Salut planchiste,
Ne te fais pas de bile, 99 % des souples récents ont été fabriqués avec des tubes en PVC.
La capacité des boudins à rester gonflés est primordiale. Si tu fixes ton dévolu sur un pneu, demande au propriétaire de gonfler les flotteurs proche de la limite prescrite pas le constructeur. Prends ton temps, une heure ou plus s'il le faut pour constater que le flotteur n'a pas varié de pression. Le flotteur se dégonfle d'autant plus rapidement que la pression contenue est importante. S'il se dégonfle, trois solutions : un ou plusieurs trous (souvent facilement réparables), soudures endommagées (grosse réparation à la clé - occase à fuir), clapets non étanches (peuvent être remplacés). Fuis un bateau dont le propriétaire est incapable de te le présenter parfaitement gonflé.
Le deuxiéme point à voir sur la coque est la compléte intégrité de la coque : liaison boudin /tableau arrière, fixation du plancher, 'rafistolages' maison, renforts à la 'bricolo-bricolette' du dimanche et l'état d'abrasion des tissus, en particulier ceux du fond (les souples sont souvent tirés à terre et peuvent souffrir d'un frottement excessif). Gaffe si le proprio n'a pas de remorque et que le stockage est ancien, à la longue, le pliage peut être une source d'affaiblissement du tissu.
La seule façon d'essayer sérieusement un moteur est de le faire tourner en condition de marche normale. Le démarrage d'un moteur en super état doit intervenir au maximum après 3 ou 4 lancers. Une bonne partie des moteurs légers utilisés sur des coques de moins de 4 m sont dépourvus de batterie. Un moteur de ce type qui peine à démarrer est une vraie galère. Séance de musculation assurée tout cela sous un soleil de plomb !
Si le moteur est incapable de tenir le ralenti, à froid et à chaud, laisse le à son propriétaire et va voir ailleurs. Une fois démarré, un moteur bien chaud doit être capable, en navigation, de monter sans problème à haut régime sans bruit suspect, ni ratés.