Les moteurs

Le bateau est équipé d'un moteur Mercury 135CV.
Ce moteur est un V6 de 2L de cylindrée, il a été commercialisé également en 150CV.
Il a une puissance fiscale de 11,29CV c'est donc le plus intéressant dans cette puissance.

Mais, j'ai surtout opté pour un moteur de type 'classique', c'est à dire à carburateur.
Plus c'est simple, plus c'est facile à entretenir! (ou à réparer).

Il est sur que fin 1999, j'avais fait mes calculs avec un Super Sans Plomb qui était bien moins cher qu'aujourd'hui!!

Performances du Bateau
Choix du pas d'une hélice
Réglage moteur selon navigation
Petite astuce pour les moteurs sans trim
Installation du moteur auxiliaire
Critères d'installation du moteur auxiliaire
Support moteur auxiliaire
Petite astuce pour bloquer le moteur auxiliaire
Alimentation en carburant
Sur la route

Remonter

Installation du moteur auxiliaire
Partant en mer avec ma petite famille j'ai toujours voulu être sur d'assurer le retour (en ne comptant que sur moi même bien sur!).
C'est ainsi que dès que la taille de l'embarcation me la permis, j'ai installé un moteur d'appoint.
(Installation déjà réalisée sur un Explorer 485).

Le bateau est équipé :
    d'un moteur principal de 135CV XL (arbre ultra long)
et
    d'un moteur 6CV 4 temps (arbre long) déporté sur tribord.

J'ai pu conserver la plage bâbord, avec l'échelle de bain.

Le choix du 4 temps pour le moteur auxiliaire s'explique par le fait que je voulais que les 2 moteurs utilisent le même carburant.
En effet, à ce jour aucun moteur 2 temps de ce gabarit n'est autolub.
D'autre part ce moteur me semblait un bon compromis poids/puissance et il n'est pas plus lourd qu'un 2 temps (monocylindre, 123cc, 25Kgs).
Le moteur est équipé d'une hélice de 7 pouces.

Le diamètre des boudins limitant quand même la largeur du tableau arrière j'ai du abandonner l'idée d'utiliser une chaise du commerce et réaliser un support avec un madrier taillé et adapté au tableau.

Il fallait que la moteur auxiliaire :
- ne gêne pas la commande de direction passant par l'axe de relevage du moteur principal.
- ne touche pas l'eau en navigation 'normale'.
- ait assez d'eau pour fonctionner sans caviter.
- soit accessible, rapidement mis en oeuvre, et fonctionnel sans risque pour l'opérateur en cas de mer forte.
- puisse fonctionner sur sa propre réserve de carburant.
- puisse recharger la batterie et fournir du courant pour la pompe de cale.

 

Le moteur auxiliaire est relevé en navigation et maintenu par un cordage  coincé dans un taquet.

Ce même cordage servira sur la route (moteur en position basse), à empêcher toute rotation du moteur auxiliaire vers le moteur principal.

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Réglage de l'inclinaison du Moteur selon la navigation :

Pour la balade : 
Mer peu formée, ou vagues de face : relever légèrement le moteur, il tapera moins.
Vagues de l'arrière : baisser le moteur, il déjaugera plus facilement, réduisez légèrement l'allure pour franchir le sommet de la vague.

Ski Nautique : baisser le moteur au maxi (si vous n'avez pas de trim voir astuce, si vous avez un trim relever le moteur après déjaugeage).

La panne du moteur principal pouvant provenir d'un carburant frelaté ou souillé par de l'eau,
j'ai conservé 2 sources de carburant.
Mais j'ai effectué l'installation de telle manière que la nourrice de 10Lts du 6CV
puisse servir de réserve de secours pour le moteur principal.

Un système de vannes positionnées sur le filtre décanteur, dans le coffre arrière,
permet de sélectionner la source de carburant
(réservoir principal ou nourrice d'appoint)
et la destination.
(moteur principal ou moteur auxiliaire).
Le débitmètre de carburant étant raccordée sur le circuit source/réservoir principal. 

Toujours dans un soucis de sécurité, j'ai doublé les batteries (voir aménagement du coffre arrière).

Petite astuce, pour les moteurs non équipé de Power Trim afin de ne pas perdre la tringle d'inclinaison du moteur en mer :
fixer un petit boot avec un serflex inox à l'extrémité coudé de la tringle, fixer avec un noeud l'autre bout du boot sur la chaise moteur (il y toujours de trous qui ne servent pas). -voir flèche sur la photo-

Sur les moteur de puissance moyenne (30 à 60CV) vous pourrez ainsi vous permettre de modifier l'inclinaison du moteur en mer (cas d'utilisation en ski par exemple, ou il est utile de baisser le moteur pour faciliter le déjaugeage), puis relever le moteur pour la balade (sinon le bateau pique du nez, il tapera plus et consommera plus).

Sur le plancher des vaches, pour rouler, le 135CV est légèrement relevé, puis calé (voir photo), l'embase est ainsi plus haute, et le vérin soulagé.

Les marches avant des 2 moteurs sont enclenchées pour préserver les roulements des axes d'hélice.

Le 6CV est bloqué en rotation avec le cordage, il ne tapera pas sur le 135CV dans un virage.

De même la direction du 135CV est bloqué par un petit tendeur sur le volant. 

Performances Moyennes
(relevées avec l'instrumentation de bord)
avec une charge de 6 adultes et 2 enfants, armement complet, réservoirs pleins
Moteur équipé d'une hélice de 19 pouces
(mesures moyennes sur mer peu formée et sur le Rhin, -courrant assez fort-)

Type de Navigation

Régime Moteur

Vitesse

Consommation

Croisière

3500 Trs/Min

32-34 noeuds

30-32Lts/Heure

Maximum 5500 Trs/Min plus de 45 noeuds 62-63Lts/Heure
Ski Nautique rapide (1 skieur en monoski) 4000 Trs/Min 37-39 noeuds 34-35Lts/Heure
Ralentis     2-3Lts/Heure
6CV au ralentis     < 1Lt/heure
6CV régime moyen     4/6Lts/heure

Choix du pas d'une hélice :

Le choix du pas de l'hélice est assez délicat. Néanmoins l'hélice d'origine est en général un bon compromis pour la navigation de plaisance.

On peut toutefois 'optimiser' ce choix, moins le bateau possède une réserve de puissance par rapport à la charge, plus l'optimisation du pas de l'hélice est important.
C'est à dire qu'un moteur trop sollicité (chargé avec une hélice à pas long) n'arrivera pas à atteindre son régime, va chauffer plus que nécessaire, et va consommer du carburant.
A l'inverse un pas d"hélice trop court, risque d'user prématurément le moteur, car il va tourner dans un régime trop élevé, et n'arrivera pas à brûler tous son carburant (surconsommation).

Le problème est que personne ne 'loue' d'hélice.
Il faut donc faire un premier essai avec l'hélice d'origine, charger le bateau selon les conditions habituelles de navigation, et posséder un compte-tours (instrument de navigation indispensable à mon avis).

Généralement la plage régime maxi d'un moteur est de l'ordre de 5500trs/min. 
Si à régime maximum votre moteur dépasse cette plage, il faudrait augmenter le pas de l'hélice de 1 pouce par tranche de 150tours/min en trop.
Si vous êtes en dessous des 5500trs/min, à l'inverse réduisez le pas de l'hélice selon la même règle.

Si vous avez un moteur de puissance moyenne (<=50CV) et que vous envisagez de faire du ski nautique (monoski avec adulte) je vous conseille 2 hélice (avec 1 à 1.5 pouces d'écart).
Une hélice à pas court pour le ski nautique (le déjaugeage sera plus facile), et une hélice à pas long pour les jours de balade.

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