Ô couillon de la lune!!!!!! Tu n'as jamais vécu dans un pays dont la jeune économie permettait TOUT JUSTE de commander à l'Étranger le strict nécessaire, et ENCORE en exportant ce qui s'y produisait de meilleur: huile d'olive, alfa.... Les rougets, loups, langoustes de La Galite tu les trouvais dans les deux magasins d'État de l'Office National ( tunisien) des pêches à Cannes, Nice et Marseille...pour les vendre en Francs, devise reconnue alors que le jeune Dinar Tunisien était tout juste valable dans le pays.....il fallait profiter des séjours en France pour faire provision de lames de rasoir et il fallait pour acheter de l'aspirine aller au minimum en Algérie....
Alors, sortir des Francs ou des Dollars pour acheter des remorques pour la trentaine de tire bateaux que nous étions....
Chez Renault, la bande de Sicilo Français qui allaient avec leurs 3,70 faire de la chasse sous marine à Cap Zebib ou Cap Serrat avaient combiné leurs remorques avec des longerons en rail de chemin de fer....des ressorts à lames de Chevrolet ou Studebaker à la casse....
C'est là que, démarrant ma carrière de littéraire..... en Lycée(s) technique(s) j'ai fait un réèl plaisir aux Collègues d'atelier: le prof de Français qui venait se salir les mains à l'Atelier !!!! Ça m'a même donné un <<autre>> contact avec les élèves, pour qui l'imparfait du subjonctif était une imbécilité inutile, mais le <<prof>> il savait aussi se servir de ses pattes et tirer un cordon de soudure !!!!!
Ce serait une vie à raconter - (électricien, plombier, maçon, cuisinier, tourneur (oui! j'ai même usiné des moyeux.... (et au début, ai été <<doublé>> par des roues tandis qu'un côté de la remorque restait bloqué en travers des rails entre Hammamet et Nabeul.
alors qu'au loin approchait l'autorail......) Le seul refus que j'ai essuyé a été la dernière année, à Sète, où la collègue (vieille et pas spécialement attirante) a refusé tout net (bien que je fusse (!) moi même vieux et plus tant "jeune homme) l'accès à l'atelier de couture !!!!
Sinon, pour ce qui est du salaire, 90% de mes Services ont eu lieu dans des contrées où le salaire était celui de Paris plus 80 à 120 %, sans compter un avancement <<au grand choix >>, des indemnités de représentation et le voyage en Métropole en 1ère classe tous les 2 ans et en certains lieux tous les ans.
Mon plaisir de construire des remorques n'était donc pas intéressé! mais comment ne pas dépanner les copains qui savent que....
( à suivre ! )
Alors, tu parles comme le Gouvernement Tunisien allait délivrer des autorisations d'importations- et de paiement en devises pour les broutilles de ces jeunes gens!