@ Marilo 83 :
"Franchement, la force du vent, perso, j'ai un mal de chien à l'estimer, car en med par exemple, selon si le vent vient du NO (Mistral) ou du SE, l'état de la mer n'est pas du tout la même. Je pense, comme bcp ici, un bon vent de SE m'amuse beaucoup, le Mistral bcp moins."
La force du vent (échelle Beaufort) est distincte de l'état de la mer ( échelle Douglas).
Si le premier n'est pas sans influence sur le second, d'autres paramètres que le vent influent sur "l'état de la mer" : durée de l'épisode venteux / fetch / courants / profondeur du fond, etc...
Pour évaluer la force du vent, tu as soit l'anémomètre, soit l'observation. L'échelle Beaufort due à l'amiral éponyme fut justement établie pour évaluer la force du vent sans anémomètre par la seule observation en mer comme à terre.
"Tu évoques le maintien de la coque sur l'eau dans des conditions difficiles pour nos bateaux. Lorsque j'avais mes SR, j'étais assez d'accord avec ça, avec un dur, tu as intérêt à bien te gaffer, sinon, à la descente de la" vague, si tu colles trop à la flotte par le nez, tu vas embarquer 1 tonne de flotte dans le cockpit, ça va faire tout drôle "
Je ne suis pas du tout d'accord. Le maintien de l'étrave au contact par du trim / flaps négatif est sans aucune influence sur l'enfournement. Ce qui engendre de l'enfournement c'est la combinaison d'une maladresse de pilotage et un dessin de carène inapproprié à la navigation en mer formée mais répondant plutôt à des critères "esthético - marketing". Une étrave correctement tulipée avec des oeuvres mortes hautes et un volume suffisant est à même de corriger les dites maladresses. Et pour le moins d'éviter de se retrouver avec la console sur les genoux ...
"Ta théorie juste sur le SR, le jour ou tu es au volant (barre pour les puristes) d'un dur, tu vas vite la mettre au placard, crois moi
La manière de piloter un SR et un dur dans des conditions difficiles, c'est pas pareil."
Je persiste dans mon désaccord. J'ai possédé quelques "durs" de type "fishing" ( Mako 284 CC & Pursuit 31 CC) et ma manière de barrer était exactement la même dans le même "dur". Aux nuances près du rapport poids / puissance.
"Et quoiqu'il en soit, un SR passera toujours plus fort et mieux qu'un dur dans des conditions identiques."
Là, je suis d'accord. Mais à longueur et motorisation égale s'entend. Et c'est pourquoi, indépendamment des besoins spécifiques de la plongée et de la mise à l'eau d'un plongeur "Tek recycleur", je suis passé au SR. Et c'est également pourquoi, les SR équipent tant les Forces Spéciales que les opérateurs de SAR ( Search & Rescue).
Ceci précisé, et sans aucun esprit polémique, il me semble - même un tantinet hors sujet - de préciser / différencier ce que l'on entend par SR et "dur". Et de ne pas se laisser abuser par la production "grand public". Même si elle représente aujourd'hui 98 % du parc.
Depuis quelques décades et de manière galopante avec la démocratisation de la plaisance issue de la production en grande série, il faut regarder les "choses" en face. Les bateaux ( à voile ou à moteur, SR ou "dur") - si on peut encore les nommer ainsi - ne sont plus conçus pour naviguer mais pour servir de base flottante de loisirs nautiques au mouillage. Sous l'influence de Mark Etting - qui connait bien sa clientèle et ne cherche qu'à satisfaire ses besoins contre ses sous - les chantiers dessinent d'abord les aménagements internes ( que ce soit sur un Open ou un Habitable) qu'ils bourrent de matériel Ikéa et ensuite seulement, ils jettent une carène autour et une motorisation. Essentiellement destinés à flatter l'acheteur par des chiffres ou des considérations esthétiques. Comme à déplacer la dite plateforme sur quelques NM par grande pétole établie.
Tout autre usage de ce type "d'engins" est vraiment déraisonnable et ouvre à quelques frayeurs et beaucoup de dégats. Mais bon, faut pas être dupe. Et puis, on en a jamais que pour son pognon. Et comme ses "engins" là ne coutent vraiment pas cher.
Cependant il demeure encore - fort heureusement - des canots conçus pour naviguer. Et (très) accessoirement recevoir quelques aménagements. Et ce que ce soit en matière de voiliers ou moteurs SR ou "durs".
Dans cette dernière catégorie (dont il s'agit dans tes propos), certains canots de type "fishing" - nord-américains ou d'europe du nord - présentent des capacités de franchissement remarquables et une solidité du même acabit. ( Les marques sus-citées et Boston Whaler / Intrepid etc... Ou XO Boats / Nord Star / Anytec pour exemples.) Capacités de franchissement et solidité (très) supérieures à bien des SR comme les Capelli ou Nuova Jolly.
Seul "Hic" (mais de taille), pour le prix de l'un de ses vecteurs on peut s'offrir à taille égale deux et même parfois trois "fleurons" de la grosse cavalerie française ou transalpine. C'est comme pour les automatiques Berreta, faut en avoir l'usage ! Et puis le prix s'oublie et la qualité reste.
@ Criscat :
"Extraordinaires images, on en redemande"
Pani pwoblem . Viens faire un tour sur Hyères. Et amènes ta cam...