Un truc de plongeur ... Pas de davier chez nous, mais pas de dégâts non plus !
Pour les plongées, nous utilisons soit une ancre, soit une gueuze selon les sites. Pour remonter la ligne de mouillage, nous utilisons un parachute de levage (un simple parachute de palier peut aussi suffir).
La première palanquée assure le mouillage à la desente et place ledit parachute sur le mouillage (mousqueton). Avec un rien d'air à l'intérieur, il flotte entre deux eaux ; ceci permet également aux différentes palmanquées de repérer plus aisément l'emplacement de la ligne.
C'est la dernière palanquée, qui part toujours une quinzaine de minutes après la précédente, qui décroche le mouillage avant de remonter. Un plongeur prend alors le mouillage en main, en laissant pendre la ligne entière, ou mieux, en la lovant largement sur son avant bras. La loi physique de Mariotte (et Boyle) aidant (dilatation de l'air à l'intérieur du parachute), c'est alors Archimède et sa fameuse poussée qui se charge de supporter le poids de l'ancre ou de la gueuze, ainsi que le plongeur si ce dernier n'a pas d'air dans son gilet ou sa stab. (équipement de flottabilité).
Lorsque l'on arrive vers 10 mètres de profondeur, à proximité du pneumatique (avec peut-être un 'pendeur' pour les paliers), on peut en principe lâcher le parachute qui file en surface avec tout le mouillage qui pend.
L'équipe restée à bord peut dès lors ramener l'entièreté du mouillage en lovant la ligne, et le parachute supportant la gueuze ou l'ancre et sa chaîne, aucun dommage n'est subit par le flotteur du pneumatique.
Il ne reste plus qu'à attraper le parachute et l'ancre ou la gueuze, de détacher le parachute (mousqueton) et de tout ranger proprement en attendant la fin des paliers de décompression de la dernière palanquée.
Nous pratiquons toujours de la sorte, car même une masse de moins de 10 Kg, c'est tout de même très lourd à remonter à bout de ligne et à la force des bras, avec ou sans davier !
La méthode est applicable même avec une seule palanquée : elle assure et elle décroche elle même !
Le tout est d'avoir quelqu'un qui reste à bord pour récupérer le mouillage, mais comme aucun plongeur ne descendra sans personne sur le bateau pour assurer sa sécurité, ceci ne devrait pas poser de problème d'organisation.
Amitiés aquatiques.
MIYARU - Belgique