Pour Henry un peu de théorie 'voile' de base
Dans un voilier le pb n° 1 est de lutter contre la gite. Le pb n° 2 est la passage dans la mer et le confort.
Deux couples de forces antagonistes :
- la poussée velique sur la voile et la force de l'eau sur le plan antidérive qui le font giter
- le poid (appliqué au cente de gravité) et la poussée d'archiméde (appliquée au centre de garvité de la partie immergée) qui le redresse.
Un couple dépend de l'intensité des foces mais aussi de la distance séparant les directions des forces.
Pour un mat donné et une voilure donné, le premier couple n'est pas trop modifiable même par un réglage optimisé du plan de voilure et du creux de la voile.
Pour augmenter le couple n°2 on peut descendre le centre de gravité (ca donne un bateau lourd à quille profonde avec un lest important et très bas qui fait beaucoup travailler la coque) ou augmenter le distance entre les deux droites d'action avec un bateau très plat. Pour un tel bateau, des qu'il gite un peu, la carene liquide est sur le coté. Dans ce cas le bateau peut être leger, travaille relativement peu et est très large.
On oppose ainsi stabilité de poids et stabilité de forme. Les constructions modenes de série étant souvent un compromis entre les deux.
Donc un voilier large à coque plate :
- va avoir un bon couple de redressement
- leger va filer vite
- va partir au surf facilement
- mais va être aussi beaucoup plus inconfortable qu'un quillard. il va taper dans le mer alors que le quillard va passer en force etc ...
Typiquement ce sera un bateau de largue et vent arrière et pas un bateau de près. Il ne faudra pas privilégfier le cap au près mais jouer sur la vitesse ...
Ca me fait plaisir de rapenser Voile !
Sur un pneumatique le pb n'a donc rien à voir ! Plus le bateau est large et moins il sera stable en cap (une vague lui fera perdre son cap) et plus les vaques de 1/4 avant le secoueront (coup de raquettes etc )
Wolf Schlossser -
wolf.schlosser.free.fr