À tous les intervenants du forum des 3 et 4 mars derniers, suite à la requête de Zodiac Québec.
Que de temps passé à propos de notre revue, surtout pour des gens qui prétendent ne pas l'apprécier...
Cependant, permettez nous de faire quelques mises au point quant à vos remarques.
Vous reprochez au magazine de comporter trop de publicité. Parmi vous, combien sont chefs d'entreprises, combien ont une idée précise des frais qu'une société doit assumer. Pneumatique Magazine, c'est une équipe de six à sept personnes, qu'il faut payer chaque mois (alors que la revue ne paraît que tous les deux mois). Pour réaliser le magazine, nous devons également dépenser beaucoup d'argent pour les déplacements. Billets d'avion, de train, locations de voiture ou nuits d'hôtels ne nous sont pas offerts (ou très rarement). Si vous appréciez parfois les photos présentes dans nos pages, c'est aussi parce que nous avons investi dans un matériel coûteux. Sachez aussi que le principal poste de dépense concerne l'impression et qu'il est secondé de près par la distribution, qui récupère à elle seule 40 % du prix de vente du magazine. Quelques chiffres dont vous n'aviez certainement aucune idée, mais qui font que nous ne pourrions pas exister et vivre sans la publicité, sans pour autant en être l'esclave au niveau rédactionnel.
Ceux qui affabulent sur les prétendus énormes bénéfices de Pneu Mag n'ont aucune notion des réalités économiques de notre métier. Sachez également que le pourcentage de publicité dans un magazine est réglementé et contrôlé. Enfin, le refus de vente est, dans notre pays, condamné, ce qui nous oblige à donner satisfactions aux candidats annonceurs. En cinq ans, le magazine est passé de 40 à 92 pages, d'un papier peu cher à une impression glacée. Autant d'efforts qu'il faut bien financer et qui sont là, avant tout pour satisfaire nos lecteurs et abonnés (heureusement toujours plus nombreux).
Concernant les critiques relatives au côté méditerranéen du titre, là encore, peut-être vaudrait-il mieux regarder attentivement le magazine avant de vous lancer dans des affirmations hasardeuses. En 34 numéros, nous vous avons proposé 11 découvertes ou balades sur la côte ouest contre seulement 9 en méditerranée, 5 en eaux intérieures et 11 à l'étranger, si vous appelez cela un contenu très orienté vers le sud .... En outre, si le siège du magazine est situé à Cannes, la rédaction est, elle, parisienne et plutôt originaire de la côte ouest.
Même remarque pour la taille des bateaux essayés. Sur 165 essais parus, nous avons testé 76 bateaux de moins de 5,50 m, 61 de 5,50 à moins de 7,50 m et seulement 28 de plus de 7,50 m, ce qui correspond d'assez près à la réalité du marché dans sa globalité.
La place destinée aux lecteurs est, elle, aussi importante. À travers notre rubrique 'quelques années plus tard', d'abord, mais aussi en relatant des découvertes et expériences nautiques réalisées par des plaisanciers, un phénomène qui devrait d'ailleurs s'accentuer. De même, nous nous efforçons de répondre à toutes les questions, qu'elles arrivent par le site ou par courrier. Si certaines passent au travers des mailles du filet, c'est peut-être qu'elles sont irrecevables ou simplement qu'elles ont été oubliées. Nous t'invitons donc, cher Bernard59 à poser à nouveau ta question
Nous avons également vu ressurgir quelques soi-disant 'mauvais souvenir' du mois d'août 2002. Nous avons déjà eu l'occasion de nous entretenir à ce sujet avec plusieurs personnes de ce site, qui alors, ne possédaient pas toutes les informations pour porter un jugement crédible. Là encore, aucun des intervenants et encore moins Biboundé, ou Olive33 n'étaient présents à ce moment-là. Il est très facile de lancer des critiques, remarques ou jugements quand on ne connaît pas les données du problème. Nous invitons donc ces beaux parleurs à trouver d'autres thèmes, qu'ils maîtrisent un peu mieux, pour essayer de se mettre en valeur.
Messieurs, la critique n'a de valeur que quand elle est constructive. Gratuite, non fondée et diffamatoire, elle n'apporte rien. Nous sommes bien évidemment réceptifs aux remarques de nos lecteurs, que ce soit au travers de notre site ou des nombreux courriers que nous recevons. Bien sûr, le magazine n'est pas parfait, mais qui peut prétendre l'être ?
Le milieu du bateau pneumatique profite, en France, d'un formidable élan associatif, via, en autres, le site Pneu Boat, dont l'excellente qualité n'est pas remise en question. S'il vous offre la possibilité de vous retrouver et de vous exprimer, dommage qu'une partie des intervenants (heureusement minoritaires) ait du mal à sortir des discussions de comptoir, des chamailleries et autres gamineries puériles.
Pour avoir osé lancer un magazine dans ce secteur il y a cinq ans, comme pour avoir créé un site consacré au sujet, il faut que nous partagions une passion commune, celle du bateau pneumatique. Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne commettent pas d'erreurs, mais dans ce cas, qu'ils ne dépensent pas tant d'énergie à détruire le travail des autres. Arrêtez donc de voir le mal ou l'intérêt financier partout. Oui nous avons besoin de publicité, mais c'est aussi ce mode de revenu qui nous permet de vous proposer tous les deux mois, 90 pages 100% pneumatique depuis bientôt six ans.
À bon entendeur salut !
La rédaction de Pneu Mag