Bonjour à tou(te)s
Des hordes de sauvages déguisés en civilisés.....mais espérons tout de même qu'il y en ait, sur le tas, qui désapprouvent: félicitons Madame Marna Olsen qui fait honneur à l'Humanité et cherche à réparer celui de son archipel.
Les Scandinaves des Iles Feroe se livrent- et même plus pour des motifs de nourriture ou d'exportation de viande dont l'on est friand en <<Extrême Orient<<, mais apparemment pour le plaisir (
) et / ou le folklore!!!! à de lamentables corridas contre les cétacés
Je cite cette citation de mon Ami Pia, qui me sidère
Le grindadrap : une pratique très ancienne
On peut affirmer avec certitude que le Grindadrap existe depuis le XVIe siècle, même s'il date probablement du IXe siècle. Cette chasse est également l'occasion, pour les jeunes pêcheurs qui s'y initient de soit-disant prouver leur virilité.
De 1709 à aujourd'hui, les prises ont toutes été consignées dans un registre et tout cétacé attrapé y figure : chaque année, entre plusieurs centaines à plus d'un millier de baleines et dauphins sont capturés et tués. C'est aujourd'hui le Musée d'Histoire Naturelle des îles Féroé, à Tórshavn, qui détient ce fameux registre.
Les Féringiens sont le dernier peuple du Nord à s'adonner à ce type de pêche à la baleine, alors que cette pratique était autrefois extrêmement répandue en Atlantique-Nord et même au-delà. A l'origine, le grindadrap demandait une grande coordination des pêcheurs embarqués sur des bateaux, qui devaient encercler un groupe de baleines ou de dauphins et les emmener dans une baie, où les cétacés étaient bloqués dans les eaux peu profondes. Les pêcheurs restés sur le rivage s'avançaient dans l'eau et traînaient les baleines jusqu'au bord avec des cordes et des crochets, puis les poignardaient et les égorgeaient avec de grands couteaux (des grinds) tout en leur brisant la colonne vertébrale. Des variantes consistent à harponner les baleines puis les capturer dans des filets.
Après le Grindadrap, les participants comptent le nombre de prises et évaluent la pêche. Les autorités locales distribuent équitablement et gratuitement la viande et la graisse de baleine aux résidents, qui les ramènent chez eux pour préparer la viande. Un Grindadrap bien mené pouvait nourrir le village tout entier pendant des mois.
Une tradition culturellement très ancrée
Autrefois nécessaires pour nourrir la population féringienne, les massacres de globicéphales n'ont plus de sens aujourd'hui alors que les iles Féroé affichent l'un des niveaux de vie les plus élevés d'Europe.
Selon l'association Sea Shepherd, les partisans de ce massacre soutiennent que sans cette consommation de viande de baleine, leur peuple n'aurait pu survivre et qu'elles sont un véritable "don" de Dieu...
Or, on sait aujourd'hui que la viande et la graisse de ces animaux contient des polluants et des substances toxiques, dues à l'activité d'industries lourdes d'autres pays, qui se sont accumulés dans les tissus des animaux via le processus de la bioaccumulation. À cause de fortes concentrations de mercure et de PCB dans ses tissus, la chair des globicéphales n'est plus considérée comme comestible par le corps médical féringien lui-même depuis fin 2008. Les taux de toxicité dépassent largement les limites imposées par la législation européenne. Beaucoup d'habitants ont réduit leur consommation de viande et de graisse de baleine, suite aux publications du système hospitalier féringien, mais cette consommation n'a pas disparu complètement : elle reste une tradition culturelle.
Le Grindadrap perdure donc et est aujourd'hui le plus grand massacre de mammifères marins d'Europe : plus de 1 500 cétacés y trouvent la mort dans plus d'une vingtaine de baies.
Mais La « tradition » s'est largement modernisée : les Féringiens utilisent désormais des bateaux rapides et modernes équipés de moteurs ultra-puissants et on recours à des moyens de communication et détection imparables : téléphones portables, sonars... On est loin des barques et des signaux de fumée d'antan.
Les Féringiens partagés entre culture et prise de conscience
"Jákup, a grandi comme tous les Féringiens avec le grindadráp. Pour lui c'est normal, ça fait partie de leur « culture ». Son opinion est représentative de celle de la plupart des Féringiens, qui ont été historiquement sous le joug de puissances étrangères, à travers les siècles, et ont lutté pour survivre dans des conditions extérieures difficiles", indique Sasha Abdolmajid dans Ceta Journal.
De plus, Jàkup dénonce l'hypocrisie des donneurs de leçons : "Ne me dîtes pas que chasser la baleine est mauvais alors que vous vous empiffrez de hamburgers. Si vous êtes végétalien, alors je vous supporte pleinement."
Marna Olsen, une végétarienne Féringienne de 30 ans s'est engagée pour mettre fin au grindadráp, notamment à travers son blog GRINDABOÐ.FO. "Je suis persuadée que nous devrions traiter la planète le plus respectueusement possible". "Même si Olsen perçoit toujours un grand soutien à cette chasse au globicéphale, elle ressent aussi, dans ses rencontres personnelles avec les habitants, une prise de conscience de plus en plus importante de la souffrance inutile causée par ces battues.
De plus en plus de Féringiens sont d'avis que la chasse devrait stopper. Elle n'est plus nécessaire. Le problème de la pollution joue un rôle crucial." explique Ceta Journal. Paradoxe de notre époque : la pollution des milieux marins pourrait bien sauver les globicéphales dans le futur.
Olsen dénonce aussi une tradition qui ne prête guère d'attention au caractère social et affectif des cétacés : "Que pensent-ils du fait qu'à chaque battue l'ensemble du groupe de baleines est exterminé, y compris les mères enceintes et les bébés ? Que pensent-ils du fait que les baleines souffrent énormément de stress et d'anxiété lorsqu'elles sont pourchassées dans une baie, jusqu'à ce qu'elles soient bloquées, et fassent ensuite l'expérience de la manière dont les membres de leur famille sont abattus, l'un après l'autre, jusqu'à ce que leur tour vienne? Nous sommes tous familiarisés avec les images du grindadráp, mais qu'en est-il des baleines ?", rapporte Ceta Journal.
Les globicéphales, une espèce menacée
Les dangers que doit affronter le globicéphale sont nombreux : surpêche, raréfaction de leur nourriture, pollution, acidification des océans, captures accidentelles, nuisances sonores liées aux activités militaires, tests sismiques... autant de raisons qui expliquent sans doute leurs échouages réguliers. À cela s'ajoutent ces massacres traditionnels particulièrement choquants.
Dans la région des îles Féroé, la population de globicéphales est estimée à environ 31 000 (Waring et al . 2006), mais il n'existe pas d'information sur les tendances mondiales et cette chasse ne semble pas compromettre la survie de l'espèce, contrairement aux filets dérivants des chalutiers.
Il n'empêche : les baleines pilotes sont classées « strictement protégées » par la Convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l'Europe (Convention de Berne), parce qu'elles sont sur la liste des espèces menacées de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).
Par conséquent, en laissant le massacre se poursuivre aux Féroé, le Danemark manque à ses engagements de signataire de la Convention de Berne.
Aux îles Féroé, quelques mesures ont été prises pour limiter les prises : seules 23 plages autorisent ce type de pêche. Amener les cétacés sur une autre plage est illégal. De plus, le gouvernement a donné aux autorités civiles le pouvoir d'interdire le Grindadrap si la nourriture n'est pas nécessaire. Ailleurs en Europe, l'espèce est sérieusement protégée et des mesures sont prises pour éviter sa capture accidentelle, notamment via les filets dérivants interdits depuis 2002 dans l'Union Européenne.
DES ENKULES DE PREMIERE CLASSE
D'après les lois féringiennes qui régissent le grind, toute personne visitant les îles doit signaler aux autorités locales toute observation de baleines et de dauphins afin que ceux-ci puissent être abattus. Ceux qui ne respectent pas ces lois risquent d'être arrêtés et s'exposent à des poursuites. Les sanctions peuvent aller jusqu'à 25 000 couronnes d'amende, soit un peu plus de 3 000 euro, et deux ans d'emprisonnement.
@+ Pia ( SUZUKI and YAMAHA Lover !!!!)
chez un des peuples d'Europe les plus civilisés,une si intolérable sauvagerie?
Alors, "Bruxelles" (pas la Belge, mais l'U.E).: on se branle ? complices de crimes contre la vie ? ohé, natura 2000, on nous enexcrémente avec des directives pour protéger 4 herbes pourries à Carnon ou à Empuries, et là, z'yeux bouchés par lesdits excréments ?
Alors, Messieurs les Commissaires européens aux émoluments scandaleusement trop élevés: on se bouge ?
et alors, Danemark ? Qu'est-ce que c'est que ce double jeu ? Ils sont DANS le Danemark, vous les financez avec mon argent, et vous laissez courir,car ils ne sont pas dans l'UE ?
De plus en plus de voix s'élèvent dans toute l'Europe de nos jours, et, fait réjouissant: de l’extrême gauche à l’extrême droite en passant par centres et milieux: Europe ? OUI, MAIS pas de cette Europe là!
Notre Europe fraternelle et florissante et prometteuse telle que nous l'avons rêvée depuis De Gasperi, Spaak et Schumann
et qui a déjà réussi la paix, nous ne nous la laisserons pas CONFISQUER par des intrigants