SUJET :

Pour nous non parisiens, leur tour, ils peuvent se la caler etc etc!

Et bien moi malgrés le GPS je navigue également avec le compas lors de mes grandes traversées:
A u départ je prends un cap et j'ai les yeux a la fois sur le compas et le gps. Le compas à l'avantage de pouvoir surveiller sa trajectoire et de naviguer de la façon la plus rectiligne possible car il réagit instantanément au contraire du gps qui se recaler. En outre je suis tombé en panne de lecteur de carte lors d'une traversée Wight / Ouistréham dans une mer pas jolie ! Gps portable illisible , nous sommes rentré à bon port au compas sur plus de 70 Mn. Le compas est pour moi indispensable, hormis dans le cercle Polaire ou pour le coup il ne sert pas à grand chose car trop proche du pole magnetique !

Bonne soirée

J'ai un peu de mal à admettre que le compas sur un semi rigide te permette de suivre une route plus rectiligne . Tu fais un point sur ta destination , go to , et tu as la route la plus directe à suivre . Je suis d'accord sur le fait que l'électronique puisse tomber en panne et j'ai résolu le problème avec une application de navigation sur tablette car effectivement sur smartphone il vaut mieux oublier. Je double tout les éléments de sécurité , deux gps , deux batteries , deux vhf .

+ 1. Je suis moi aussi tombé en panne de batterie, mort subite, donc plus de GPS et ça de nuit dans le passage de la déroute alors que nous faisions route vers Granville sur une mer un peu coléreuse.
Vive le compas!
"Hormis dans le cercle polaire"....
Ou les environs immédiats du port de Diélette où une mine de fer sous marine a longtemps été exploitée.

Le Gps met du temps a se recaler, le compas non, dès que tu as un écart'cela se voit tout'de suite.Poir avoir la route la plus'rectiligue possible il faut biensur le le lecteur de carte également

GPS ou Compas ? Éternelle question,

Pour ma part il y a longtemps que j'ai tranché et çe pour deux raisons .

D'abord il faut vivre avec son temps et tout comme Gascounet j'emporte tjs pour des navigations importantes, deux GPS, un fixe et un portable " au ças où"

La seconde raison est qu'il me semble impossible de prendre un cap précis à partir d'un point non identifié .

Or, à çe qu'il me semble, nous n'avons pas, sur nos petits bateaux, la possibilité de " faire le point" comme il est possible de le faire àvec un sextant par exemple, sur des unités plus importantes .

Bien sûr çela est faisable avec des instruments électriques mais alors pourquoi ne pas les utiliser à fond et se servir aussi du traceur ?

Il y a eu, Voila quelques années un reportage sur Pneu mag ou Moteur boat d'un gars qui partait des environs de Hyêres et allait sur Calvi àvec uniquement un compas à bord

Et bien personnellement, compten tenu de la dérive due aux vents divers et changeants et au courant ( Ligure) je pense que çela n'est pas fiable.

Çertes àvec un peu de chance on arrivera apres 1 h 30 à 2 h de route à commencer à apercevoir les sommets de l'île et on avancera " au radar" vers celle ci quitte à affiner son atterrissage au fur et à mesure de son avancée mais faire un cap précis vers une destination prévue est totalement impossible sauf à avoir par exemple, le Monte Cinto en " visu" comme l'on peut avoir lors d'une traversée au petit matin de Piombino vers Taverna.

Alors avoir une boussole à bord pour " limiter la casse" ok, mais de là à dire que c'est la panacée est un pas ...que je ne franchirai pas

Un dernier exemple de l'intérêt de l'avantage du GPS par rapport au compas : le brouillard . J'ai fait en novembre dernier une sortie de pêche au large de L'Aber Wrach avec une visibilité nulle , le compas ne m'était d'aucune utilité et j'aurais été bien incapable de simplement sortir du port ou de le retrouver au retour .

Le compas n'est pas la panacée, en panne de gps dans le brouillard c'est le seul instrument pour aider à retrouver la côte.
Bien avant le gps ou decca, c'était le seul instrument avec des sondeurs très basiques pour naviguer, retrouver une épave pour plonger.
Je l'utilise toujours aujourd'hui lors des sorties chasse sous-marine à partir du bord ou seuls des amers ou relèvements permettent de retrouver des spots, et on est parfois loin de la côte !
Un gps ne fait pas le marin !
Avoir au minimum la maîtrise pour pouvoir revenir à peu près au point de départ avec un compas et toujours utile !

Bien sûr, je ne nie pas l'intérêt du GPS, surtout s'il est traceur: quel confort!
Mais, ça ne dispense pas d'avoir un compas et j'aurais été bien emm...bêté lors de l'incident ci-dessus si je ne l'avais pas eu.
D'où l'intérêt de marquer son point sur la carte, à fréquence variable en fonction des circonstances, pour savoir où on en est en cas des panne d'instruments electroniques, et continuer sa route "à l'ancienne"

Pour rebondir sur ce que dit nitro, comment faisait-on avant le GPS pour naviguer ? Ben, on se démer....t avec la carte papier (en la lisant dans le bon sens), le compas de relèvement, le sextant, la pointe sèche, le crayon et la gonio pour aboutir à peu près à l'endroit où l'on souhaitait arriver.

Mon compas, je le garde plus par nostalgie que par nécessité car, contrairement à certains avis, les GPS récents mis à jour régulièrement sont autrement plus simples à utiliser pour une précision largement supérieure. Quant à faire de la navigation de nuit avec les étoiles, combien d'entre nous en sont capables ?

Il faut vivre avec son temps et la solution de Meltem; qui emporte un GPS portable de secours complétement autonome, est de loin la plus sage. Mais un maximum de sécurité n'est jamais inutile en mer. C'est pour cela que je conseille aussi de monter un compas magnétique (de toute manière obligatoire au-delà de 6 miles d'un abri) sur tout bateau qui s'aventure un peu au large. En plus, c'est un bel accessoire nautique symbole de notre passion.

nitro78 écrit: Le compas n'est pas la panacée, en panne de gps dans le brouillard c'est le seul instrument pour aider à retrouver la côte.
Bien avant le gps ou decca, c'était le seul instrument avec des sondeurs très basiques pour naviguer, retrouver une épave pour plonger.
Je l'utilise toujours aujourd'hui lors des sorties chasse sous-marine à partir du bord ou seuls des amers ou relèvements permettent de retrouver des spots, et on est parfois loin de la côte !
Un gps ne fait pas le marin !
Avoir au minimum la maîtrise pour pouvoir revenir à peu près au point de départ avec un compas et toujours utile !

D'accord avec toi le compas permet de retrouver la côte mais en cas d'impossibilité de faire un point précis je ne vois pas comment tu pourras éviter les nombreuses têtes de roches qui parsèment et embellissent par ailleurs le littoral breton .Dans le brouillard , à part jeter l'ancre et attendre une hypothétique levée du brouillard je me vois mal barré.
Nos côtes sont parsemées d'épaves qui seraient certainement beaucoup moins nombreuses si les navigateurs des temps passés avaient été équipés de traceurs dont la moindre coquille de noix est équipée aujourd'hui .

Je crois me souvenirs ..que vous pouvez également demander aux sémaphores de faire un point gonio sur votre émission VHF et de vous indiquer un cap pour rentrer...

Je dis ça ..je dis rien..

ulysse29 écrit: Je crois me souvenirs ..que vous pouvez également demander aux sémaphores de faire un point gonio sur votre émission VHF et de vous indiquer un cap pour rentrer...

Je dis ça ..je dis rien..

Oui toujours utilisé. La saison reprend et dès qu'il y a du brouillard les demandes d'aide de personnes perdue sont nombreuses du côté de Chaussey très fréquenté, il suffit de lire la presse locale du lundi pour avoir les comptes rendus de la préfecture maritime !!!! Avec les navigateurs occasionnels qui viennent de l'intérieur des terres !!!

Je dis juste que j'utilise le compas en complément du lecteur de carte et pour de la traversée les 2 combinés sont très efficace. Pour le Gps de secours portable j'en ai toujours un a bord sauf que cas vécu dans une mer démontée il est illisible. avec le compas, un petit coup d'oeil furtif et tu sais ou tu vas !

Mis a part dans les contrées où tu comptes naviguer, et où la déclinaison magnétique peut être plus qu'importante, en bon vieillard conservateur, je reste convaincu qu'il faut avoir les deux à bord....surtout pour ce que coûte un compas....déjà fiable. et si longtemps, cela nous suffisait pour rentrer!

Tout dépend aussi du but que l'on s'est fixé: le grand navigateur Joshua Slocum a traversé le Pacifique depuis la Nouvelle Zélande avec un vieux réveil en fer blanc: à ceux qui s'en étonnaient, il répondit

<<Vous savez ? J' avais peu de risques de louper l'Amérique !>

pour la traversée jusqu'aux Amériques ... c'est facile..

En partant de Brest .. vous faites d'abord cap au sud ..en surveillant la plaquette de beurre que vous aurez disposez sur le plan de la cuisine ..

Dès que celle ci se met a fondre vous virez de 90° sur tribord .. et cap au 270° .. et voila....

Moi, au départ de Brest, je boufferais le beurre- avec de la bonne charcuterie....- Corse-...., j'afficherais....250/260 ô, kons!!!! pas, et je laisserais aller jusqu'à l'une des Amériques.... en évitant d'atterrir trop nord! je préfère les cocotiers aux ice bergs!

Cap Sud depuis Brest ? On t'a dit Amériques, pas pays Basque ni Asturies!!!!

Et bien dis donc !!
Le moins que l on puisse dire, c est un sujet qui passionne
Comme cité plus haut :
1) je n imagine pas un bateau sans compas !
2) C est beau la nuit quand c est eclairé
3) Le cap même à 10° à la louche est instantané
Merci à tous pour vos avis

En espérant croiser quelques pneuboats cet été qu ils n hésitent pas à se manifester

Long post et dans une bonne ambiance ! C'est le bon cap !!