Bonsoir messieurs,
Jean-Claude,
Je viens de rentrer de ballade aux îles et le moulin a ronronné comme un gros chat. Après plusieurs sorties il semble parfaitement tourner.
Pour expliquer les tenants et les aboutissants de cette affaire c'est complexe mais je vais essayer:
Au cours de l'hiver dernier je me suis plaint au conces, une fois de plus.
Celui-ci m'a pas courrier recommandé, invité à lui amener le bateau. La chose fut faite et le gus me dit que celui-ci avait le tuyau d'alimentation rempli d'air.
Il faut purger monsieur sinon ce qui arrive est normal, conclue-t-il, en précisant qu'il pourrait me faire payer l'intervention.
Ouais! voila que bibi est fautif maintenant, mais voyons!
Deux ou trois sorties après malgré les sollicitations répétée de la pompe à main, les pb ont soudain ressurgis: Ralenti à 1700 tours ou inversement, quand il tournait à 1000 tours le moteur s'étouffait.
Alors là les castagnettes commençant à prendre du volume j'ai adressé des plis recommandés, idem en retour. Puis j'ai haussé le ton estimant que le moteur devait aller faire un tour en usine.
Ma confiance dans l'atelier qui me rendait celui-ci dans le même état que lorsque je l'apportais, s'étant singulièrement émoussée, seule l'usine représentait une alternative sérieuse pour moi.
Puis mon 'correspondant' après m'avoir dit qu'il consultait l'usine me fit l'offense d'un 'silence radio' tonitruant malgré moultes courriers dont je criblais sa boite à lettres.
Je dois dire que je lui avait préalablement fait constater à quel point le fonctionnement de mon moulin devenait aléatoire (plusieurs pannes consécutives dans le port de la Figuerette).
Devant ce mutisme que jepercevais comme du mépris j'ai envoyé un mail pas piqué de vers à... disons 'un cadre français de Selva'. La réponse est toujours attendue à ce jour...
Plus tard, je l'ai eu au tel et j'ai eu droit à une fin de non recevoir, le gazier précisant de fort mauvaise foi qu'il n'avait jamais entendu parler de moi avant le week-end précédent (On était alors en Mai et que je lui avait écrit en Mars).
Il faut ajouter à cela que le 'brave' homme m'affirmait ne pas lire les mails de particuliers et que seuls comptaient pour lui, les conces.
Il est heureux pour lui qu'il ne se soit pas trouvé en face de moi ce jour là. Il a d'ailleurs pris la liberté de me raccrocher au nez.
Parallèlement à mes démarches, Gustave, oui! notre Gustave national prenait contact avec des personnels de l'usine. Ceux-ci s'étonnaient que le moteur ne soit pas ramené chez eux...Et...chacun en restait là à attendre que l'autre bouge.
J'avais prévu, courant Mai, de porter l'affaire devant les tribunaux. L'avocat était prévenu et la Maif n'allait pas tarder à l'être aussi.
Et par une étrange coïncidence, alors que le 80cv venait de partir pour une grève illimitée, j'ai rencontré à Port Inland l'ancien conces, celui qui me l'avait vendu juste avant la reprise de son affaire par un autre conces dont il était devenu le mécano.
Celui-ci m'appris qu'il travaillait chez un autre employeur, mais qu'il avait la possibilité de prendre en charge la réparation de mon moteur étant en relation étroite avec l'usine Selva.
J'amenais donc le Zod chez le dit employeur et monsieur C....l passait une commande de pièces. Le bateau devait m'être rendu avant le mois d'Août mais le matériel n'arriva qu'en fin Juillet 2010 malgré les coups de fil passés en Italie par Gustave et moi-même.
Par bonheur, pragmatique, j'avais acheté un Futura Mark2 compact pour le laisser en Espagne afin de ne plus avoir de remorque à tracter.
Ainsi j'évitais de passer le mois durant de partir à la pêche sur un sévilor... Vive le Futura et vive le Suzuki 25cv 4temps.
Au retour le mécano m'appris qu'une diode de 'l'élément central' avait été soudée à l'envers et que de ce fait elle était la cause des ennuis à répétition que j'ai rencontré.
Depuis la mise à l'eau à Golfe-Juan, tout semble aller pour le mieux. Pourvu que ça dure, parce-qu'ayant fait réparer le moteur par un mécano non conces je pense que ça craint méchant pour la garantie, d'autant que celle-ci expirera en Mai 2011.
Voili-voilou l'histoire d'un petit moteur qui avait mal débuté dans la vie. Le vilain petit canard, en somme.
Burtiflup