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excellent,c'est bon ca,merci lou gascoun

Cobalt,

T'es tu pose la question de savoir pourquoi tu as tapé le fond de coque de ton SR sur le béton de la cale jusqu'à décaler la fibre ?

Sur un semi rigide, vu sa portance à l'arrière, si tu as un minimum d'eau, la flottabilite est telle que la coque s'enfonce peu et t'evite de taper le fond de coque. C'est un avantage de nos bateaux gonfles.

Avec mon SR actuel, vu son angle de quille et son poids, je craignais de taper l'arrière du Ve sauf à noyer la remorque outre mesure, ce que je déteste faire. Jusqu'a maintenant ça passe à l'aise sur toutes les cales que j'ai utilisées, en ne mouillant qu'un minimum la remorque, comme j'ai l'habitude de faire.

Je ne joue pas les donneurs de leçon, mais ton Pb pourrait venir d'une remorque non adaptée ou mal reglee car ton SR ne devrait jamais taper à ce point là cale.

Certes, il est nécessaire de faire une belle réparation et peut-etre de poser une protection, mais le mieux, c'est de ne jamais taper le fond de coque.

Tout cela est vrai, bien évidement mais le pb ne vient il pas tout simplement d’une descente trop rapide du bateau dans l’eau .

Descendant mon SR «  à la corde » et jamais au treuil je me suis aperçu que si l’on ne freinait pas la vitesse à l’arrivée dans l’eau le cul du bateau s’enfonçait bcp plus avant que le volume des flotteurs prennent le relais .

oui Meltem, si tu ne laisses pas le temps à Archimède de faire son taf....

Difficile de dire le contraire, mais si je devais me contenter de contrôler la vitesse de descente du NZO à la main, il y a de grandes chances que je finisse à l'eau accroché au bateau qui dériverait à 30 m de la cale, vu le poids de l'engin et sa vitesse de glissement.

Merci M. Warn de fabriquer un treuil électrique qui fait le boulot à ma place ! En outre, ne pas oublier de bien caler remorque et voiture, surtout si la cale est bien humide.

Comme le dis Meltem, descendre le bateau à la corde en faisant un tout mort sur le timon est le moyen le plus sur et le plus rapide.
Au treuil, c'est tellement lent que ça va trop vite quand tu arrives au moment crucial du possible talonnage.
A la corde au pire tu poses le bateau et même pas tu fais une rayure sur le gelcoat ...et c'est encore plus sensible avec un dur.

Au treuil c'est long , c'est lent tout le monde s'impatiente....et au final le plaisancier stresse ..et crac.

pour ma part c'est la descente trop rapide et du poids a l’arrière qui a fait toucher le tableau arrière,certes avec un fond d'eau limite mais c’était pas la 1er fois que je le mettais a ce niveau.

Que nenni, Scata

Tu sais que je suis autant passionné par la mer que par la montagne et en y regardant de plus près on s’aperçoit que les techniques employées dans l'une sont aussi valable dans l’autre .

Bien sûr je ne me serais jamais aventuré à retenir en direct les 2 tonnes de mon Zar 73 skydeck dévalant sur sa remorque à la rencontre de la grande bleue ...

Mais il suffit de faire un «  tour mort » avec le «  bout » autour du timon de la remorque et de laisser glisser lentement et sans à coup, sans même avoir besoin de mettre des gants ...

Le treuil, on ne le mettra donc en place et s’en servira «  que «  lors de la remontée...

Cela racourcira d’autant le temps passé sur la cale et les «  suivants » ne nous en seront que plus reconnaissants .

Une variante de "sabot " simplement collé au sika .. jamais eu de probleme..

Pour en rajouter une couche aux dires de Meltem et sans trop poluer le post. Il est important de signaler que l’arrimage du bateau est très important tant que l'on est pas dans la pente de la cale. Il faut aussi dire que si l'on veut "larguer" le bateau sans treuil, il faut que le bout qui retient le bateau soit solidement attaché avec un noeud qu'il est facile à défaire. La tension peut faire qu'il est impossible à défaire le noeud. Moi j'utilise une technique simple avant d'arriver dans la pente.
1) j'enlève toutes les sangles qui retiennent le bateau à la remorque
2) je mets un long bout à la cadène avant et attaché au support de treuil avec 15 cm de mou, ce bout servira à laisser descendre le bateau et à le retenir une fois dans l'eau
3) je mets encore un bout équipé d'une manille à largage rapide attachée au support de treuil et à la cadène avant (cette manille supporte 2t mais j'y fait une confiance très relative), ce bout doit être bien tendu.
4) Je descend la remorque dans la pente, le bateau est retenu par la manille à largage rapide mais sécurisé par le deuxième bout "si jamais..."
5) J'enlève le bout de sécurité
6) je fais un tout mort autour du support de treuil avec le long bout
7) je déclanche la manille rapide
le boat roule sur le chemin de rouleau et je "contrôle" la vitesse de descente.

Je fais cela pour ne pas voir mon bateau descendre tout seul sur la cale et aussi parce-qu’il est très difficile de défaire un noeud sur un bout tendu.

@ le Bindy : ta remorque est neuve ou bien tu l'astique à chaque sortie ??? Ces rouleaux rouges ne tiennent pas longtemps ils se désagrègent et finalement le recouvrement s'en va en lambeaux.
Sur mon ancienne Mécanorem, je les ai remplacé par des noirs, je n'ai pas eu assez de recul pour voir s'ils résistaient mieux que les rouges.

La remorque était quasi neuve sur cette photo .. mais mes rouleaux vont toujours bien...
Pris y a 5'

Decidement Samartom est un père pour vous .
Il vous a tout raconter dans le detail et a parfaitement raison .

Bien sûr j’avais aussi depuis de longues années ce mousqueton a largage rapide ,sans lui , le bout se tend dans la descente et on ne peut plus detacher celui de sécurité

j’en ai d’ailleurs un second qui etait installé sur la bouée tractée coté «  bouée » contrairement a la reglementation faite par des gens qui n’ont jamais dû s’en servir .

Quand on a pris le coup cette manip est la plus rapide pour mettre a l’eau en toute securité ...

et bien sur tout le monde fait comme ça ......ceux qui descendent le bateau avec le treuil se retrouvent en équilibre pour une fois le bateau à l'eau détacher le câble.....

pas de bout de sécurité .....juste un bout avec un tour mort et c'est parti.....

La cale de mise à l'eau on appelle ça l'école du rire par chez nous de temps en temps on va s'assoir sur le muret et on observe ..... C'est comme ça que j'ai rencontré un de mes meilleurs potes .....après sa manœuvre on lui a dit "Tu nous a tellement fait rire...vient manger un bout avec nous ...on t'invite...."

pour le sabot,un pro ma dit qu'il fallait l’intégrer a la carène pour éviter des (je ne sais plus le terme) en gros des turbulence avec le moteur,et non le coller direct sur la carène,vous en pensez quoi?

Je pense que c'est la solution idéale. Quand j'avais mis un sabot sur le miens, j'avais constaté une petite perte de vitesse. C'est pour cela que je n'avais pas monté de sabot sur mon sr suivant, et en faisant attention, je n'ai pas eu a regretter mon choix.
Tout dépend de l'épaisseur de ton sabot, de la largeur de ce dernier et si profilé ou pas. Si tu es des cales où les risques de toucher sont important monte un sabot.

Salut à tous,

Comme tout le monde, j'utilise un bout de guidage mais pour le NZO, c'est surtout le treuil qui fait le boulot. Le bout, c'est juste un régulateur de vitesse de descente. En outre, le treuil permet de reprendre immédiatement la tension des que la coque est à l'eau pour éviter de voir dériver le Q du bateau.

Pour ce qui est de l'utilisation d'un talon de fond de coque, bien évidemment, tout montage qui dépasse la ligne de fond va provoquer des turbulences, perturber le glissement de l'eau et agir comme un frein, mais il faut mettre en balance les avantages et les inconvénients. Le mieux est d'avoir une coque lisse comme un dessus de table en formica. Maintenant, si tu dois renforcer ton fond de coque car la cale de mise à l'eau est scabreuse, la hauteur d'eau faible, la remorque générant un fort cabrage......la pose d'un renfort dépassant de 2 ou 3 mm ne va pas altérer outre mesure la qualité de glisse de la coque. Pour la plupart d'entre nous, le but d'une navigation n'est pas de pulvériser un record de vitesse. Même si tu perds 1 ou 2 noeuds, c'est le bout du monde.