Oui, bien sur...polution...etc...Depuis de nombreuses années j'utilise deux pneus remplis de béton(toujours les mêmes) auxquels j'adjoins des aglos immergés depuis fort longtemps. J'attache ensemble ces trois parties au début du mois d'août et les détache à la fin.
Cela se passe en Espagne,au large d'une des plages proches de Dénia.
Pourquoi tant de précautions ? Parce-que la houle parfois assez forte malgré un haut-fond cogne le flan du bateau à cause du ressac. Ce qui provoque à chaque fois une entrée d'eau. Ceci peut aboutir à multiplier le poids du Zod par deux ou trois.
Un pneu bétonné n'y résiste pas (constaté). Encore moins une vis, à moins que celle-ci ait un diamètre de 60 cm pour une longueur d'un mètre.
Parlons maintenant de la pollution apportée par les deux pneus et le béton. Des expériences malheureuses ont démontré que la faune s'écartait des dépôt de pneus effectués en grande quantité en Floride et en France(je ne me souviens plus où).
La raison n'était pas liée à la nature des produits employés à la fabrication des pneumatiques mais plutôt au fait que ceux-ci constituaient des abris trop instables.
Quant au béton, les quelques kg utilisés dans ce cas seraient préjudiciables à l'environnement.
Me voici plongé dans une profonde perplexité. En effet nous devrions,alors, nous unir pour réclamer un retrait de tous ces milliers de tonnes de cubes de ciment qui équipent nos port.
A ce propos les chasseurs sous-marins qui lisent ceci pourront confirmer, si besoin est, que loin de nuire à la santé des poissons et du reste de la faune marine, ces 'blocs'leurs procurent confort et abris.
Je connais le contre argument, bien sur: Ce n'est pas une raison parce-qu'on pollue à grande échelle, de le faire à notre niveau...
Revenons aux 'corps-mort' et à leur supposée pouvoir de nuisance.
Chaque année, j'ai la plus grande difficulté à retrouver les éléments qui constituent le mien dans la mesure où je les dissocie pour éviter leur récupération par un tiers. La raison en est qu'ils sont recouverts par les algues. Du reste, lorsque je les retire du lieu de leur séjour hivernal, une multitude de spardaillons, girelles et serrans, se précipitent pour gober les micro-organismes que l'objet protégeait.
Ceci n'indique pas vraiment un fait de pollution.
En fin de mois, la corde que je mets en parallèle à la chaîne est elle aussi, recouverte d'algues et il n'est pas rare que je déloge un poulpe réfugié dans l'un des aglo(s).
Quand au risque de voir la coque abimée par la chaîne ou autre chose, il s'avère nul dans la mesure où celle-ci, longue de deux mètres cinquante, modérément tendue, reste suspendue à la bouée de plastique(le lest est à deux mètres de fond).
Voila donc ma manière de pratiquer. Manière mise au point au fil des ans. Je reconnais toutefois être partagé entre celle-ci et une autre plus complémentaire.
Cette autre pourrait se formuler comme la première mais avec de surcroît, l'adjonction d'un deuxième 'corps-mort' à l'arrière, dont l'avantage consisterait à maintenir l'embarcation droite, face à la houle. Ainsi serait évité sa variation de position qui lui fait parfois présenter le flan lors de l'approche d'une vague.
J'ai une réticence à oeuvrer dans ce sens dans la mesure où en ces lieux le vent de terre souffle tous les après-midi. Ceci explique que jusqu'alors j'ai opté pour le choix de laisser le bateau s'aligner dans le sens du courant.
Burtiflup::r-
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