Salut Bruno,
Merci pour ta remarque, Je ne savais pas qu'il faille s'identifier pour accéder au forum en question , Voilà le Copier/Coller intégral:
Salut à Tous,
Pour exemple à nos amis amoureux de la mer.
cela n'arrive qu'aux autres..... Faut pas croire cela
Aujourd'hui Mardi, PATRICE dit PAPOUNE décide d'effectuer une dernière sortie au large pour cette saison en NO KILL Rendez vous est pris au port de CASSIS port d'attache de notre Boat 'PICHON' à 06H30 Olivier est invité à cette sortie.
aprés avoir fait les pleins de nos réservoirs Bb et Tb nous sortons de la baie de cassis et faisons route au 200/210.
Nous nous calons à 3000 Tours pour une vitesse de 20/21 Noeuds, notre pilote automatique nous ayons trahi lors de notre dernière sortie, il faudra donc assurer à la barre
Nous décidons de faire route et d'effectuer 35 miles nautiques pour rechercher et découvrir nos valeureux adversaires habituels qui naviguent dans ces eaux la.
Nous savons qu'ils se battront comme à l'ordinaire pour avoir droit in finé à un NO KILL reconnaissant de notre part
malheureusement la mer se forme et se creuse, Patrice m'a confié la barre en l'absence du pilote, il me faut donc, afin d'éviter de planter des pieux et de tout casser à bord, réduire notre allure et nous caler à 14/15 noeuds, Notre PICHON se comporte à merveille, ses deux moteurs puissants assument un rendement souple et agréable et nous assurent un confort plus sympa à bord.
Patrice et Olivier vont s'atteler à préparer nos matos.
Jets siffleurs, rapalas etc...
Puis toujours à la barre, je ressens un dur dans la course et de toute évidence ce dur est inhabituel et même illogique.
Problème de barre ? Problème du Pilote qui s'en melerait ?
Patrice concerté confirme mon impression... La course de la barre ... n'est pas normale.
Une vérification s'impose, peut être un manque d'huile dans le circuit hudraulique de barre.
Nous mettons en panne afin de soulever le panneau des moteurs et vérifier ce problème .
C'EST LA QUE LES CHOSES SE SONT CORSEES
a notre grande surprise, nous avons embarqués 2 ou 300 litres dans le compartiment moteurs. Aprés avoir gouté cette eau, aucun doute ne subsiste il s'agit bien d'eau de mer.
Les moteurs sont en partie noyés dans l'eau dans un tiers des blocs, les bacs de batteries ne vont pas tarder à disparaitre sous la couche d'eau.
Olivier se mettra à plat ventre avec une simple écope afin de me remplir un seau que je vide au fur et à mesure
Peine perdue, et illusoire, autant vider la mer dans ces mêmes conditions.
La situation est sérieuse, nous allons éssayer de contacter le CROSS par VHF,
Par un premier appel PAM PAM PAM pour faire connaitre l'urgence de notre message.
Puis ensuite par le canal international de veille CANAL 16, notre VHF Posséde un bouton spécial de détresse qui actionné communique automatiquement la position de l'appel
Malheureusement nous ne sommes pas surs d'avoir été entendu convenablement car nous ne captons pas de réponse en retour.
La VHF de secours portable que nous essayons d'utiliser est elle même en rade, et nos téléphones portables beaucoup trop loin ne passent pas non plus
La situation devient de plus en plus sérieuse, les pompes de cales malgré leur mise en marche n'étalent plus, nous n'avons plus d'électricité à bord nos batteries sont complétement immergées sous l'eau qui continue à monter jusqu'à envahir également nos deux moteurs.
il faut se résigner à abondonner le navire si rien ne se passe dans la foulée
Nous sélectionnons un ensemble nécéssaire à notre survie, un seau, une écope une lampe frontale, des couteaux, des bouteilles d'eau, de la bouffe etc..
Par bonheur PATRICE m'a demandé d'embarquer ma survie à la derniière sortie car la sienne était en révision.
Nous préparons la survie, je rajoute une boute d' une dizaine de mêtres et je tourne celui ci au taquet arrière,
A ce stade là, Olivier souhaite envoyer la survie par dessus bord, comme la mer est formée et que tout n'est pas perdu, je m'oppose à Olivier et je ne débarquerais la survie qu'au stade final et déséspéré.
Bien m'en a pris car un moment aprés un BREGET certainement SURMAR
nous survole et tourne autour de nous.
qu'à cela ne tienne comme nous avions préparé un coffret à fusée, je tire une fusée parachute de détresse à l'attention de l'avion.
Pour assurer le coup je vais tirer une seconde fusée .
PATRICE et OLIVIER qui ont enfilé leur gilet de sauvetage est certainement repéré l'équipage de l'avion.
Un instant aprés un HELICO venant du nord s'approche dans notre direction, maitenant c'est certain ce déploiement de secours c'est pour nous
L'Hélico effectue un stationnaire au dessus de nous, Patrice est hélitreuillé avec sa sacoche perso qui contient ses papiers
Olivier est à son tour Hélitreuillé avec un sac étanche ou nous avions plaçé nos affaires de survie et quelques affaires personnelle.
Malheureusement une fois dans l'hélico le sac est retonbé en mer et ensuite récupéré par le sauveteur. Chapeau bas au bonhomme
J'ai ensuite à mon tour abondonné notre PICHON, je ne vous dit pas ce que vous ressentez dans un pareil instant.
C'est comme une trahison... tu abondonnes ton meilleur copain dans la merde.
ça te déchire le coeur, car on a peur pour le boat, car au fond de moi je pense que la SNSM va nou sauver notre PICHON
malheureusement ce ne fut pas le cas NOTRE PICHON A SOMBRE CORPS ET AME PAR 1.200 de fond
Quelle tristesse, mon dieu quelle tristesse de perdre un navire.
Si cet exemple peut servir à nous rendre plus vigilant
Mais, malgré cela, la mer nous chérira toujours
Bateau perdu, Trois pécheurs sauvés
c'est le môt de la fin.... c'est le cas de le dire
_________________
ivanohé
©.®.Noral.©.®