font passer l'intérêt collectif avant celui des particuliers ....

À méditer, n'est çe pas

et surtout surtout .....
la cession de droit d'usage n'existe plus !

dans mon coin d'adoption ( mon coin natal est Le Barcares ), jusqu'en 2009 si tu avais une barcasse d'une valeur de 500€ à flot ...tu pouvais la vendre sans problème 45000€ ( quarante cinq mille euros ) en deux jours.....tu avais donc un petit patrimoine.
Aujourd'hui, tu renonce à ta place pour ne pas payer et tu cherche à qui donner ta barcasse en espérant ne pas payer pour la destruction.


Oui...la transition a été douloureuse car brutale

oui Pia tu as raison, la cession du droit d'usage n'existe plus.......mais pour rejoindre MELTEM, le contournement de cette interdiction est bien là.

Je vois dans le port que je fréquente sortir un vieux bateau qui possède une place amodiée, et revenir aussi sec un beau bateau tout neuf. Je vais pour discuter avec le propriétaire et le féliciter (un beau boston en bi-moteur) et lui précise que vu la liste d'attente je suis heureux pour lui car il a du attendre longtemps pour se faire plaisir..................ce dernier me répond : "pas du tout, j'ai racheté le vieux bateau du propriétaire de la place un très bon prix et pour conserver le droit d'usage il est co-propriétaire à 1% de mon bateau". Au fond, tant mieux pour lui!

Sans citer de nom (je ne veux de mal à personne, je veux juste assouvir ma curiosité) je pose quelques jours plus tard la question à un membre de la capitainerie sur ce sujet. Il me répond qu'en effet, de plus en plus de gens font comme cela, pas de problème légal du moment que le "propriétaire" de la place apparaît sur l'acte de francisation.
Je pousse la réflexion en lui demandant comment cela se passe si le propriétaire de la place décède ou vend son 1%....................et là la réponse est merveilleuse : "si on ne nous en informe pas et que le règlement de la place continue à être encaissé, le bateau reste sur la place, sans souci!"


ceci dit, je ne porte pas de jugement car :

la place est désormais occupé par un bateau qui sort,
le proprio du boston a du payé bcq de TVA et fait marcher le commerce local pour l'achat de son bateau,
le proprio gave son bateau de centaine de litre de super et paye donc les investissements du port et la TIPP,
comment la Capitainerie peut deviner que plus tard le co-propriétaire n’existe plus?

Post Scriptum : un de mes meilleurs amis s'est inscrit sur la liste d'attente en novembre 1985.....il a eu sa place il y a un mois, comme quoi tout arrive

Chez nous on appelle ça le 49/51...et c'est la seule solution aujourd'hui pour naviguer sans attendre une place sur la liste....cependant chez nous ils demandent que le titulaire du poste d'amarrage soit le propriétaire majoritaire du navire, qu'il doit tous les ans se présenter avec ses papier d'identités à la capitainerie pour acquitter ses droits.
...et c'est pris très au sérieux...je crois que c'est une obligation légale ( je n'ai pas vérifié ).

Mais que se passe-t-il, si un jour le titulaire du poste change d'avis et souhaite que ce soit son petit fils qui jouisse de la place ou si il casse sa pipe ?

Bonjour à tous,

Les réponses à beaucoup de questions sur ce lien:
www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pd...s_5_janvier_2016.pdf :rB:+) bonne lecture ::t-

En particulier l'article R.5314-31 de la page 136

Amic

Sur le lac Léman, pour avoir une place c'est 20 ans en moyenne ! Alors le marché des épaves flottantes ce porte à merveille !
Le vendeur revend son épave à un très bon prix (presque au prix du neuf) et l'acheteur récupère la place.
Cependant les règlements sont en train de changer et il devient de plus en plus difficile de récupérer une place par ce système !
C'est dommage non ???

Bonsoir à tous,
Pia pour te répondre:
"cependant chez nous ils demandent que le titulaire du poste d'amarrage soit le propriétaire majoritaire du navire, qu'il doit tous les ans se présenter avec ses papier d'identités à la capitainerie pour acquitter ses droits.
Oui c'est une obligation légale (cf. l'article que j'ai cité dessus),et c'est à ce moment que d'une part il t'est non seulement demandé l'identité mais aussi un papier attestant que ton bateau est bien assuré.

Mais que se passe-t-il, si un jour le titulaire du poste change d'avis et souhaite que ce soit son petit fils qui jouisse de la place ou si il casse sa pipe ?
La place n'est pas transmissible ni au minoritaire ni aux descendants.
SAUF si les autorités compétentes (Ports maritimes relevant des collectivités territoriales
et de leurs groupements). l'ont décidées autrement (cf. toujours le même article).
Par exemple l'autorité compétente décide la possibilité de transfert au minoritaire ou au petit fils.... dans les conditions ou ce dernier est classé dans les trois premiers de la liste d'attente concernée (je le rappel c'est un exemple!)

Moralité: Bien se renseigner auprès de vos capitaineries en matière de copropriété (règlement interne, habitudes, parrainage....).

Maintenant je vais répondre(et ça n'incombe que moi) à nos trois jeunes plus directement et sans détour vu tous les témoignages.

A la question 1: Si vous travaillez dans un port ou une capitainerie, comment cette pénurie d'emplacements influe-t-elle votre travail de gestion ?
Aucune influence;on fait ce qu'on nous demande de faire sinon c'est la porte.
A la question 2 : Si vous êtes plaisancier, comment ressentez-vous cette pénurie d'emplacements ?
Il n'y a pas de pénurie d'emplacement. Il y a une très grosse pénuries dans bien d'autres domaines.....et vraiment une grosse réforme à mettre en place.
A la question 3: Pensez-vous que des solutions technologiques pourraient aider à résoudre cette pénurie ?
Oui peut-être à l'issue de cette réforme, mais de l'eau aura coulé sous les ponts .... La technologie aura rattrapée la matière grise

Amic.

Kerroc. Je ne sais pas comment sont gérés les ports chez toi mais ici chaque adhérent à la liste qui est affichée, et les places attribuées le sont selon la liste et fait parti du compte rendu annuel lors d'assemblées publiques.
Le moindre écart le serait à la vue et avec l'accord de tous les présents aux assemblées....
Fonctionnement simple !

Vive les ports à sec automatisés et payants.

Une belle alternative