SUJET :

Bonjour voisin!

Que puis-je te dire , a part que j'attaque ma septième année de retraite


et que j'avais aussi un Narwal...pas très loin du tien:-)





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Wené 38 66

Incroyable

Déjà dix jours que ce post a été lancé et je ne l'avais même pas vu

Il faut dire que depuis bientôt 9 ans que je suis à la retraite je n'ai plus le temps de rien faire

Vous ne savez pas la chance que vous avez, vous les 'actifs'

Votre vie est réglée depuis la sonnerie du matin jusq'à la tisane du soir
Mais nous, pôvres retraités qui n'avons rien à faire ....

Nous disons 'oui' a tout et à tout le monde et nous ne savons plus où donner de la tête, jamais un instant de libre ...

Un grand bravo à Brigaille pour son joli poème, ce que tu dis est tellement vrai
Et en rimes 'embrassées, j'adore

Coté santé il n'y a pas grand chose à dire ...
Peut être quelques 'raideurs qui se déplacent et encore

Et la joie chaque matin d'avoir un peu 'mal' quelque part car comme disait mon Beau Père :
Le jour où tu n'auras plus mal nulle part... c'est que tu seras mort !

Alors hauts les coeurs, les retraités, nous qui n'avons plus de contraintes, le monde nous tend les bras ...

Longue vie à vous tous les anciens et profitez en pour faire enfin tout ce que vous n'avez pas pu faire auparavant ...

Meltem 74

Salut Meltem,
Oui, longue vie à tous les Anciens, en retardant le plus possible le moment que je décris plus bas, qui est pourtant le triste lot d'une majorité.
Texte écrit pour ma belle-mère, dcd depuis et qui s'adresse à tous.

MAMY (ou PAPY )

Tu es partie, un jour, vers la grande maison
Tuas bien protesté, demandé la raison
On a du te répondre, là-bas tu seras mieux
Et que la société, c'est là quel'met les vieux

Tu n'as pas bien compris, pourquoi abandonner
Tes voisins, tes amis, ton pavillon douillet
Terminer l'aventure, parmi tes souvenirs
Garder tes habitudes, jusqu'au dernier soupir

Mais la vie, inflexible, ne laisse aucune chance
A ceux dont il ne reste que si peu d'existence
Tu ne demandes pas, pourtant beaucoup d'espace
Mais c'est encore trop, il faut laisser la place

Dans la grande maison, à l'abris des regards,
Tu ne déranges pas, au chaud, dans ton placard
Et du lit au fauteuil, tu penses à ces moments
Où tu courrais dans l'herbe, quand tu étais enfant

Maintenant, tu le sais, tout n'est que solitude
Et ton lot quotidien, absent de certitudes
Regarder la pendule, qui aussi tourne en rond
Qui te dis, doucement, que demain sera long.

alclati