SUJET :

Sergio: ce sera avec plaisir

mon miel: aningoul@gmail .com

je ne suis pas spécialement expert: je te donnerai mon avis

Milo!!!! les températures.... avec un début d'année aussi maisondetolérancique........femme de mauvaise vie de maison de tolérance à postérieur....... (pu tain de bord d'elle à cul....) ( ) on n'a pas fini d'attendre un temps et une uniformité de température permettant d'espérer faire des collages dans de bonnes conditions!!!!!!!! Surtout avec des pollueurs utilisant des 225 CV..... comme un rongeur bien connu..... un mulot, là, qui jette les cartons aux ordures et les ordures au recyclable.... ce n'est ps moi qui le dis, c'est son épouse

Je viens de lire que tu utilises de la laine de verre pour réparer les dégats sur le stratifié polyester, t'es sûr ou c'est une plaisanterie ...?

ni l'un ni l'autre: j'appelle ça n'importe comment, mais te dire si c'est du tissu, du mat, de la fibre.....

Ayant ainsi ouvert mon étrave sur un rocher de la Punta Galena (frontière TN / DZ) un réparateur de Bizerte m'a dit: mélangez ça, collez ça etc
J'ai donc fait le tout, ça a marché; le gelcoat noir, ça a été ensuite en arrivant 15 jours plus tard à Marseille et chez Fombelle....

Ouais, je vois! tu sautes en l'air parceque je parle de "laine de verre" (isolant maisons) en fait, ce que j'ai utilisé ressemble à du tissu......tissé avec de la FIBRE DE VERRE ? et le mélange....de la résine de ???? éclaire moi!!!!!!!

La laine de verre est au Roving ce que la bâche est au chapeau de Napoleon.

et tu es sur(e) .....qu'il étaiait pas en bâche, son chapeauauau, à Na po lé on , mi!

(lire len te ment, avèque l'accent Caurse)

ZOB Madame!!!! grasse à toua, je vé me couché moins qu'on ce soir!!!!!!!!

www.google.fr/search?q=roving+de+verre&i...-QWrHsJ4z98wfH2Y3gCQ

et le mat de verre c'est de la fibre non tissée (agglomérée en vrac)

Super les gars, je comprenais pas grand chose aux materiaux marine, maintenant je ne comprend plus rien

Pour réparer ton étrave tu peux suivre cette vidéo :
Le principe est le même.

Comme disait l'avocat à son client: <<expliquez moi votre affaire clairement, je l'embrouillerai moi même après!>>

Leptirobert vient là de vous faire voir comment réaliser le maquillage d'un très violent choc sur une coque, choc qui a profondément endommagé le stratifié qui n'est absolument pas réparé par ce mauvais bricolage.

Déjà, avant qu'il ait commencé à poncer avec sa disqueuse, un oeil averti pouvait prévoir que les dégats étaient profonds, et ce qui était prévisible au premier coup d'oeil s'avère exact au fur et à mesure qu'il élimine le gelcoat qui est délaminé.


Exactement ce qu'il ne faut pas faire car la délamination va se propager plus largement et profondément ...!

Dans ce cas précis quelle eut été la bonne méthode ?

Jcjcat : dans la cas de la vidéo il fallait évidement refaire une stratification pour réparer proprement la fissure, mais pour Sergio3 dont l'étrave n'est que grattée la réparation peut se faire à la fibre armée, mastic (spécial sous flottaison) et gelcoat et cette vidéo illustre ce qui peut être fait. Bien entendu si une fissure est constatée ce n'est pas la même chose...
lou gascoun 32 : creuser la fissure en forme évasée et refaire la strat avec du mat de verre eu augmentant la surface des pièces qui seront empilées. Sur un voilier on s'assure auparavant que les varangues (renforts intérieur coque) si elles existent ne sont pas abimés avant réparation. Finition au mastic puis gelcoat.

D'accord avec jcjcat, la vidéo montre exactement ce qu'il ne faut pas faire pour le problème de la coque.
Même un petit poc de trois centimètres sur un surf ne se répare pas ainsi, alors pour une coque de bateau c'est un vrai maquillage qui montre une incompétence, car faire la réparation comme il faut n'est pas plus compliqué.
Par contre pour le problème de l'étrave la réparation décrite peut être valable, car visuellement on ne voit que gel coat parti et un peu de résine.

Salut sergio,

Je suis en plein accord avec milo pour dire que la réparation de ton bateau n'est pas d'une grande difficulté. Après examen de ta photo (je ne vois aucun enfoncement, aucune fissure profonde), je n'ai pas vu non plus la moindre dégradation de la structure et les dégâts sont à priori superficiels. En fait, il te faut refaire la couche de protection de la fibre de verre tout le long du sillon endommagé et appliquer 2 ou 3 couches de gelcoat de finition pour assurer l'étanchéité et l'esthétique de la réparation.

Pour travailler aisément sur ta coque, il faudrait la poser sur un ber pour oeuvrer à hauteur d'homme dans un endroit chauffé, vu que nous sommes en hiver. Les produits de réparation adaptés sont à travailler à partir d'une vingtaine de degrés. Il faut aussi que la fibre mise à nue soit sèche. Plus tu as laissé ton bateau à l'eau avec sa déchirure d'étrave et plus la structure s'est goinfrée d'eau. Moralité, si ce n'est pas déjà fait, commence par sécher la coque.

Une fois cette étape passée, tu retires tout ce qui se détache facilement avec un grattoir et ou une spatule. En aucun cas tu ne dois accroitre la surface à réparer. Tu laisses en l'état ce qui ne mérite pas d'être enlevé. Puis tu délimites précisément ton chantier avec de la bande collante pour éviter de trop longs travaux de ponçage.

Après collage des bandes le plus prés possible de la réparation à effectuer, vue la faible profondeur, tu peux utiliser du mastic armé de fibre spécial pour oeuvre vive. Ce produit est costaud et résiste à l'eau. Pour ne pas utiliser trop de produit, avant la prise définitive du mastic, je te recommande de placer un film plastique en PVC lisse pour mouler l'étrave et le fond de coque. Ce film sera tendu avec du ruban adhésif. Tu laisses sécher et tu démoules. En fonction du résultat, soit tu dois rajouter un peu de produit et tu recommences la même opération de moulage, soit le produit déborde et la partie la moins amusante commence par la séance de ponçage qui est ce que je déteste le plus. A mon avis, je ne dois pas être le seul dans ce cas.

L'objectif est de lisser suffisamment la réparation pour qu'au passage de ta main, plus aucune aspérité n'existe sous tes doigts. Une fois ce résultat obtenu, tu n'as plus qu'à recouvrir de deux à trois couches de gelcoat de finition passée au pinceau ou au pistolet. Un ponçage fin à l'eau et vogue la galère. Si tu travailles proprement et méthodiquement, la réparation est à peine visible.

Vu que tu es adepte des prises de quai "viriles", comme le dit mon compatriote Meltem, le montage d'une bande de renfort de quille et d'étrave n'est peut-être pas un mauvais investissement.

Précision: nettoyage à l'acétone de ta fibre avant travaux et pas au white spirit comme montré dans le vidéo.
Scata: pas la peine de galérer pour avoir une finition parfaite du mastic armé, il faut utiliser du mastic de finition c'est fait pour.

Salut Milo,

Si tu es du même avis que moi, pourquoi avoir posté cette merde qu'un incompétent qui s'ignore a cru bon de mettre sur le net ?

Sur une étrave qui a juste gratté un peu trop souvent sur le béton, pourquoi pas, mais dans le cas de ce maquillage, non ... car des incompétents feront certainement une réparation de ce genre en se croyant spécialistes de la stratification à bas prix ! Et diffuseront cette fausse bonne nouvelle.


Pour Gascoun - et quelques autres ... une petite explication :

prenez une lame de contreplaqué de 30x5cm par exemple, et quelques millimètres d'épaisseur, disons du 6. Fixez les 2 extrémités entre 2 appuis et poussez progressivement au centre. Au début ça va plier, ensuite ça éclate face à l'appui.Ensuite vous relachez la pression, et vous constatez que le CTP redevient plat ou à peu près.
Question : de quel coté ça éclate ? du coté où on pousse, ou à l'opposé ?
Réponse à l'opposé, alors que du coté où a été appliqué la pression on ne voit rien.

Sur une coque c'est pareil, le choc provient de l'extérieur, le matériau de la coque plie jusqu'à atteindre la limite et se délamine puis casse.

Dans la vidéo, plus le gars ponce, plus on voit apparaitre les couches de tissu qui se sont séparées les unes des autres car le liant - la résine - a été pulvérisé .
La blessure qui semblait de surface réduite s'est propagée sur au minimum 50 à 100 fois plus, et plus on creuse plus la surface augmente et on arriverait certainement à l'intérieur de la coque si on grattait sérieusement jusqu'à disparition des couches délaminées.
On se trouverait alors dans le cas de l'échantillon de contreplaqué.

Pour réparer ça, il faut donc ne pas hésiter à ouvrir la blessure en meulant progressivement jusqu'à l'intérieur de la carène, afin de pouvoir poncer l'intérieur et y appliquer quelques couches de renfort, un mat et un ou deux rovimat par exemple, qui reconstitueront la surface d'appui originelle, sur laquelle on pourra reconstruire la partie détruite.
Il est évident que le ponçage visible (extérieur) devra se faire avec un angle aussi plat que possible afin que la réparation prenne appui aussi loin que possible de la zone qui a cassé.

Pas facile ... car il faut avoir les outils adaptés, pour le ponçage de zone invisibles par exemple, et ça se trouve pas dans la caisse à outils du bricolo du coin !

Ces développements style rédaction...... on voit qu'il fait froid dans le midi.... et partout en France

Jcjcat, j'ai posté cette vidéo car elle correspond au type de réparation à envisager pour ce cas de sergio, parce que je n'en ai pas trouvé d'autre et parce que je n'ai pas l'occasion d'en tourner une. Jusqu'alors plusieurs intervenants dont toi lui indiquaient qu'il fallait faire une reprise de strat avec résine et mat de verre. Au vu des photos cela ne me semble pas nécessaire, la fibre semble peu attaquée et il parait intéressant qu'un néophyte connaisse l'existence de la fibre armée pour les légères réparations, plus facile à mettre en œuvre que différents tissus, résines polyester ou époxy, charges etc...
Si ça se trouve sa coque n'a besoin que d'un simple mastic polyester sous flottaison (j'hésite à proposer un mastic époxy pour les contraintes de mise en œuvre que tu connais sans doute) et d'une finition au gelcoat paraffiné.
Merci d'avoir précisé que ce n'était pas la bonne technique en cas de fissure, je pense que ton intervention a permis à tout le monde de comprendre qu'il convenait d'abord de garantir la tenue mécanique en reconstituant la coque de façon homogène.
Concernant l'outillage adapté pour le ponçage de zone invisibles nul besoin d'outillage pro ou très coûteux, une simple dermel (ou équivalent), un ciseau à bois, de l'abrasif font des miracles et il ne suffit que de simples morceaux de carton et d'un peu de ficelle pour plaquer un tissus imprégné à l'intérieur d'une coque. C'est ainsi qu'on commence le rebouchage de trous importants, qu'on referme d'anciens passe coque.
Je viens du monde de la voile et j'ai l'impression que ces techniques y sont bien plus connues et maitrisées que dans le monde du motonautisme.

Milo, j'utilise un produit pour qu'il me donne le meilleur de ses caractéristiques. Un mastic armé ou pas, c'est un enduit de rebouchage plus ou moins costaud. Un gelcoat, c'est une barrière étanche entre l'eau et la couche de stratifié. C'est plus difficile à mettre en oeuvre, vu que le temps de ponçage est plus important,mais le résultat est autrement plus efficace et durable que toute autre méthode.

J'applique à la lettre les recommandations des pros, qu'il s'agisse de peinture de finition, de vernis ou d'application d'un gelcoat, si le fond n'est pas parfait le résultat final sera toujours imparfait.

JC, la méthode que tu as décrite ne s'applique qu'à des réparations très lourdes, sur des coques de bateau dont la structure a été fortement endommagée. Je suis d'accord avec toi, on ne répare pas une coque enfoncée avec peut-être une rupture des renforts internes avec un peu de mastic armé et un gelcoat de finition.

Mais au cas particulier de sergio, on est bien loin de ce cas de figure. Là il s'agit d'un petit ravalement de façade, pas d'une reconstruction partielle.