SUJET :

Bonjour à tous,

Après les dernières restrictions d'usages des Lavezzi et Piantarella.....vient le tour des Agriates!!!!!

A quand Conca....et Porto Novo?

"Autre espace symbolique sur lequel le Conservatoire interviendra, les Agriate. Mais là, l'extension du périmètre se fera vers la mer. La partie terrestre étant déjà sous protection, il est apparu indispensable de gérer et de canaliser la fréquentation des bateaux dans les baies de Saleccia, Lotu et Peraldu où les mouillages anarchiques se multiplient. En récupérant le domaine public maritime, le Conservatoire et le département - gestionnaire du site - assureront une meilleure cohérence terre-mer."

L'intégralité de l'article :
www.corsematin.com/article/ghisonaccia/l...de-sites.990239.html

Et ben !!!!!!! On ira en Sardaigne LOL

En lisant l'article et ceux qui l'accompagnent on est bien obligé de se poser des questions : on exproprie des gens, on en flingue à qui mieux mieux mais on prend grand soin des escargots et des tortues....

Si l'idée de départ de protéger cette belle ile est louable, on s'interroge sur la façon de faire.
On interdit complètement l'accès aux bateaux, on fait payer très cher l'accès à quelques mouillages bien rangés (loin de la plage de préférence...) ?

Je m'inquiète alors de la réaction des propriétaires de voiliers et de bateau à moteurs. Où iront ils s'il ne peuvent plus visiter ces endroits merveilleux ? Ils devront venir en voiture et augmenter la saturation du réseau routier corse !

Finalement, ils iront ailleurs, en Sardaigne, en Croatie, en Grèce. Pays qui n'attendent que leur argent...

Jean Mi qui aime tant la Corse...

Est oui, la corse reserve naturel de riche!!!
Comme ca pas trop de touristes.
Bon apres l'idée est peut etre un peu excessive, c'est peut etre le prix a payer pour garder des beau endroit.

Salut à tous,

Comment voulez-vous que les Agriates puissent échapper à la frénésie des ayatollahs dus conservatoire du littoral. S'il y a bien un coin de Corse que je connais, c'est cette partie nord-ouest du cap qui jusqu'à présent était un espace de liberté.

Les "culs-nus", pour se rendre au camping de Saleccia devaient emprunter une piste poussiéreuse pour s'y rendre. Quant aux autres, c'était soit la marche à pied, soit venir avec son embarcation.

Tout a changé à partir du moment où les navettes ont commencé à débarquer des "piétons" sur la plage du Lotu. De quelques dizaines de personnes, on est passé à plusieurs centaines par bateau. Pour faciliter l'accès aux autres plages, on a même tracé au bulldozer une piste pour se rendre du Lotu à Saleccia. Pour les feignants, on peut prendre l'omnibus à cheval.

Et là, on rentre dans un cycle où l'écologie sert de prétexte à faire du fric. La fréquentation du site est importante, il ne faut pas le nier, mais sans commune mesure avec les sites de Portu-Veghjiu ou Bonifaziu, que ce soit en volume de touristes qu'en nombre de jours de forte fréquentation.

La plupart de ces plages, entièrement ouverte à l'ouest, sont totalement inaccessibles par fort vent. Sur ma page perso, on peut voir une photo prise en plein mois d'août le lendemain d'un coup d'ouest par force 7/8. J'étais seul à l'ancre devant Saleccia. Les mauvaises conditions de navigation peuvent durer plusieurs jours.

La plupart des personnes occupant les plages du Lotu et de Saleccia viennent par la terre et non par l'eau. Le pic de fréquentation du mois d'août passé, St-Flo retrouve sa tranquillité. Alors pourquoi tout ce bazar pour 25 jours de trafic plus soutenu. Est-il impossible de gérer intelligemment la flottille de bateaux qui circule pendant cette période le long des Agriates ? Bien sur que si, mais ça ne rapporte rien et ça, c'est impardonnable aux yeux de nos chers élus !

Moi je n'irai nulle part ailleurs en été, car je rentre chez moi au mois d'août, alors je ne peux que constater avec consternation cette lente perte de liberté au profit d'une pseudo manne touristique qui ne profite réellement qu'à une poignée de Corses.

.....la piste d'accès à Saleccia est ouverte à tous sans aucune restriction.

Par ailleurs, pour m'être balader aux abords du camping, j'ai pu constater certaines habitudes qui me semblent très éloignées des principes de conservation écologique du littoral.

Il est plus aisé de pointer les plaisanciers "malfaisants" que les milliers de visiteurs baigneurs dont l'impact écolo est très certainement plus significatif que nous autres!

Aussi, je suis curieux de connaitre le futur des promènes touristes.

...entièrement d'accord avec mo amigu Scata!

Bonjour à tous,

L'article évoque simplement la limite des 300 mètres.

Elle est déjà balisée sur Lodo avec un chenal d'accès et l'est pour partie sur Salecci avec une zone protégée de baignade.

Le nombre de bateaux collés à la plage sans respect des baigneurs ne pouvait que conduire à ça...

A méditer.

Je me souviens de l'Agriate, il y bientôt un demi-siècle
On pouvait dire à l'époque que c'était le Paradis.

Le premier pailler était occupé par un gardien du nom de "Navarro" (certains l'auront peut-être connu) immigré espagnol qui nous hébergeait. On allait dans l'Agriate pratiquer la chasse sous-marine.

Tout a bien changé et il ne faut pas s'étonner si quelques uns essayent, à tord ou à raison, d'en limiter la casse.
Comme le dit Pascal31: "L'article évoque simplement la limite des 300 mètres".
Attendons de voir.

...limite des 300m à Péraldu....mort de rire, il n'y a pas un baigneur, seulement l'arrivée d'un bat gêne le proprio de la maison sur babord!

Mes vacances d'août 2013 seront donc mes dernières en Corse. Je ne vais pas continuer à dépenser autant d'argent sur cette île si je n'y suis pas la bienvenue.
Non mais c'est quoi cette dictature imposée? Sous quel prétexte? Tous les jours des immeubles se construisent le long du littoral Corse, mais se sont 30 jours maximum(et encore) de mouillage un peu freeride qui vont massacrer une île????
En deux ans, on perd la moitié des Lavezzi, piantarella, rondinara, maintenant les agriates en partie. C'est quoi la suite? Conca, longa, plage d'argent? De quel droit???
La corse ne subsiste que par le tourisme. Celui-ci étant d'ailleurs en chute libre cette année, ils feraient bien de se garder de ne pas trop faire fuir les passionnés...

Bonjour Ortiaccio,

Pour Peraldo, tu as probalement raison.
Qui plus est, on ne peut pas vraiment parler de plage...

Pour Lodo, la plage est déjà "organisée", et Saleccia l'était pour partie.

Personnellement, et conernant les plages plutôt "peuplées", je comprend que l'on soit obligé d'aller mettre son bateau un peu au large une fois avoir déposé les passagers et et la galacière.
C'est un simple principe de bon ens et de respect.

Si la majorité avait eu ce type de comportement en ces lieux, les locaux se seraient passés de coller des bouées partout.

S'agissant de Piantarella et les Lavezzi, le débat est encore différent.
La densité de bateau y est devenue telle qu'il ne pouvait en être autrement.

Je peux mettre à disposition de chacun des photos prises en pleine saison en ces lieux chaque années depuis 25 ans pour permettre à chacun de jauger l'évolution du nombre de bateaux dans ces endroits.
C'est hallucinant !

Juste pour revenir sur le sujet, et notamment concernant des endroits offrant des abris particulièrement sûrs en cas de mauvaise météo.

Je pense par exemple à la Rondinara.

Sachant que les ports corses sont incapables d’accueillir tous les bateaux, quelles seront les « tolérances » les jours de coups de vent ?

Sera-t-il possible de se positionner dans la partie nord de la Rondinara en cas de vent violent venant du nord-est ?

La Corse n'est pas la seule concernée.
Chaque jour l'on constate des restrictions toujours plus grandissantes des usages des plaisanciers.

Seulement ces derniers semblent très peu concernés, et préfèrent pester une fois les interdictions effectives plutôt que de soutenir des associations susceptibles de pouvoir défendre leurs espaces de loisirs.

Chacun préfèrera mettre quelques sous dans ses instruments de navigation plutôt que de supporter ceux qui s'investissent pour défendre leurs intérêts.

Depuis des années, nous sommes quelques uns à tenter d'alerter les premiers concernés mais ceux-ci pour 99% d'entre-eux s'en tapent royalement du moment que leur hélice 4 pales brille à l'extrême, cela leur permet de se masturber fièrement l'esprit chaque matin en sortant de chez eux en passant devant leur monture...ptin quelle est belle mon hélice!!!!!

ortiacciu 33-2b écrit: La Corse n'est pas la seule concernée.
Seulement ces derniers semblent très peu concernés, et préfèrent pester une fois les interdictions effectives plutôt que de soutenir des associations susceptibles de pouvoir défendre leurs espaces de loisirs.

ortiacciu 33-2b écrit: Chacun préfèrera mettre quelques sous dans ses instruments de navigation plutôt que de supporter ceux qui s'investissent pour défendre leurs intérêts.

L'un n'étant pas incompatible avec l'autre !

Bonjour

" 99% d'entre-eux s'en tapent royalement du moment que leur hélice 4 pales brille à l'extrême, cela leur permet de se masturber fièrement l'esprit chaque matin en sortant de chez eux en passant devant leur monture...ptin quelle est belle mon hélice!!!!! "

C'est tellement vrai !!

La Corse , souche de ma famille, je suis le seul à être née sur le continent !! j'y vais bien sur, le plus souvent possible, mais quand les autres " Pinsut" ne sont pas la !!

Cher Ortiacciu,

Se faire plaisir fait partie des petits bonheurs qui, je l'espère, ne sont pas interdits aux adhérents d'associations de défense...

Paradoxalement, ce type de petit bonheur est probablement la solution aux problèmes que nous rencontrons et contre lesquels tu t'investis : La croissance démographique.

Aussi, le jour où nous aurons compris, à titre d'exemple, que les centres d'agglomérations ne peuvent plus accueillir toutes les bagnoles, que les Lavezzi ne peuvent plus accueillir tous les bateaux, etc... nous aurons fait le gros du chemin.

Alors, moi je veux bien adhérer à ton association et abandonner les petits plaisir que je m'accorde occasionnellement si tu m'expliques comment Piantarella, les Lavezzi, le Bassin d'Arcachon,... peuvent accueillir toujours et encore plus de bateaux en juillet et août.

Un jour, on sera obligés de dégonfler les flotteurs de nos SR pour prendre moins de place au mouillage.

Pascalu : je ne m'investit pas contre la croissance démographique

Je n'ai rien compris à ta phrase :
"Paradoxalement, ce type de petit bonheur est probablement la solution aux problèmes que nous rencontrons et contre lesquels tu t'investis : La croissance démographique."

Comme je te l'ai déjà expliqué certains parcs de bateaux comme le Bassin d'Arcachon n'ont pratiquement pas évolué depuis une dizaine d'année.

Bien entendu j'estime qu'un minimum de réglementation est nécessaire dans certains cas mais les plaisanciers à moteur ne doivent pas être systématiquement pointé du doigt comme les vilains méchants loups.

Je suis pour l'harmonisation des usages et pour défendre nos intérêts il n'y a qu'un moyen, c'est par le biais d'associations qui celles-ci tenteront d'intégrer les organismes de gestion, des ports, des parcs, des réserves, des cmf.

D'autres l'ont parfaitement compris : écolos, pêcheurs, ostréiculteurs, pro du tourisme.....et obtiennent pour eux-mêmes d'excellents résultats.

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un rapport de force, c'est con mais c'est la stricte vérité.

Si tu n'es pas présent c'est que tu es..............absent qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus.

Si tu le désires, je peux t'adresser le dernier coup de gueule de l'unan17 contre les ostréiculteurs, dans le cadre du cmfsa.

Voilà à quoi peuvent servir les asso de plaisanciers, une action parmi des dizaine, celle-ci dans le cadre du CMFSA.

"Bonsoir,

La Dirm vous a diffusé par courriel du 11-4-2013 plusieurs documents
dont le cpte rendu de la réunion de la CP du 13-12-2012.
J'ai été amené à faire des observations sur ce dernier qui ne reflète en
rien le déroulement de cette réunion. De plus ce cpte rendu n'a pas été
approuvé et n'aurait pas du être diffusé; s'il l'a été, c’était pour
permettre au Préfet de la Région Poitou-Charentes de valider le SRDAM
par arrêté du 26-12-2012.
Pour votre information, ci-joint le texte de mon intervention lors de
cette CP, à comparer avec le rendu. J'y ajoute celui de la séance
plénière du 27-3-2013.
Le SRAM Poitou-Charentes est inacceptable tant dans la forme que dans le
fond. Sa réalisation aurait pour conséquence la disparition de la
filière nautique pourtant un secteur économique prépondérant de la Région.
Pour la forme, rappelons que ce projet n'a fait l'objet d'aucune
concertation avec l'ensemble des acteurs sur site et notamment pas avec
la Fédération des Industries Nautique, l'APPA ( Association des Ports de
Plaisance de l'Atlantique, 35 ports...) et les plaisanciers ( 11 000
anneaux en Charentes Maritime...). Les conchyliculteurs se sont
contentés de revendiquer tout le DPM entre 10 et 20 mètres de
profondeur, ce qu'a retenu l'AP au détriment de tous les autres usagers.
Une consultation publique s'est déroulée du 25-11 au 26-12-2012, de
nombreux avis défavorables ont été exprimées y compris de la part d'élus
dont le Président de la CDC de l'Ile de Ré... l'AP a été signé le 26-12!
quelle réactivité administrative!.. et a superbement ignoré la
consultation pourtant précédemment présentée comme point d'orgue de la
concertation.
Il nous avait été indiqué que ce dossier devait être impérativement
bouclé pour le 31-12-2012... le CMF Méditerranée le sera au mieux à la
rentrée prochaine.
La liste des procédés utilisés pour imposer un SRAM désastreux sur les
plans économiques, social et environnemental est impressionnante.
A signaler que le décret du 26-7-2011, fondement de l'application de ces
SRAM, est très favorable aux conchyliculteurs, il leur octroie un quasi
droit de préemption en leur garantissant la totale priorité sur les
zones répertoriées tout en maintenant la possibilité d'obtenir des
concessions sur le reste du DPM ( commentaire, c'est un non sens pour un
schéma, puisque cela revient à couvrir l'ensemble du DPM! ).
J'en passe. A ce jour l'UNAN-CM et l'APLIMAP ont déposé un recours
gracieux avec une forte probabilité qu'il se transforme en recours
auprès du TA de Poitiers.
Un groupe constitué du Président national de la FIN ( JF Fountaine ) du
Président de l'APPA, de celui de l'UNAN-CM et moi-même a été reçu par la
Préfète de Région nouvellement nommée, l'écoute a été excellente tant ce
dossier est aberrant et a été bâclé. Nous attendons la suite.

Le CMF, après cette parenthèse, poursuit sa route vers le PAMM via la
préparation des Assises de la Mer et du Littoral nous aurons la synthèse
des contributions fin mai.
A bientôt.
Cordiales salutations. Philippe GRAND"