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Bonjour amis Gelcoateurs,
J'ai un peu de temps pour raconter mes expériences en la matière(entre 2 interventions de rebouchage au plâtre, sur un mur).
Il y a moins d'un mois de cela(peut-être un peu plus?) j'hésitais entre 2 choix:
Gelcoat ou peinture. Jean-Claude(jcjcat) prévoyait que la première option
serait une galère(bien vu!).Yannick(Ecn14), pour qui le produit Gelcoat n'a pas de secret me consignait sur un mail perso toutes les indications utiles afin de réussir l'entreprise.
J'ai donc décidé de suivre les conseils de ce dernier et m'en allais
commander le nécessaire à la mise en oeuvre dans une maison spécialisée dans la vente de produits de recouvrement de pvc, colles
néoprène, etc...
Afin de trouver la couleur correspondant à celle de la coque du Zod,les pigments(noir,bleu, vert et jaune) non en stock, faisaient l'objet d'une commande spéciale. J'allais les chercher le lendemain.
Après l'opération ponçage et ensuite nettoyage de la coque à l'acétone, je m'apprêtais à passer mon Gelcoat. Pour se faire, je procédais au mélange de celui-ci avec une proportion correctement dosée des pigments. Un gris bleuté comportant une infime nuance de vert et de jaune devait être ciblé afin d'être au plus proche d'une teinte choisie sur un nuancier.
Malheureusement, la dimension des tubes ne me permettait pas d'aller au delà d'un gris clair, le noir étant épuisé. Pour palier cela j'eus la malheureuse idée d'user beaucoup plus du bleu et du vert. Je ne voulais pas retarder de deux jours mes travaux, d'autant que sortir le bateau de mon garage pour le suspendre à l'aide d'un treuil n'est pas une sinécure.
Donc, après m'être promis d'être rigoureux pour atteindre un résultat satisfaisant je glissais insidieusement dans 'l'à-peu-près'. Le manque de lumière aidant, je considérais la teinte obtenue comme acceptable.
Comme il ne m'était pas possible de 'peindre la coque au pistolet, j'entrepris de réaliser le travail au pinceau. Le lendemain le Gelcoat était sec grâce à l'appoint d'un chauffage incandescent. Et là je mesurais
pleinement l'étendue de l'écart entre la teinte recherchée et celle du Gelcoat posé....J'avais sous les yeux un magnifique bleu turquoise...
L'ami qui me tenait compagnie me remonta un peu le moral en estimant
que tout compte fait, ce n'était pas si mal.
Un peu déconfit j'abordais l'opération ponçage. Très rapidement je réalisais que les stries occasionnées par le peinceau constituaient un obstacle à une planimétrie soignée et relativement rapide. Alors bravant
les indication de Yannick, j'installais un disque abrasif de 180 au lieu d'attaquer avec du 500.
Le travail s'en trouvait accéléré, mais après avoir fini de poncer il ne me restait plus qu'à compter les trous dans mon Gelcoat (Je pleurais intérieurement). Tout aussi grave m'apparaissait des points qui un peu partout n'avaient pas séché. J'avais sans aucun doute, négligé de bien mélanger le durcisseur au Gelcoat lors d'un rajout::q}+.
Le lendemain je m'efforçais de nettoyer tous ces points rebelles à l'acétone. Travail ingrat qui me retardait d'une journée.
Il me restait à revenir sur toutes ces parties dénudées. J'essayais une spatule en plastique. Le résultat n'étant pas probant, j'optais pour un 'lissage' à la main.
Par ailleurs n'ayant plus de pigments spéciaux je me servis de ceux que je possédais pour les peintures. Après un essai j'en conclus que
c'était aussi bien, le Gelcoat n'était pas altéré.

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Je n'ai pas le temps de poursuivre . J'y reviendrai sous peu. A+
Alain

Salut Alain,

Je vois que tu prends ta mésaventure avec le sourire:-). Personnellement je n'en dirais pas autant:-.

En ce qui me concerne:
- Le dosage du catalyseur était OK. 2%
- Pas de Pb de pigmentation ou autres, c'était du blanc.

Le problème vient, après réflexion:
- de la température du local (hangar de 9 mètres de haut): 16°
- % d'humidité trop élévé.

Finalement, je vais revenir à la bonne vieille peinture polyuréthanne, bi-composant. ET anti-fouling.

A+

J-P




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Cher Burti,
Pour ton info l'oeil humain est capable de distinguer 128 nuances d'un ton et comme une 'couleur' en contient 3 (RVB) on parle de million de couleurs... au delà cela ne sert à rien, donc quoique tu fasses la retouche sera visible donc il vaut parfois mieux que cette retouche soit très visible ou alors refaire la totalité...

J'ai une pensée émue pour ton arbre qui soutient ton boat et pendant que nous te soutenons.


Samartom

Bonjour Jean-Paul,
Je prends en effet, ma mésaventure avec le sourire parce-que j'ai pu y mettre un point final. Autrement je serais furax et affligé. Sans doute, en ce qui te concerne, manquait-il l'apport d'un chauffage à pétrole(ou ersatz).
Ceci étant, j'aborde le sujet en insistant sur mes erreurs afin que ceux qui sont concernés par une opération de ce genre, sachent à quoi s'en tenir et surtout ne commettent pas les fautes que j'ai signalées.
Et comme j'aime bien boucler ce que j'entreprends, je poursuis mon récit là où je l'ai laissé:
Il ne me restais donc à reprendre à la ponceuse rotative les reprises
que j'avais lissées à la main. Or, alors que je croyais posséder des disques de papier au grain suffisamment fins, je devais me rendre à l'évidence, le plus fin étant du 500. C'est donc avec ce grain que je menais l'essentiel du ponçage.
Faute de grain de 800 et 1000, j'effectuais un grand saut pour achever le travail par un polissage à la 'peau de mouton'. Cette dernière
me parut plus symbolique qu'effective.
Cependant le 'rendu' paraissait de visu et au toucher, assez lisse dans l'ensemble. Seul l'aspect un peu mate à mon goût trahissait le manque de soins apporté à la finition.
Après une quinzaine de jours à intervenir, puis à rectifier, il est de fait que je ne voulais plus opérer qu'avec les moyens du bord, hormis pour l'achat d'une nouvelle boite de Gelcoat. Celle-ci provenant d'un scheep du port de St Laurent.
Maintenant, lorsque je vois descendre mon Zod entre les bras de l'élévateur pour la mise à l'eau, je ne suis pas fier(bien que le résultat ne soit pas dégueu)non. Je suis simplement heureux. Heureux d'en avoir fini avec un travail franchement pénible, d'autant que pour moitié j'ai du l'accomplir couché sous le bateau installé en diagonale.
J'espère ne plus avoir à recommencer bien que dorénavant, si je crois savoir ce qu'il convient de faire, je sais pertinemment, en revanche, ce qu'il faut éviter.
A+
Burtiflup

Bonjour Cédric,
L'arbre est un gros chêne qui supportait gaillardement le poids du bateau sans broncher. A peine gémissait-il à cause du petit vent qui soufflait sur le jardin parfois dans la soirée::e-. En fait, une fois chez moi j'ai du reprendre le travail effectué chez mon fils. Là, le treuil était fixé au plafond, devant mon garage. Ce qui amuse beaucoup mes voisins.
Quand aux infimes nuances, je dois dire que si mon oeil n'ai pas assez performant pour en faire la distinction, j'ai au moins la satisfaction de croire que l'oeil d'autres personnes ne fera pas mieux::e-. Mais il ne faudra pas leur dire::e-.
A+
Burti

Maintenant, trêve de rigolade, j'admire beaucoup ton travail et te tire mon chapeau voilà ce sera simplement mieux la prochaine fois.
bonne nuit:G+-)

Samartom

Merci Cédric. J'en profite pour corriger: Si mon oeil n'est pas. Et non: n'ai pas(comme disait le petit népalais::e-).
Burti