Bon, nous enfonçons les portes ouvertes là
. Alors poursuivons en ce sens::e-. Dans le temps j'ai fait des tableaux de chasse en pêche SM et je n'en suis pas particulièrement fier. Il suffisait de trouver une rague à Sars ou à dorades et on vidait tout ce qui s'y trouvait.
J'avais cependant une règle: Si une bestiole résistait un peu trop à mes tentatives de capture, je cessais de l'importuner, estimant qu'elle était trop vaillante pour mourir ainsi.
La raréfaction des prises à laquelle j'ai contribué, m'a amené à réaliser que le poisson n'est pas qu'une cible et que la ressource n'est pas inépuisable. En fait, les populations ont diminué en nombre d'une part et d'autre part, un réflexe salutaire est né chez celles-ci à la simple vision d'un bonhomme équipé chasse sm.
Il est probable que chaque rescapé d'une tuerie a contribué à diffuser par son attitude, la crainte du chasseur.
Depuis déjà pas mal d'années, lorsque je vois un mérou dont la chasse est autorisé en Espagne, je m'efforce de lui montrer que je représente un danger pour lui. Pour ce faire, je le fouette si possible avec le bout de ma flèche, de sorte qu'il soit moins familier avec le moindre quidam qui se pointe devant lui.
Le mérou a un comportement de toutou. Sa curiosité lui coûte souvent très cher. S'il y a une bestiole à protéger c'est bien celle-ci.
Quant aux quelques personnes qui se font croquer chaque année par des requins, c'est toujours pareil, vu de chez nous c'est un compte supportable cinq à six personnes (sûrement bien plus) dans le monde....Oui, bien entendu, à condition toutefois que l'on ne fasse pas partie des victimes, ni de leur famille.
Le grand blanc existe en Méditerranée et je n'ai aucun désir de le rencontrer lorsque je plonge à deux et trois km de la côte à Dénia. Je dirai même que lors de mes remontées d'apnée, je tourne sur moi même pour ne pas être surpris. C'est dire que j'ai la trouille du requin.
En ce qui concerne les chiffres extravagants selon moi, de dizaine de millions de requins pêchés chaque année, Je constate que les différentes espèces demeurent encore bien nombreuses et que leur raréfaction ne me semble pas se produire à court terme.
Je n'aime pas cet animal c'est clair, net et précis, mais il ne s'agit que d'un simple avis. N'ayant aucun pouvoir de décision sur la sauvegarde ou l'extinction de celui-ci, je me borne simplement à dire ce que j'en pense.
Serais-je devenu moins cultivé et moins avisé?
...Tant pis, je prends le risque de déplaire, mais on ne me fera pas le reproche de ne pas exprimer ce que je ressens::e-
Burtiflup