SUJET :

Bonjour à tous,

Dans une discussion relative à la bimotorisation, il a été évoqué le moteur auxilliaire de quelques CV.
Certains parmi vous en ont un sur leur pneu.
Après expérience, peut-on appliquer une règle pour calculer la puissance minimum de ce moteur ?
Claude avait l'air de douter de l'efficacité du 4cv par mer formée (moi aussi).
Dans ma tête, la puissance minimum doit permettre de rentrer au port (sans trop prendre en compte la durée) et ce dans des conditions de mer où le bateau a le droit de naviguer (donnée constructeur).
Est-il possible d'alimenter ces moteurs de 2 façons (petit réservoir sur le dessus et tuyau d'alimentation au réservoir principal) ?

Par avance, merci.

Michel

Salut Michel,

Je peux juste t'apporter quelques indications:
J'ai tester mon 9.9 en tant que moteur auxiliaire sur une coque rigide de 400-450 kg + 90kg de moteur+ 250kg (equipage + matos). Le resultat semble accéptable du point de vue de la poussée.
Par contre la chaise auxiliaire supposée suporter un moteur jusqu'à 15 cv me semble un peu juste. En effet, il ne vaut mieux pas essayer de tourner avec le moteur auxiliaire mais plutot utiliser le moteur principal comme gouvernail.

A+
Alex

Salut à tous.

Concernant la bi-motorisation il y a des avantages et des inconvénients, dont la +parts ont déjà été évoqués dans la discussion précédente.
Parmis les avantages non encore évoqués : je soulignerai la facilité de man?uvres (1/2 tour sur place dans les allées des ports.

Concernant la sécurité de la bimotorisation elle est réelle que si l?on est bi jusqu?au bout (1 batterie et surtout 1 réservoir pour chaque moteur).
Car si la panne provient d?un carburant frelaté les 2 moteurs seraient alors en ?carafe?.

En cas de panne mécanique d?un moteur, la bimotorisation n?est pas forcement le must car le 2ème moteur fonctionnant seul sera très sollicité car équipé d?une helice non adaptée.
En effet, j?ai déjà vu le sur un rigide/inboard 2 moteurs ou le seul moteur fonctionnant surchauffait car il peinait de trop.

Je pense q?Olivier pourrait nous en dire + s?il a déjà essayé de naviguer à régime assez relevé avec un seul de ses 80cv.

Autre inconvénient de la bi-motorisation que je soulignerai, c?est qu?elle condamne tout le tableau arrière (sourtout pour les pneus) donc : pas d?échelle de bain, de mat de ski, etc?).

Pour ma part j?ai opté pour un moteur auxiliaire (voir montage et explication ?batteries, alimentation, etc?- sur mes pages perso).
<www.pneuboat.com/reportages/roland/pages_perso/moteurs/#inst6cv>
<www.pneuboat.com/reportages/roland/pages...nts/fanfan3/#moteurs>


Comme indiqué, le 6cv est équipé d?une hélice avec un pas + faible (hélice de 4cv).

Les cas de panne en mer étant quand même rares, le moteur auxiliaire a comme objectif de ramener le bateau et ses occupants vers l?abris le + proche.

Je rappelle que le pneu est le bateau le + sécurisant sur mer forte, même dépourvu de toute motorisation, donc pas de raison d?être ?pressé?, (ce qui n?est jamais conseillé en cas de panne, car bien souvent un petit temps de réflexion permet de trouver l?origine de la panne !).

Tout ceci pour dire que dans mes cas :
5CV sur Explorer 4.85 et 6CV sur Venus 6.40 m?ont toujours permis d?avancer, face au vent et à une mer forte.

C?est sur que la vitesse ne se mesure pas en dizaine de ndx?
?mais combien de voilier, bien + lourds et avec des tirants d?eau encore beaucoup + importants naviguent uniquement avec ce type de motorisation (car en général le capitaine n?a même pas la carte mer et ne sait pas hisser un voile!)

~~~Roland~~~



PS:Concernant le montage et la manoeuvre, voir aussi cette discussion sur ce même forum: <www.pneuboat.com/forum/read.php?id=1493>

Merci pour ces infos Alex et Roland.
Comme on évoque des pannes potentiels, un ami me disait que le remorquage par la SNSM était de 1000 F de l'heure. Ce prix est-il toujours d'actualité ?
Avez-vous des exemples de compagnies d'assurance qui prennent en charge les frais de remorquage en cas de panne ?

A+

Michel

Oui, je peux naviguer sur un moteur, je déjauge jusqu'à 20 Knts, il faut impérativement relever l'autre pour ne pas l'abimer et réduire la trainée. Dans cette configuration, j'ai quand même l'impression de piloter un 40 tonnes (ça me rappelle le bureau !).

La bi-motorisation est , pour moi, un caprice, mais c'est aussi un réel plaisir de pilotage en nav et en manoeuvre; les Pneubonautes qui sont déjà venus avec moi peuvent témoigner...
On est déjà allé poser des photographes sur les rochers avec une facilité déconcertante; la bi-motorisation nous aide beaucoup dans ce sens.

Ca reste un plaisir très onéreux, il faut compter à peu près 120 000 Fr de moteurs sur mon bateau... alors que un moteur unique (à puissance équivalente) reviendrai environ à 80 000 Fr.

Honnétement, la sécurité ne justifie pas une telle dépense, les moteurs d'aujourd'hui sont assez fiables (sauf ceux du PLP) pour rester en motorisation unique.

A+
Olivier

Je tiens à confirmer la facilité des manoeuvres, en effet j'ai moi meme déposé notre ami JM sur un rocher en Corse, chose qui aurait été plus difficile avec un seul moteur (mais faisable quand meme).
De plus j'ai l'impression que l'on dispose de plus de couple, est ce une idée ?

Bebert