Un peu de technique pour les longues soirées d'hivers...
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Suite à de nombreuses demandes, voici une étude sur les lubrifiants utilisés sur nos bateaux.
Ces documents ont été réalisés afin d’être compréhensibles par tous.
Ce ne sont donc pas des études techniques mais :
Un lubrifiant ce n’est pas un accessoire.
Les formulateurs d’huile et les prétrochimistes passent des mois, voire des années à développer une huile.
Ce type de développement nécessite des essais moteur, dont certains sont destructifs.
Une huile ne peut pas se démonter !
Elle peut éventuellement s’analyser.
Mais vous comprendrez aisément que si une simple analyse chimique permettait de déterminer quelle est la qualité réelle d’une huile, il ne serait pas nécessaire de développer des essais moteurs coûteux.
En fait la lubrification n’est pas une science exacte.
Par analyse on peut avoir des indices qui laissent supposer qu’un fluide peut être bon, mais dans la chimie il y a des leurres !
Des produits peuvent être pas ou peu actifs.
Des constituants peuvent être moyennement ou peu endurants.
Une analyse ne peut que donner l’état chimique d’un fluide à un moment donné, elle ne peut déterminer ses performances.
Au pire on pourrait concevoir un tableau comparatif basé sur les propriétés affichées par les formulateurs.
Mais là aussi il y a beaucoup d’abus, entre ‘homologué….‘ ou ‘correspond à la spécification….’.
Dans un cas l’essai a été fait et passé, dans l’autre cas on ne sait pas..., on suppose qu’il devrait marcher si on le passait….
Idem pour les semi-synthétiques : 1% de synthèse, 20%, 50% on ne sait pas…
Bonne lecture
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