Nitro, ce que tu as dit au sujet du parallélisme est inexact, à moins que j'aie mal lu.
Si l'essieu est perpendiculaire à l'axe de traction de la remorque, elle suit la voiture bien droit, et les pneus ne ripent pas.
Si l'essieu est mal monté - ou soudé - donc avec un certain angle, la remorque se déplace en crabe et use un pneu à l'intérieur et l'autre à l'extérieur.
J'ai eu le problème sur une bagagère 500kg, j'ai d'abord constaté qu'un pneu s'usait très vite coté intérieur, jusqu'à perdre environ 3 à 4mm de gomme en 300km avec 150kg dedans ... j'ai vérifié la symétrie par rapport à la boule de traction, elle était décalée de 5mm environ, défaut de soudage des attaches de l'essieu.
Démontage, ovalisation des trous avec perceuse et lime rotative carbure... maintenant elle va droit !
Il n'est pas nécessaire que les roues soient parfaitement parallèles, que ce soit à l'avant ou à l'arrière d'une voiture par exemple.
Ainsi les Panhard Dyna, 17 et 24 avaient 5mm d'ouverture à l'avant, et 0 à l'arrière.
Les DB de René Bonnet avaient également 5 à l'avant, et entre 3 et 5 de pincement à l'arrière.
Dans le cas précis de cette remorque, je commencerais par mesurer le parallélisme ET la symétrie - mais pour moi les roues sont ouvertes alors qu'elles devraient être parallèles ou légèrement pincées - et la symétrie à peu près correcte, ce qui fait riper l'intérieur du pneu.
La mesure se fait en 1 seule fois, avec une longue règle mise en appui sur le pneu à mi-hauteur, et avec un fil à plomb on trace la verticale en face de la boule et en face du pneu.
Idem de l'autre coté et on compare les distances, si les roues sont ouvertes la distance trace-à-trace sera plus importante coté boule que coté roues.
Effectivement, les caoutchoucs de suspensions ont de très fortes chances d'être morts ... surcharge, age, immersion ... le moins cher est probablement de changer l'essieu en totalité car on peut faire ça sans passage par un atelier spécialisé