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Saint-Jean-Cap-Ferrat Yacht coulé à Cap-Ferrat , la nuit s'est achevée en cauchemar. jeudi 13 septembre 2012

« Je croyais rêver. Mais, explique Guillaume, un habitant de Saint-Jean-Cap-Ferrat, après m'être frotté les yeux, je me suis aperçu que le cône blanc qui émergeait des eaux à quelques mètres de la plage de la Paloma n'était pas la partie émergée d'un… iceberg, mais bien la proue d'un gros bateau ! »





Pour le skipper du Vals II et trois autres membres d'équipage d'un yacht de près de trente mètres, la nuit s'est achevée en cauchemar.

« Il était environ trois heures, dans la nuit de mercredi à jeudi, a expliqué l'un d'eux, lorsqu'à la suite à une voie d'eau, probablement au niveau d'un des moteurs, notre yacht s'est rapidement rempli d'eau. Bien que nous ayons actionné deux grosses pompes, nous n'avons pas réussi à mettre un terme à l'inondation. Nous avons donc prévenu le Crossmed de Toulon et nous nous sommes réfugiés dans notre annexe avant qu'elle ne coule avec le bateau par une vingtaine de mètres de fond. »Les quatre naufragés ont rejoint le port de Saint-Jean-Cap-Ferrat où ils ont été réconfortés et ont eu droit à un bon petit-déjeuner.





« Un fort vent d'est, explique Henri, le frigoriste du port, s'est levé dans la nuit. Mais ça ne peut pas expliquer la perte du bateau. » Celui-ci, battant pavillon des îles Caïman et jaugeant une bonne centaine de tonnes, a été construit en 1994 dans un chantier naval en Turquie. Appartenant à un ressortissant sud-africain demeurant en Principauté de Monaco, il venait de subir des travaux de décoration intérieure, toujours dans un atelier turque.

Barrage anti-pollution déployé

Très vite sur place, les gendarmes de la brigade de Beaulieu, sous les ordres du maréchal des logis chef Karine Legrand, étaient rejoints par leurs collègues de la brigade de gendarmerie maritime de Nice et par les policiers municipaux de Saint-Jean.

Le commandant de la compagnie de Menton, Thierry Chamard a supervisé les opérations de sécurisation de la zone. Un barrage anti-pollution a été déployé autour de l'unité qui contient 6 000 litres de carburant, pour ainsi éviter toute éventuelle marée noire.
Un balisage de l'épave a également été mis en place.

Celle-ci a d'ailleurs été placée sous surveillance étroite jour et nuit en attendant qu'elle soit renflouée en vue d'investigations, puisque le procureur de la République de Nice a ordonné l'ouverture d'une enquête pour recherche des causes du naufrage.

Tout au long de la journée, les quatre membres d'équipage ont récupéré tous les objets flottant, mobilier divers, tableaux ainsi que des vêtements qu'ils ont mis à sécher sur le quai du port… Daniel Curzi

Merci pour l'info

Je serais curieux de connaître la cause...

OK, je n'avais pas vu ton post précédent...

Balèze la vanne de coque alors... Ou alors directement une voie d'eau par la traverse EDM, parce que pour qu'ils n'aient pas pu étaler avec leurs moyens d'épuisement ...

Tant qu'il n'y a pas de blessés à déplorer, tant mieux...

Oui, c'est vrai que cela peut-être très rapide, d'où les préco BV et autres.

Mais bon, la nuit ou pas, à la première alarme de puisard qui sort, on devrait pouvoir commencer à assécher (voire épuiser) dans les 5 minutes qui suivent...
Pure théorie encore une fois, je te l'accorde, et puis je ne sais pas du tout comment sont faits les compartiments bécanes de ces petits yachts.

Bien dommage en tous cas, une jolie unité comme celle-ci...

OK, je vois le genre de "compartiments", dans lesquels il doit falloir bosser à moitié allongé, pas une bécane de porte-boites quoi

Faut faire de la place pour les luxueux emménagements