@ jcjcat :
Se taper le "dur" avec un 4.5 ... Respect ! M'étonne que ce soit des Belges ... C'est plutôt la gaufrette des Sud Africains ce genre de sport... Remarque, c'est peut-être des Belges d'origine Sud-Af... Ou l'inverse.
En tout cas, quand le Mistral arrive jusqu'au Cap d'Antibes voire Nice, il ne fait plus semblant.
@ Cabe :
" si tu te prends une mer force 6"
S'agit-il bien d'une
mer force 6 ? En échelle de Douglas, savoir "Très Forte" avec hauteur significative de 4 à 6 m ?
Parce qu'en ce cas,
vers chez toi, avec du fetch / peu de fond => déferlantes, c'est des conditions à rester :
- a ) au bistrot,
- b ) devant la cheminée avec un bon bouquin et un whisky japonais,
- c) sous la couette avec une "grande horizontale".
Quant à s'envoler - au sens propre - et à se mettre sur le toit, même dans ces conditions là, avec un canot de masse "suffisante" cela demande de le faire exprès ou de commettre une erreur de pilotage. Erreur - propre de l'Homme - susceptible d'arriver à tout un chacun. Même aux "meilleurs".
@ Tous :
En parlant de "pilotage", et en passant, la conduite / pilotage "de franchissement" dans le dur, cela s'apprend. Même si on se sent "doué" et en affinité avec tout ce qui glisse / roule / vole un peu vite.
Certes les "écoles" / centre de formation ne sont pas légion, ni ne se trouvent via Google. MILPRO en possède un à Las Rosas à destination de ses clients ( mais pas que) avec des formateurs ex "spécialistes" des Commandos Marine de la MN.
Au cours de ces stages d'une semaine, à bord de SRR ou de ZH, s'apprennent - outre l'évaluation de l'état de la mer / capacités du vecteur / adaptation des secondes au premier - surtout à remettre en cause / combattre les réactions "instinctives", les mauvaises habitudes, les conduites "fun" ou spectaculaires inefficaces, dangereuses ou "casse-bateaux".
Et qu'en lieu et place, il vaut mieux rechercher la glisse et le contact maximum avec l'élément pour faire travailler toute la carène ( trim au max négatif et utilisation d'accélérations ad hoc pour plaquer l'étrave) et avoir ainsi le max de réactivité en direction;contrôler son assiette en roulis aux fins de maintenir - tant que faire se peut - le canot dans ses lignes pour que le V de carène "tranche" au lieu de recevoir la mer sur ses flancs.
Comme aussi, que "sauter" / sortir les hélices de l'eau ne fait rien qu'a ralentir / déséquilibrer / fatiguer le canot et l'équipage.
Qu'en remontant à la lame avec le bon angle (trim toujours au max négatif), il faut lofer - et non pas abattre - lorsque l'étrave parviens au sommet de la crête et accélérer franchement - et non pas réduire - aux fins de coller l'étrave et lui éviter de prendre le vent. Puis réduire pendant le passage de la crête et "remettre la patate" en attaquant la descente perpendiculairement vers le creux - et non l'éviter - pour faire travailler le V à l'étrave avant que d'arrondir la trajectoire en abattant aux fins d'éviter l'enfournement, etc...
Que le maintien de la plus grande vitesse possible - que l'on apprend à évaluer l'expérience venant - est gage de confort
comme de sécurité. Le canot possède alors plus d'énergie cinétique à opposer. Il "tape" moins et est plus réactif et précis en direction comme en gaz, etc ...
En voici un bon exemple. Surtout l'aller avec un vent à 8/9 B et une mer à 5/6 D :
Peu "spectaculaire", n'est ce pas ...
Enfin, sans "mission" à accomplir ni de vies à sauver, quant à nous, nous demeurons dans le domaine de la plaisance. Et donc du plaisir. Sans prise de risques inutiles et sans casser "bêtement" du matériel, il demeure celui de l'utiliser un tant soit peu correctement et de se "marrer" un bon coup en agréable compagnie.